Les Brûleurs de Loups ont parfaitement bien négocié leur périple bordelais en remportant les deux matchs à Meriadeck. Le premier dimanche leur a permis d’asseoir un peu plus leur leadership sur cette Ligue Magnus face à un rival, candidat aux premières places et qui avait éliminé Grenoble l’an dernier en demi-finale (6-3). Encore fallait-il confirmer pour un match encore plus important mardi en huitième de finale de la coupe de France, un match couperet qui avait un gros enjeu. Dominés au troisième tiers-temps comme rarement cette saison, les Grenoblois ont pu compter sur un excellent Pintaric pour décrocher leur ticket en ¼ de finale (2-1). Un soulagement après un marathon qui les a vus enchaîner trois matchs de Continental Cup, trois matchs de Ligue Magnus et un match de coupe de France en dix jours.
Ce rythme infernal continue ce soir avec la réception des Jokers de Cergy, la dernière équipe à ne pas être venu à Pôle Sud en match officiel cette saison. Les deux équipes ne s’étaient pas rencontrées depuis la première journée à l’Aren’Ice où les Isérois s’étaient largement imposés (7-2). Depuis Cergy s’accroche à la septième place, sans réussi à voir plus haut tout en gardant un œil dans le rétro. Vainqueurs à Nice (6-3) et face à Briançon (4-3), ils se sont inclinés mardi face à Chamonix après prolongations (3-4). Pour cette rencontre, Hånberg a choisi de faire souffler Pintaric et a titularisé Štěpánek devant la cage. Grossetête, Regis, Fleury et Crinon sont toujours absents. Du côté de Cergy, c’est Olivier Richard qui est devant la cage en l’absence de Sebastian Ylönen. Les Jokers sont diminués en défense avec les absences de Shalei et Melin.
Les Jokers ont la possibilité de prendre le premier lancer du match avec Gorsanovs qui profite d’une mauvaise relance grenobloise pour tester Štěpánek qui repousse le palet de la jambière. Les premières minutes sont équilibrées entre deux équipes qui ne prennent pas de risque. Perrenoud fait trébucher Leclerc derrière la cage de Richard. Les Brûleurs de Loups installent tout de suite leur jeu de puissance et Treille parvient à tirer sur un one timer bien bloqué par Richard. Sur une combinaison d’école, Boivin sert Mallet derrière la cage qui trouve Treille très bien positionné devant le slot mais Richard bloque le palet avec une très belle parade. Richard repousse de nouveau le palet sur un lancer lointain de Hardy.
La pénalité est tuée et tout de suite Cergy remet la pression sur la cage grenobloise avec une bonne combinaison de Perrenoud et Limtong qui tirent successivement à la cage. Mais la rencontre bascule sur un mauvais dégagement d’Alex Barber qui, dans sa zone défensive, envoie le palet directement sur Christophe Boivin qui n’en demandait pas tant pour convertir l’offrande (1-0, 06’04).
Sur le coup d’envoi, Mallet fait trébucher Barber en zone offensive. Le jeu de puissance est très bien installé par les Jokers qui font bien tourner le palet. Myllymaa a une première opportunité repoussée par Stepanek. Mais la deuxième sera la bonne avec un très beau jeu en triangle entre Limtong et Welsh puis Myllymaa qui conclut une action d’école en fin de power-play (1-1, 08’28). Les compteurs sont remis à zéro. Les Jokers sont vifs et posent des problèmes à Grenoble dans sa zone. Théodore met la pression et récupère un palet dégagé à la hâte par Farnier puis prend un tir direct mais Stepanek fait l’arrêt.
Une bonne présence de la ligne de Koudri et Dair permet à Grenoble de ramener le jeu en zone offensive. Sur une contre-attaque rapidement jouée, Petit sert Limtong qui ne cadre pas son tir en bonne position. Grenoble essaie de repartir vers l’avant mais Mallet se fait de nouveau pénaliser en zone offensive, cette fois pour un cinglage sur Raphaël Brites. Deuxième power-play pour Cergy avec Barber à la manœuvre qui trouve Bouchard bien placé devant le slot. Sa déviation est détournée par Stepanek qui ne s‘est pas laissé surprendre. Il sort ensuite une belle mitaine face à Perrenoud qui arrivait lancé en débordant la défense. Cette deuxième pénalité est tuée par Grenoble.
