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Bilan de NHL 2015/16 : équipes classées de 1er à 8e

Nicolas Leborgne par Nicolas Leborgne
vendredi 30 septembre 2016 - 9:45
dans NHL
Temps de lecture: 20 mins
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 Suite et fin du bilan NHL avec le champion, Pittsburgh.

 

Les battus au 2e tour

nashville predators8e : Nashville Predators 96 pts

Les Predators de Nashville ont atteint de nouveaux records cette saison. En réalité, la franchise du Tennessee n’est jamais allée aussi loin : un deuxième tour, et un match 7 en prime. Avant cela, il y a eu une saison régulière de qualité, où Nashville s’est constamment situé dans le bon wagon. Après un départ canon (7-1-2), l’équipe a accusé le coup en novembre, mais a su rebondir et finir en trombe (7-3-3 en février). Nashville a donc acquis sans souffrir l’une des deux « Wild Cards » et affronté au premier tour le champion de la division pacifique, Anaheim. Nashville a su répondre présent en remportant le premier match, puis le deuxième, à l’extérieur. Malheureusement, les Predators ont ensuite plié deux fois chez eux, puis perdaient le cinquième en Californie. Qu’importe : les joueurs de Peter Laviolette résistaient mieux à la pression et s’offraient les sixième et septième matchs, 3-1 et 2-1.

Le deuxième tour proposait un duel accroché contre les Sharks de San Jose, plus frais. San Jose remportait le premier match 5-2, puis le second 3-2. Le match 3 tournait à l’avantage des Predators avec quatre buts de rang. Mieux, le quatrième match devenait l’un des plus longs de l’histoire de la franchise. Mike Fisher était le héros du jour en triple mort subite. San Jose contrôlait le cinquième (5-1) et prenait deux buts d’avance au sixième, avant que Nashville ne réagisse et s’impose en prolongations. Au septième, en revanche, Nashville n’existait pas (5-0) face à la vista de Joe Pavelski et ses compères, pour le pire match en carrière de Shea Weber. Fin de parcours, mais c’est la première fois que Nashville remportait trois matchs au deuxième tour.

La saison est donc plutôt positive. Le coeur de l’équipe reste assez jeune, avec une bonne partie de l’effectif sous les 25 ans, et quatre ou cinq rookies alignés à chaque match cette saison. L’expérience acquise cette année, avec entre autres quatre matchs à élimination directe (3 victoires, 1 défaite) et plusieurs prolongations devraient permettre aux joueurs de se montrer plus aguerris.

Sur le plan offensif, Filip Forsberg s’est installé parmi les valeurs montantes, avec 33 buts et 64 pts. Problème, le jeune Suédois n’a pas existé en playoffs, peut-être blessé (14 matchs, 2 buts, 4 pts et -11). Peu connue pour son attaque, Nashville compte un autre sniper de trente buts (31) en la personne de James Neal, et a pu compter sur le passeur Mike Ribeiro (50 pts dont 43 passes), malheureusement invisible en playoffs (0 but, 2 passes en 12 matchs). Craig Smith a compté 21 buts, et seul Mike Fisher a passé la barre des dix buts parmi les attaquants (13). Ce déficit de finition explique le mouvement majeur de la saison début janvier : l’acquisition du centre Ryan Johansen de Columbus, contre le jeune défenseur Seth Jones. Un échange de jeune stars en un-contre-un rarissime en NHL, mais qui a fonctionné des deux côtés. Johansen a signé 34 pts en 42 matchs, et 8 en playoffs. Le manager David Poile estime disposer enfin de son centre n°1.

L’étonnant, c’est que les stars de la saison régulière ont disparu des phases finales, Neal excepté. Les meilleurs joueurs ont été Colin Wilson, « monsieur playoffs ». Brillant l’an dernier, il a trainé sa misère en saison (64 matchs, 6 buts, 24 pts) mais en a compté 13 en 14 matchs lorsque cela comptait vraiment, en plus de briller en défense (+8). Mike Fisher a lui signé 5 buts et 7 pts, dont le but en triple overtime. Nashville a bouché ses deux lignes d’échec avec de nombreux jeunes, mais seuls Calle Jarnkrok et Viktor Arvidsson ont réellement pesé.

