Le compte à rebours est lancé ! Après une saison inaugurale réussie sur bien des points, la saison 2 de la PWHL débutera dans un mois, une saison qui devrait être encore plus spectaculaire. Calendrier, camps d’entraînement et même future expansion, on fait le point sur les dernières nouvelles de la PWHL.
Une grande annonce à Québec
Le Soleil, le Journal de Montréal ou The Hockey News, les médias s’étaient donné le mot : Québec et son Centre Vidéotron de 18 259 places accueilleront la rencontre du 19 janvier entre Montréal et Ottawa. La nouvelle a finalement été officialisée par l’équipe de la Victoire de Montréal qui a convoqué mercredi les médias à Québec pour cette « annonce importante ». Comme la saison passée à Détroit et Pittsburgh, la PWHL proposera donc des matchs sur « glace neutre », neuf au total, qui ont pour but de promouvoir la ligue sur un maximum de territoires. Le but en toile de fond est aussi de tester les marchés pour une éventuelle expansion. Québec, qui vit depuis des lustres dans la nostalgie des Nordiques et le (très) mince espoir d’un retour en NHL, voit une occasion de vivre la frénésie de la PWHL et de marquer des points.
Mise à jour du 02/11 : plus de 17 000 places ont été vendues au Centre Vidéotron… en deux jours, le match devrait donc se disputer à guichets fermés !
L’expansion en ligne de mire
C’est une nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe mardi : deux équipes supplémentaires rejoindront la PWHL pour la saison 2025-26. Cette information que l’on n’attendait pas est venue de la vice-présidente aux opérations de la ligue, Amy Scheer qui était l’invitée d’une émission sur espnW, « c’est le bon moment de s’y pencher » a-t-elle dit.
Une expansion semble totalement justifiée. La PWHL a connu un succès retentissant dès ses débuts, une fulgurance de croissance et une quantité de talents s’apprêtent à rejoindre la PWHL à court et moyen terme. Une configuration à six équipes ne pouvait être que temporaire. Le temps de la réflexion commence pour les dirigeants de la ligue en étudiant le marché avec des critères précis, des possibilités économiques à l’environnement médiatique, de la fanbase aux infrastructures, chaque dossier sera évalué par ligue pour retenir deux villes à l’horizon 2025. Par ailleurs, Scheer a précisé que la ligue étudiait également les possibilités de matchs en extérieur et de matchs en Europe.
Début des hostilités le 30 novembre
Les meilleures joueuses ont donc rendez-vous le dernier jour de novembre pour le lancement de la deuxième saison PWHL. Samedi 30 novembre, les Toronto Sceptres accueilleront le Boston Fleet au Coca-Cola Coliseum. Dans le même temps à la Place Bell de Laval, la Victoire de Montréal bataillera contre Ottawa Charge. Le lendemain, les New York Sirens se déplaceront dans le Minnesota pour défier le Frost. C’est un mois de compétition en plus par rapport à la saison 1, chaque équipe disputera 30 matchs en saison régulière, soit six de plus.
Toronto, Montréal et New York relocalisés
Après le succès autant médiatique que populaire, trois équipes vont déménager pour plus grand. Toronto quittera le petit Mattamy Athletic Centre (l’historique Maple Leaf Gardens de 2500 places) pour le Coca-Cola Coliseum où les Sceptres disputeront leur première rencontre de la saison. Les Torontoises connaissent malgré tout cette arène puisqu’elle a accueilli leurs trois matchs de playoffs, à chaque fois avec le plein, soit 8500 personnes.
Les Montréalaises connaissent aussi la Place Bell de Laval, le domicile du Rocket de Laval, puisqu’elles y ont joué six matchs durant la première saison, cette fois elles y élieront domicile. La Place Bell peut atteindre les 10 000 spectateurs, bien plus que le petit Auditorium de Verdun qui limite à 3232 places.
Enfin, les New York Sirens prendront possession du Prudential Center qui n’est autre que l’arène des Devils. Chloé Aurard et ses coéquipières avaient disputé deux matchs dans cette enceinte pendant la première saison, elles devraient y disputer 13 rencontres à domicile sur 14. La quatorzième au Madison Square Garden ? En tout cas, avec le XCel Energy Center dans le Minnesota, le Prudential Center devient la deuxième enceinte NHL à servir également de domicile à une équipe PWHL.
Des mini-camps en novembre
Les six équipes débuteront leur phase de sélection dans le but de composer leur alignement définitif le 12 novembre avec les mini-camps d’entraînement. Du 19 au 22 novembre, les formations seront réparties sur deux sites, à Toronto et Montréal. Les alignements des camps, composés d’une trentaine de noms pour chaque formation, contiennent des joueuses sous contrat, des joueuses repêchées et des agents libres. L’effectif devra être coupé au 27 novembre au plus tard pour atteindre les 23 noms qui composeront chaque équipe.
Une densité d’alignements qui montera d’un cran
Il n’y a qu’à regarder le dernier repêchage, les joueuses sélectionnées sont d’un très haut calibre. Sarah Fillier, Danielle Serdachny, Cayla Barnes, Julia Gosling ou Hannah Bilka, la PWHL va profiter de grandes sorties universitaires. À cela s’ajoutent les joueuses européennes qui n’avaient pas candidaté pour intégrer la ligue la première année, soit parce qu’elles devaient respecter des obligations contractuelles en Europe, ou tout simplement parce qu’elles étaient dans une position d’expectative. Autant dire que les cartes seront redistribuées pour la saison à venir, le spectacle lui n’en sera que plus passionnant.
Évidemment, avant le début des hostilités le 30 novembre, HockeyArchives vous proposera une présentation XXL, vous saurez (presque) tout pour la saison 2024-25 à venir !
Et pour patienter :