Alexis Binner essaie de donner un nouveau souffle à son équipe et cherche Gueurif à la déviation mais Richard détourne le palet. La première ligne grenobloise remet la pression. Grenoble est plus présent offensivement avec Koudri qui reprend un palet à bout portant sans surprendre Richard. Mais une nouvelle fois, c’est une erreur de relance qui coûte cher à Cergy : Barber se fait prendre le palet en zone neutre par Leclerc qui l’envoie sur Schmitt parti derrière la défense… Le jeune défenseur grenoblois ne manque pas l’offrande et marque sur un tir en lucarne (2-1, 18’00). Les Brûleurs de Loups mènent donc d’un but à la pause après une première période assez équilibrée.
Les Brûleurs de Loups débutent fort en deuxième période : sur un palet gagné en zone offensive, Sacha Treille décale Jacob Andersson qui prend tout de suite un lancer dévié au passage par une crosse cergypontaine, surprenant ainsi Richard (3-1, 20’17). Premier but en Ligue Magnus pour le défenseur suédois des Brûleurs de Loups fraîchement arrivé, et surtout but du break pour Grenoble. Les Brûleurs de Loups prennent alors l’ascendant et Boivin est tout près de rajouter un quatrième but sur un bon service de Mallet.
Le jeu est ouvert dans cette deuxième période avec le palet qui va d’une cage à l’autre. Limtong vient prendre un bon lancer, repoussé par Stepanek. Puis c’est au tour de Barber, depuis le centre de la glace, de trouver la mitaine de Stepanek. Le jeu se stabilise en zone neutre avec moins d’opportunités de part et d’autre. Kyle Hardy tente sa chance sur un one timer en bonne position mais il ne cadre pas. Quelques instants plus tard, Boivin trouve lui Richard sur la trajectoire. Richard est toujours solide devant sa cage sur un lancer puissant de la ligne bleue de Hilderman. Alors que la rencontre part sur un faux rythme, Alexis Binner fait apprécier sa technique individuelle en traversant tout la défense cergypontaine pour prendre un tir sur Richard.
Dominateurs dans la possession, les Brûleurs de Loups s’installent petit à petit dans la zone offensive. Mais Cergy est tout près de revenir sur un 2 contre 1 entre Bouchard et Welsh mais Stepanek parvient à contrer le palet in extremis. Mallet insiste sur le rebond mais n’arrive pas à pousser la rondelle au fond. À la lutte avec Barber dans la zone des Jokers, Gueurif bataille pour finalement prendre le palet au Top scorer de Cergy. Mais ce dernier fait une faute sur lui. Le power-play est bien installé, Beauchemin centre dans le slot pour Mallet qui détourne la trajectoire du palet juste devant Dorey et au grand dam de Richard (4-1, 35’56). Grosse réussite pour les Grenoblois qui prennent leurs distances.
Les Brûleurs de Loups maintiennent le palet dans la zone offensive jusqu’à la fin du tiers avec un tir dangereux de Hardy bien bloqué par Richard. Dans la dernière minute, Gorsanovs met sa crosse dans le visage de Beauchemin qui accélérait vers le but. Avec trois buts d’avance, les Brûleurs de Loups ont fait la différence dans ce tiers-temps.
En supériorité numérique en début de troisième période, les Brûleurs de Loups s’installent dans la zone offensive. Deschamps prend un lancer repoussé par Richard mais la pénalité sera tuée assez facilement par les Jokers. À cinq contre cinq les Grenoblois continuent de jouer l’offensive, un peu trop même : Koudri sert Dair devant la cage, les deux échangent le palet sur un une-deux mais Richard parvient à repousse, ce qui permet de déployer une contre-attaque rapide avec un 2 contre 1 entre Myllymaa et Welsh alors que la défense grenobloise était montée aux avant-postes. Welsh parvient à redresser la course du palet malgré la présence d’Andersson et marque dans la cage grande ouverte (4-2, 43’06). Cergy se relance avec ce but opportuniste.