La défense, point fort traditionnel, a sans doute connu une passation de pouvoir. Le capitaine Shea Weber signe encore 20 buts et 51 pts, mais a déçu en rigueur défensive, avant d’être directement responsable sur les cinq buts encaissés face aux Sharks au match 7. Un constat d’échec criant, alors que son compère de ligne Roman Josi (14 buts et 61 pts) semble être devenu le n°1. Derrière, entre Mattias Ekholm, Ryan Ellis, le rugueux Barret Jackman et le rookie Anthony Bitteto, il y avait de quoi finir 12e défense de la ligue.

La clé du succès repose de toute façon sur les épaules de Pekka Rinne, à la saison assez moyenne selon ses standards. Son 90,8% d’arrêt reste assez bas, mais masque les arrêts difficiles qu’il a eu à effectuer tout au long de la saison et des playoffs remarquables, plombés par le dernier match.

Savant mélange de jeunesse et d’expérience, Nashville a franchi un palier et semble devenir un candidat crédible au titre. L’expérience acquise cette année pèsera sans doute pour continuer cette progression. L’engouement du public a été réel, illustré par un All-Star Game exceptionnel, presque devenu légendaire, et unanimement salué comme l’un des plus beaux de l’histoire. Oui, il y a des fans de hockey dans le Tennessee, et ce n’est qu’un début.

 

150px Islanders logo7e : New York Islanders 100 pts

Pour la troisième fois en quatre saisons, les Islanders de New York ont participé aux playoffs. Dans leur nouvelle arène du Barclay Center, les joueurs de Jack Capuano ont même signé leur meilleure performance depuis 1993 en effaçant les Panthers de Floride en six manches serrées. Thomas Greiss, héroïque dans les cages, permettait à son camp de gagner trois matchs en mort subite : le troisième, grâce au défenseur Thomas Hickey, le cinquième, avec le rookie Alan Quine en double overtime, et le sixième, portés par le capitaine John Tavares qui égalisait à 59’06 » et marquait ensuite en double prolongation.

Malheureusement, le deuxième tour fut beaucoup plus difficile. Après une victoire inaugurale, les Islanders perdaient les quatre matchs suivants face à Tampa Bay, dont deux en prolongations. Cela reste malgré tout la meilleure saison de la franchise en plus de vingt ans, et, malgré un ticket « Wild Card » arraché en fin de parcours, les Islanders ont figuré dans le top-8 de bout en bout.

L’équipe a affiché une belle homogénéité. John Tavares a bien sûr mené son camp en saison régulière (33 buts, 70 pts) comme en playoffs (6 buts, 11 pts en 11 matchs). Il a trouvé une bonne entente avec Kyle Okposo (22 buts, 64 pts), qui arrive cependant en fin de contrat.

Derrière, Frans Nielsen (20 buts) et Brock Nelson (26) ont eux aussi franchi le plateau des vingt réalisations. Les lignes d’échec ont produit, à l’image d’une quatrième ligne reconnue dans toute la NHL : Clutterbuck (15 buts), Martin (10 buts) et Cizikas (8 buts). Bien peu d’équipes peuvent compter sur un trio si efficace en quatrième ligne ! En revanche, le staff espérait bien plus de Nikolai Kulemin et Mikhail Grabovski, transparents, même si le premier a transformé son jeu en devenant un bon spécialiste défensif. L’intégration de jeunes, comme Ryan Strome, puis Shane Prince et Alan Quine, très en vue en playoffs, offre d’autres solutions.

Défensivement, Nick Leddy et Johnny Boychuk ont bien sécurisé les choses, sans avoir vraiment un profil de défenseur n°1. Un profil qui aurait pu coller à Travis Hamonic, mais le jeune arrière a moins convaincu, gêné par des problèmes personnels et qui souhaitait être échangé vers l’Ouest canadien en cours d’année. Il a patienté, mais les Islanders n’ont pas trouvé d’échange satisfaisant. La bonne surprise est venue de Thomas Hickey, ancien très haut choix de draft des Kings pris au ballotage il y a trois ans, et qui a assuré un temps de jeu solide, avant de mener tous les arrières en points en playoffs, participant notamment à deux buts en overtime au premier tour.

Tout cela n’aurait pas été possible sans une grande prestation dans les cages. Jaroslav Halak n’a pas confirmé et a fini par perdre sa place au profit de Thomas Greiss, auteur d’une saison remarquable : 41 matchs, 2.36 buts encaissés, 92,5% d’arrêts, et des performances similaires en playoffs. L’Allemand semble être devenu le numéro 1, encore faudra-t-il confirmer avec plus de départs.

Au final, New York, plutôt épargné par les blessures cette année, a sans doute su maximiser le potentiel de son effectif. Cela reste encore bien juste pour atteindre le dernier carré.

dallas6e : Dallas Stars (109 pts)

Les Texans ont réalisé une saison brillante. Après avoir manqué les playoffs en 2014-2015, Dallas a rebondi. Le départ canon (28-8-3) sur les trois premiers mois leur a permis de jouer au coude à coude avec Washington pour le trophée du Président toute la saison. Le coup de bambou subi en janvier leur coûte ce titre, mais les Stars obtiennent tout de même le titre à l’Ouest.

Les playoffs débutaient idéalement. Face à une équipe du Minnesota décimée par les blessures, les joueurs de Lindy Ruff s’emparaient des deux premiers matchs. Une avance qui leur permettait de résister au retour du Wild. Le match 6, complètement fou, validait le ticket pour le deuxième tour et a première série victorieuse en playoffs depuis 2008.

Le deuxième tour face à St. Louis s’annonçait comme un duel serré, les deux équipes se tenant à deux points en saison régulière. Après une première victoire, les Stars s’inclinaient deux fois de suite, dont une en prolongations, avant d’égaliser dans le temps supplémentaire. Les Blues remportaient le match 5 mais Dallas survivait en arrachant le sixième à l’extérieur. Malheureusement, l’avantage de la glace ne servait à rien et Dallas coulait au septième, 6-1.

Meilleure attaque de la ligue, Dallas a mis le feu grâce à son duo magique. Jamie Benn (41 buts, 89 pts, 2e de la NHL) et Tyler Seguin (33 buts, 73 pts) ont porté l’équipe et bénéficié, notamment en jeu de puissance, d’une année de rédemption de Jason Spezza (33 buts, 63 pts). La variété offensive était réelle, avec Sharp (20 buts) et sept attaquants au delà des dix buts, dont les jeunes Eakin (16), Janmark (15) et Sceviour (11). Antoine Roussel, toujours précieux dans son rôle et très populaire auprès du public, signe une excellente saison (13 buts, 29 pts, 123 minutes de prison). L’attaque n’a pas posé de problème cette année.

On ne peut pas en dire autant de la défense. Malgré le talent de Goligoski (37 pts) et l’explosivité de John Klingberg (10 buts, 58 pts), il y a eu des trous d’air terrible dans la base arrière. Jason Demers a fait un bien fou, mais les staff a cherché la bonne combinaison dans les autres paires, avec le recrutement de Johnny Oduya au cours de l’été, puis de nombreux tests : Nemeth, Johns, Oleksiak, Lindell, Jordie Benn… puis, l’échange de Kris Russel à la deadline, très peu convaincant.