Les Jokers retrouvent des ailes à l’image d’une grosse accélération de Perrenoud suivie d’un lancer. Sur une nouvelle contre-attaque, Louis Petit est tout près de ramener Cergy à un but en tirant sur la barre transversale après un bon service de Coulombe. Une pénalité est appelée contre Mallet, coupable d’une nouvelle faute en zone offensive, cette fois sur Hämäläinen. Sur l’action, Delatour parvient à prendre un tir mais Stepanek ferme la porte. Cergy évolue en supériorité numérique et prend deux bons lancers avec Myllymaa et Welsh mais Stepanek bloque le palet à chaque fois, comme sur un nouveau tir de Coulombe.
Àcinq contre cinq, les Isérois auraient pu se mettre à l’abri avec une remise en retrait de Bachelet pour Deschamps juste devant le slot mais Richard réalise un gros arrêt à bout portant. Sur une bataille le long de la bande entre Deschamps et Faure, le centre grenoblois charge le défenseur cergypontain dans le dos. Cette fois les Jokers mettent plus de temps à installer leur avantage numérique mais Limtong parvient quand même à trouver une fenêtre de tir avec Stepanek sur la trajectoire.
Cergy continue d’accentuer la pression et profite de l’indiscipline grenobloise dans cette période. Après deux pénalités concédées en zone offensive, les Grenoblois vont se faire prendre cette fois pour un surnombre. Et à force de jouer avec le feu, les Isérois vont se brûler : sur un palet remis en retrait par Barber, Bouchard prend un lancer… dévié involontairement au passage par Treille, ce qui crée une trajectoire qui surprend Stepanek (4-3, 51’48). Cergy est récompensé de ses efforts alors que Grenoble s’est relâché dans ce troisième tiers… L’écart désormais infime relance complètement la fin de match ! Pourtant sur une remise de Boivin directement sur Mallet devant le slot, les Brûleurs de Loups auraient pu se redonner de l’air. Mais la reprise de Mallet passe de justesse à côté du poteau. L’ailier canadien des Brûleurs de Loups insiste mais sans réussite. Il est encore à la réception d’une passe en retrait de Beauchemin mais il bute sur Richard.
Plus rigoureux dans leurs placements, les Brûleurs de Loups arrivent à maintenir le jeu en zone offensive et laissent moins d’opportunités de contre-attaques. Grenoble est tout près du cinquième but avec une passe devant la cage de Mallet pour Boivin mais Richard dégage à bout portant. Elomo demande un temps mort avant de sortir son gardien dans la dernière minute. Sur un palet gagné en zone offensive, Bouchard parvient à prendre un lancer bloqué par Stepanek. C’est peut-être la meilleure opportunité pour Cergy à 6 contre 5 alors qu’un palet glissé par Coulombe manque de peu d’être repris par Welsh. Finalement le palet est ressorti par Andersson puis Dair qui lance Koudri lequel trouve la cage vide après l’avoir ratée de peu quelques secondes auparavant (5-3, 59’56).
Grenoble s’impose dans la douleur après avoir pourtant semblé avoir le match en main à la fin de la deuxième période, Un relâchement au troisième tiers, peut-être dû à la fatigue accumulée ces dernières semaines mais surtout dû à une réelle indiscipline dans une rencontre où les Brûleurs de Loups ont accumulé les pénalités évitables entre fautes en zone offensive (Mallet trois fois, Deschamps une fois) ou surnombre. Parfois trop offensifs dans leur forecheck, les Grenoblois ont aussi oublié de couvrir leurs arrières avant de serrer la vis dans les dix dernières minutes pour protéger leur but d’avance. Malgré tout les Jokers ont eu des palets pour égaliser dans les ultimes secondes en sortant leur gardien. Si la première ligne (buts de Boivin et Mallet) a encore été opportuniste, les défenseurs ont aussi contribué à l’offensive (Andersson et Schmitt ce soir). Stepanek qui n’avait pas joué depuis un bon moment a répondu présent dans ce match loin d’être aussi tranquille qu’on aurait pu le supposer pour lui. C’est donc un avertissement sans frais ce soir pour les Brûleurs de Loups qui poursuivent leur série mais devront retrouver de l’énergie pour défier Rouen et Angers la semaine prochaine.