Ceci dit, la défense n’a pas été aussi catastrophique qu’on veut bien le dire. La clé fut clairement le niveau assez médiocre des deux gardiens. Antti Niemi (2.67, 90,5%) et Kari Lehtonen (2.76, 90,6%) n’ont pas livré la marchandise au moment où il le fallait, avec des pourcentages indignes des ambitions de l’équipe en phases finales comme en saison régulière. Dans ces conditions, la tactique de Dallas apparait plutôt d’essayer de gagner 6-5 que 2-1, or, en playoffs, la mission devient difficile.

Tant que Dallas n’aura pas trouvé la réponse à cette équation, ses chances de titres resteront bien faibles. La défense est jeune et progressera, mais qu’en sera-t-il des deux gardiens à cinq millions chaque ?

Washington Capitals logo5e : Washington Capitals (120 pts)

Les attentes étaient considérables pour les Capitals de Washington. Après plus de dix ans dans la ligue, Alexander Ovechkin ne compte toujours aucune coupe Stanley. Les mouvements de l’intersaison (TJ Oshie, Justin Williams) ont fonctionné, pour la plus belle saison régulière de l’histoire de la franchise. Les Cap’s terminent avec 11 points d’avance sur le deuxième pour le trophée du Président, dominant la saison comme rarement. La dixième défaite ne survenait ainsi qu’en janvier !

Cette impression de survoler la ligue ne s’effaçait pas les playoffs venus, avec une prestation maîtrisée contre Philadelphie. Trois matchs écrasés, deux perdus de manière serrée – hold up signé Neuvirth – et un sixième gagné 1-0, montrant que l’équipe pouvait aussi remporter des matchs tendus.

Le recrutement paraissait avoir marché lorsque TJ Oshie donnait la victoire en prolongations du match 1. Malheureusement, Pittsburgh remportait les trois suivants, d’un but, dont un match 4 crucial, terminé en prolongations sur un but de Hornqvist. Victorieux du cinquième pour rester en vie, Washington s’arrache au match 6. Menés 3-0, les Capitals reviennent à 3-3 avec deux buts en troisième tiers (un but une passe de Williams), mais ce retour de nulle part s’arrête en début de prolongations sur un but de Bonino. Cinq des six matchs se seront joués à un seul but.

Comment critiquer la saison ? Alexander Ovechkin termine encore en tête du classement des buteurs (50), alimenté en caviars par Backström (20 buts, 70 pts). Mieux, le jeune Evgeni Kuznetsov a franchi un palier et terminé meilleur pointeur (20 buts, 77 pts). Williams (22), Oshie (26) et Chimera (20) ont passé le plateau des vingt buts. Marcus Johansson et Andre Burakovsky ont produit, montrant que les jeunes progressaient. Offensivement, rien à dire.

Défensivement ? Non plus ! Carlson (8 buts, 39 pts) a mené une solide base arrière. Les recrutements de Niskanen et Orpik (limité à 41 matchs) ont consolidé le jeu défensif pur. Dmitry Orlov, blessé toute la saison dernière, revenait plus fort (8 buts, 29 pts).

Et que dire de la saison de Braden Holtby ? Ses 48 victoires constituent un record de franchise et égalent le record de Martin Brodeur, de quoi lui valoir un trophée Vezina bien mérité. Il aura été encore plus fort en playoffs, signant 1,72 buts encaissés et 94,2% d’arrêts en douze matchs.

Tout était presque parfait. Cela s’est joué à rien. Mais ce rien reste une immense marche psychologique pour une équipe qui ne franchit toujours pas le deuxième tour des phases finales.

Les battus en finale de conférence

tampabay4e : Tampa Bay Lightning (97 pts)

Finaliste de la coupe Stanley 2015, Tampa Bay était placé parmi les favoris dans la conférence Est. Les attentes élevées des observateurs pesaient un peu sur l’effectif en début d’année, privé de Tyler Johnson (poignet, convalescent), Andrei Vasilevskiy (caillot sanguin) et Cédric Paquette. La victoire en ouverture, la première de l’histoire de la NHL à trois-contre-trois (but de Jason Garrison) n’était pas vraiment suivie d’effet. La « Triplet Line » de Kucherov, Johnson et Palat peinait à confirmer et les blessures tombaient petit à petit, forçant Jon Cooper à modifier son alignement chaque soir.

À tel point que l’équipe AHL disputa un jour un match avec seulement neuf attaquants, deux défenseurs complétant l’effectif ! Cette cascade de blessures permettait heureusement à Jonathan Marchessault de s’installer, mais le retour au complet, vers Noël, lançait une polémique majeure. Jonathan Drouin, mécontent de son temps de jeu, était renvoyé en AHL où il refusait de se rendre, réclamant alors un transfert. Suspendu par Steve Yzerman, il lançait un bras de fer mais le staff ne craquait pas : à la date limite des transferts, Drouin était toujours au club. Réinséré à sa demande en mars, le Québécois inscrivait neuf buts en dix matchs AHL, revenait en NHL et se montrait décisif en playoffs NHL (5 buts, 9 passes en 17 matchs).

Deuxième de la division Atlantique, Tampa Bay arrivait en playoffs sans son pilier défensif Anton Strålman, blessé, et sans Steven Stamkos, victime à son tour d’un caillot sanguin.

La profondeur de banc jouait à plein et le Lightning écartait facilement Detroit (4-1) puis les Islanders (4-1), arrivant très frais pour la finale de conférence contre Pittsburgh… sans Ben Bishop. Blessé dès le premier match, il laissait la cage à Andrei Vasilevskiy. Le jeune Russe remportait le premier, perdait le deuxième (Crosby, après 40 secondes de prolongations) et le troisième. La vitesse du Lightning faisait jeu égal avec celle de Pittburgh, et les attaquants exploitaient quelques hésitations du jeune Matt Murray pour remporter les matchs 4 et 5 sur le score de 4-3, le dernier en prolongations (Johnson, 1ère minute). A une victoire de la finale, Tampa Bay pliait 5-2 à domicile et luttait pied à pied au septième. Steven Stamkos tentait un retour improbable, mais un doublé du rookie Bryan Rust envoyait les Penguins en finale (2-1).

Tampa Bay n’aura pas bénéficié de la même attaque explosive que l’an dernier, la faute aux soucis physiques. Nikita Kucherov aura été irréprochable (30 buts, 66 pts et 11 buts, 19 pts en playoffs). Le Russe apparaît comme le grand gagnant de l’année, juste avant la fin de son contrat… Ses compères habituels auront connu plus de blessures et moins produit. Palat (16 buts, 40 pts, 10 pts en playoffs) et Johnson (14 buts, 36 pts, 17 pts en playoffs) auront tout de même répondu présent en phases finales. La régularité de Killorn, la finition de Stamkos (36 buts), les progrès de Namestnikov (35 pts) encouragent, mais on attendait plus de Callahan (28 pts, et seulement 4 en playoffs) et Filppula (31 pts, 7 en playoffs dont un seul but). Les vétérans n’ont pas porté l’équipe.

La défense a tourné autour d’un Victor Hedman plus que jamais candidat au Norris. Le Suédois compile 47 pts (10 buts) et en marque 14 en playoffs. Son partenaire Strålman a beaucoup manqué en playoffs, revenant un peu diminué pour la dernière série. Garrison et Sustr restent deux joueurs utiles dans leur rôle, alors que Matt Carle a disparu des écrans radars, finissant les phases finales en tribunes.

Ben Bishop aura donc tenu son équipe toute la saison, signant 2.06 buts encaissés et 92,6% d’arrêts, pour une place de finaliste au Vezeina. Il a même réussi à élever son niveau en playoffs (1.86, 93,9%) et sa blessure a véritablement fait basculer la série contre Pittsburgh.