Cergy a réalisé pour sa part un très bon match à Pôle Sud, faisant jeu égal avec les Brûleurs de Loups dans la première période et les dominant même dans la troisième. Emmenés par un duo Welsh – Myllymaa très remuant et dans tous les bons coups, les Jokers ont su gêner les leaders du championnat avec un jeu de transition rapide et des contre-attaques très bien jouées. Richard a montré comme depuis le début de saison qu’on pouvait compter sur lui. Les Jokers auraient mérité de repartir avec un point. Il leur faudra en prendre face à Nice et Briançon la semaine prochaine, deux équipes que les Jokers doivent distancer au classement.
Désignés meilleurs joueurs du match : Charles Schmitt (Grenoble) et Danick Bouchard (Cergy-Pontoise)
(Photos de Philippe Crouzet)
Commentaires d’après-match :
Sacha Treille (capitaine de Grenoble) : « Je pense qu’on fait deux bons premiers tiers. Après, même si on se dit dans le vestiaire de faire attention parce qu’ils ne sont pas si loin au résultat, on enchaîne un peu des manques de discipline. Mine de rien, avec les pénalités, on perd du jus, du coup on n’est pas assez dans le rythme, il y a trop de gars qui ne jouent pas, qui restent sur le banc pendant ces moments-là. Il faut arriver à corriger ça, faire moins de pénalités pour impliquer tout le monde et garder ce rythme de rouleau compresseur jusqu’à la fin. Après il y a beaucoup de fatigue chez les gars, je ne m’y inclus pas encore dedans parce que je viens juste de reprendre mais c’est vrai qu’ils ont eu un gros rythme. Les mots de la fin : il y a la victoire, il y a les trois points, c’est important, il faudra regarder et corriger ce qu’on a moins bien fait mais je pense que ces deux jours off vont être bien mérités pour tout le monde. C’est des matchs qu’on pourrait perdre mais on a quand même réussi à garder le score et ça reste du positif dans le négatif. Les voyants sont au vert sur le plan comptable mais il y a encore beaucoup de choses à l’intérieur qu’il faut qu’on améliore. Les pénalités, c’est juste une discipline individuelle : à 60 mètres de notre but, ça ne sert absolument à rien de faire une faute donc on peut arriver avec une agressivité dans les jambes mais tout ce qui touche aux crosses, il faut réfléchir et se dire à ce moment-là : j’y vais, je sais ce que je fais mais je contrôle toutes mes émotions, je contrôle ma crosse et comme ça, ça se passe bien. Rouen, pour nous, ça reste un match normal après pour certains de nos coéquipiers je pense que ça va être un peu plus marrant. Bien sûr, on sait que là-bas on va être attendus, ils ont une très grosse ambiance dans leur patinoire, je pense qu’ils ne vont pas nous louper avec les tifos et tout ça donc ça va être excitant, nous on aime bien jouer ce genre de match avec beaucoup d’émotion et ça va être sympa. »
Matias Bachelet (attaquant de Grenoble) : « Ce n’est pas le match de l’année mais au final, on a gagné. C’était je pense notre dixième match en vingt jours donc on n’a plus trop d’énergie mais la victoire est là à Pôle Sud. Là on va avoir deux jours de récup pour profiter un peu de faire ce qu’on veut et puis on va revenir fort lundi pour les déplacements à Rouen et Angers mais on est content ce soir. Les gars ont marqué, pas mal de buteurs différents. C’est bien pour la confiance de tout le monde, pour le gardien aussi. Une victoire devant nos supporters fait toujours plaisir et on avait à cœur de bien finir ce mois de