Tampa Bay apparaît comme l’équipe de demain. Yzerman a réussi le tour de force de resigner presque tous ses cadres avant le 1er juillet. L’équipe sera quasi inchangée en 2016-2017 et sera à nouveau grande favorite à l’Est.

st louis blues 150x1503e : St. Louis Blues (107 pts)

Une saison mi-figue, mi-raisin pour la franchise du Missouri… La saison régulière fut encore une fois d’excellente qualité. Les Blues ont lutté jusqu’au bout pour le titre de la conférence Ouest, battus de justesse par Dallas. La saison fut notamment marquée par une série de quatre blanchissages consécutifs en mars, pour seulement la onzième fois de l’histoire de la NHL.

En playoffs, les Blues affrontaient une nouvelle fois leur némésis, Chicago. Eliminé régulièrement par les Hawks, St. Louis a pris sa revanche cette année, mais non sans mal. Victorieux 1-0 au premier match en prolongations, les Blues perdaient le deuxième avant de remporter les deux suivants à l’extérieur. Encore une fois, les Blues se montraient incapables de tuer la série et perdaient le cinquième à la maison en double overtime, puis coulaient au sixième, 6-3. Finalement, tout se jouait au septième match, où l’avantage de la glace fit enfin la différence : 3-2, but de Brouwer en troisième tiers, après avoir gaspillé un 2-0.

Le deuxième tour fut du même calibre face à Dallas. Défaite au premier match, victoires aux deux suivants, puis défaite en prolongations du match 4. Le bras de fer se poursuivait jusqu’au septième match, que les Blues gagnaient brillamment, 6-1.

St. Louis tombait sur un os en finale de conférence. Les Sharks, expérimentés mais pas plus en réussite en playoffs, dominaient nettement la série. Après une victoire inaugurale, les Blues se faisaient étriller 4-0 et 3-0 aux deux suivants, sans jamais trouver la clé. Le sursaut du match 4 (6-3) s’effaçait et l’indiscipline chronique coûtait très cher (6-3, 5-2).

La saison laisse donc cette impression mitigée de meilleure saison de l’histoire du club, tout en échouant encore à atteindre la finale. Pourtant, les joueurs de Ken Hitchcock disposaient de sérieux atouts.

Une attaque de feu, tout d’abord, menée par Vladimir Tarasenko, auteur de 40 buts (74 pts) et très solide en playoffs (9 buts, 15 pts), jusqu’à ce qu’il soit complètement muselé par les Sharks. Alex Steen (52 pts), Paul Statsny (49 pts), David Backes (45 pts) ont tous produit tour à tour…. mais pas vraiment en phase finale, comme d’habitude. À ce petit jeu, le jeune Robby Fabbri apparait comme le symbole de l’équipe de demain, avec une saison régulière prometteuse (18 buts, 37 pts) et des playoffs de feu (15 pts). Le vétéran Troy Brouwer (39 pts) a lui aussi dépassé les attentes en phase finale, grâce à sa combativité (8 buts, 13 pts).

La profondeur offensive des Blues est réelle, mais cette dispersion reste marquée par beaucoup d’inconstance. On attend mieux en permanence de certains joueurs, peut-être vieillissants… Plusieurs joueurs sont en fin de contrat et cela laisse une impression de fin de cycle.

Fort heureusement, la brigade d’arrières figure parmi les meilleures de la ligue. Kevin Shattenkirk (44 pts), Alex Pietrangelo (37 pts) et Jay Bouwmeester (19 pts) ont reçu l’aide d’un rookie au parcours atypique, Colton Parayko. Grand gabarit et doté d’un très bon tir, Parayko a compilé 33 pts et mené l’équipe avec un +28. Mieux, il signe 7 pts en playoffs, montrant qu’il avait largement sa place dans le top-4. L’autre rookie Joel Edmundson, a lui aussi bien figuré : la relève est déjà là.

St. Louis s’est appuyé sur un très bon duo de gardiens, qui ont joué à peu près autant. Jake Allen (2.35, 92%) et Brian Elliott (2.06, 93%) ont maintenu des statistiques minilistes, ce dernier signant même le meilleur pourcentage d’arrêts de la ligue. Malheureusement, ils ont moins convaincu en playoffs, notamment Allen.

Au final, St. Louis a peut-être franchi un cap psychologique en passant deux tours et en sortant Chicago. Il y a beaucoup de bonnes choses dans cette équipe, mais aussi des failles à corriger. L’équipe a été prise de vitesse par San José, et a donné le bâton pour se faire battre en concédant une cascade de pénalités. L’effectif devrait encore être ajusté au cours de l’été pour atteindre enfin le Graal.

 

Les finalistes

lgo nhl san jose sharks2e : San José Sharks (98 pts)

Enfin ! Pour sa vingt-cinquième saison en NHL, la franchise des Sharks de San José a atteint la finale de la Coupe Stanley. Des années de railleries se sont envolées avec ce parcours convaincant jusqu’à la finale… Pour la première année à la tête du club, Peter De Boer perd donc sa deuxième finale en carrière (New Jersey, 2012) mais a su trouver l’alchimie entre jeunes et anciens. Le nouveau système tactique a mis du temps à se mettre en place. Les trois premiers mois se sont révélés poussifs, mais l’équipe a pris feu en janvier et tout emporté sur son passage. San José affiche le deuxième meilleur bilan entre janvier et avril derrière… Pittsburgh, vainqueur en finale.

Le parcours en phase finale a été presque parfait. Déterminés à effacer l’humiliation de 2014, les Sharks ont survolé leur série face à Los Angeles (4-1). Contre Nashville, cela aura été plus difficile que prévu, mais le large succès au match 7 prouve que le vainqueur ne faisait guère de doutes. Contre St. Louis, la vitesse et l’efficacité du jeu de puissance ont fait la différence (4-2). Mais en finale, les Penguins se sont montrés bien plus rapides, réalistes et solides dans les duels. Les Californiens n’ont jamais vraiment trouvé la mesure, privés de Tomas Hertl, blessé. Un petit manque de banc, sans doute…

Offensivement, l’armada des Sharks a fait preuve d’une sacré variété. Le vétéran à barbe longue, Joe Thornton, a retrouvé son meilleur niveau. À 36 ans, il termine meilleur marqueur (82 pts) et distribuant les caviars (63 assistances). Souvent critiqué en playoffs, il a cette année répondu présent, avec 21 pts, dont 18 assists. Passeur génial, Thornton a permis au capitaine Joe Pavelski de signer 78 pts, dont 38 buts, et 14 buts (23 pts) en 24 matchs de playoffs. Un finisseur redoutable autour de la cage et un roi des déviations. Le duo a été rejoint à mi-saison par Tomas Hertl, et le jeune Tchèque a alors pris feu. Il termine avec 21 buts et 46 pts, record de carrière, tournant à un point par match dans la dernière ligne droite.

La deuxième ligne a brillé, autour de Joel Ward, recrue précieuse (21 buts, 43 pts), notamment en playoffs (7 buts). Patrick Marleau (25 buts, 48 pts) et surtout Logan Couture (36 pts en 52 matchs) ont eux aussi joué un grand rôle. Le réveil des Sharks en janvier provient en grande partie du retour de blessure de Couture, monstre dans les deux sens du jeu. Le jeune centre a élevé encore son niveau en phases finales, terminant meilleur marqueur des playoffs (10 buts, 30 pts). Les révélations Joonas Donskoi et Chris Tierney ont enfin offert un troisième ligne dangereuse, mais malheureusement, la quatrième n’a pas suivi, et là réside sans doute la supériorité des Penguins.