novembre bien chargé. Les derniers matchs, on est allé un peu les chercher au caractère, notamment à Bordeaux où on a su fermer la porte sur le troisième tiers alors qu’on était ultra dominés. Après la ContiCup et les trois défaites l’année dernière, on avait zéro but marqué donc la confiance elle était au plus bas, le coach qui était parti juste après donc ça nous avait quand même mis un coup de moins bien. On avait quand même réussi à aller chercher une victoire à Rouen en quart de finale de la coupe de France mais ça avait été un tournant dans la saison. Là c’est une belle prestation qu’on a faite au Danemark et je pense que ça a donné un bel élan à cette équipe, pourvu que ça dure. On essaie surtout de prendre match par match en ce moment parce que ça s’enchaîne beaucoup avec des matchs assez importants donc pour l’instant on ne pense pas trop à cette finale, on ne sait même pas trop où ça va se jouer donc on est concentré sur le championnat et on verra ça quand ça viendra. C’est sûr qu’on n’a pas été très disciplinés ce soir mais on s’en sort assez bien, on va retenir la victoire mais c’est sûr que contre les plus grosses équipes, on ne va pas avoir le choix d’être meilleurs sur le PK et moins faire de pénalités. En zone défensive par moments ça devient compliqué, les jambes sont lourdes, surtout plus le match avance mais au final c’est notre système donc on essaie de le respecter au maximum, ça marche assez bien pour le moment. Forcément, parfois il y a des petites failles mais c’est le sport, c’est un sport d’erreurs. »
Grenoble – Cergy-Pontoise 5-3 (2-1, 2-0, 1-2)
Vendredi 29 novembre 2024 à 20h15 à Pôle Sud. 4208 spectateurs.
Arbitres : Adrien Ernecq et Cyril Debuche assistés de Alexia Cheroux et Gwilherm Margry
Pénalités : Grenoble 10’ (4’, 0’, 6’), Cergy 6’ (2’, 4’, 0’)
Tirs : Grenoble 32 (12, 12, 8), Cergy 26 (10, 8, 8)
Engagements : Grenoble 38 (11, 19, 8), Cergy 35 (10, 11, 14)
Évolution du score :
1-0 à 06’04 : Boivin assisté de Mallet
1-1 à 08’28 : Myllymaa assisté de Welsh
2-1 à 18’00 : Schmitt assisté de Leclerc
3-1 à 20’17 : Andersson assisté de Treille et Koudri
4-1 à 35’56 : Mallet assisté de Beauchemin et Treille (sup. num.)
4-2 à 43’06 : Welsh assisté de Myllymaa et Gorsanovs
4-3 à 51’48 : Bouchard assisté de Barber et Perrenoud (sup. num.)
5-3 à 59’56 : Koudri assisté de Dair et Andersson (cage vide)
Grenoble
Attaquants :
Christophe Boivin – François Beauchemin – Alexandre Mallet (6’)
Matias Bachelet – Nicolas Deschamps (A) (2’) – Guillaume Leclerc
Sacha Treille (C) – Adel Koudri – Aurélien Dair
Loïc Farnier – Hugo Nogaretto – Théo Gueurif
Défenseurs :
Kyle Hardy (A) – Alexis Binner
Jacob Andersson – Jarod Hilderman
Jordon Southorn – Charles Schmitt
Gardien :
Jakub Štěpánek
Remplaçant : Kirill Dorofeev (G). Absents : Pierre Crinon (opération), Matija Pintaric, Valentin Grossetête (commotion), Samuel Régis (commotion), Damien Fleury (genou), Antoine Fertin.
Cergy-Pontoise
Attaquants :
Christopher Théodore – Aleksi Hämäläinen (A) – Alex Barber (2’)
Tyler Welsh – Kalle Myllymaa – Danick Bouchard
Sayam Limtong – Phileas Perrenoud (2’) – Louis Petit
Antoine Addamo – Tomas Pardo – Colin Delatour
Défenseurs :
Patrick Coulombe (C) – Daniels Gorsanovs (2’)
Aurélien Dorey – Raphaël Faure (A)
Raphaël Brites
Gardien :
Olivier Richard [sorti de 58’32 à 59’56]
Remplaçants : Pierre Bazire (G), Lyly Jokinen. Absents : Sebastian Ylönen, Nikita Shalei, Vincent Melin.