La défense s’est appuyée sur un excellent top-4. Protégé par Paul Martin, Brent Burns s’est mué en finaliste du trophée Norris, signant une saison aussi monstrueuse que sa barbe (27 buts, 75 pts). Un slap dévastateur, une vision du jeu hors norme, en font un défenseur complètement atypique, capable de joueur aussi bien ailier droit ! Marc-Edouard Vlasic continue pour sa part de figurer parmi les défenseurs les plus sous-estimés de la ligue. Aux côtés de Justin Braun, il a muselé successivement la ligne Kopitar, la ligne Forsberg et celle de Tarasenko, avant de créer des misères à Crosby… sans parvenir à le bloquer complètement. Le souci est venu de la troisième paire, où Dillon et Polak ont affiché quelques lacunes.

Dans les cages, Martin Jones se voyait enfin offrir un poste de numéro 1. L’ancien remplaçant de Quick a justifié ce statut avec une saison convaincante (2.27 buts encaissés, 91,8% d’arrêts), mais fut spectaculaire en playoffs, portant à bout de bras son équipe, notamment en finale (2.16, 92,3%). L’acquisition à court terme de James Reimer au détriment d’Alex Stalock a fait du bien, l’ex-Leaf se montrant bien plus solide et offrant des points précieux en fin de saison (6-2-0, 1.62, 93,8% en 8 matchs).

Au final, le baroud d’honneur des « vieux » Thornton et Marleau – voire Martin et Ward – aura échoué sur le fil. Mais l’effectif ne devrait guère changer cet été, hormis l’arrivée d’un ou deux jeunes talents. Les Sharks ont peut-être encore une petite fenêtre pour offrir le titre à ces légendes…

150px Penguins de Pittsburgh.svg1er : Pittsburgh Penguins

Les Penguins ont donc remporté leur quatrième coupe Stanley, mais il faut bien dire que, en décembre, cette idée apparaissait hautement improbable. Après deux premiers mois honorables, l’équipe s’est écroulée à l’approche des fêtes avec une fiche de 5-7-2 en décembre. Le bilan total de 15-10-3 au 12 décembre est fatal à l’entraîneur Mike Johnston, qui n’arrive pas à trouver la bonne carburation, à l’image d’un Sidney Crosby aux statistiques si basses que certains articles anticipent un déclin prématuré…

L’arrivée de Mike Sullivan sur le banc change complètement la donne et, sur la deuxième moitié de saison, les Penguins affichent le meilleur bilan de toute la ligue. Deuxièmes de leur division avec 104 points, ils ne tremblent pas face aux Rangers (4-1) puis sortent le leader Washington, dans un énième duel Crosby-Ovechkin (4-2). La finale de conférence contre Tampa Bay est épique (4-3), mais à chaque tour, les Penguins dominent leur sujet, imposant leur style de jeu basé sur la vitesse et quatre lignes prolifiques. Crosby est en mission et le trio Hagelin-Bonino-Kessel est intenable, renversant les Sharks en finale (4-2).

En dépit d’un début de saison transparent, Crosby termine donc meilleur marqueur de son équipe (85 pts, dont 36 buts) et a littéralement porté Pittsburgh de décembre à juin. Il signe aussi 19 pts en playoffs, recevant le trophée Conn Smythe, qu’un Kessel aurait tout autant mérité (10 buts, 22 pts en playoffs). Kessel donc (59 pts), arrivé au 1er juillet, mais aussi Malkin (58), Hörnqvist (51) et Kunitz (40) auront joué un rôle important toute la saison. Les échanges ont beaucoup joué, l’arrivée de Hagelin en janvier boostant la troisième ligne, décisive en playoffs.

Cete variété offensive est aussi venue des jeunes, montés d’AHL en même temps que Mike Sullivan. L’émergence de Bryan Rust, Tom Kühnhackl et Conor Sheary a donné quatre lignes rapides et explosives. Ce qui a permis de bien compenser les blessures à long terme de Fehr, Bennett et Dupuis, lequel à été contraint à la retraite.

La défense n’a pas été en reste. Derrière un Kris Letang rampe de lancement (67 pts), les autres défenseurs ont joué la sécurité. Cole et Dumoulin n’ont ainsi pas marqué le moindre but en saison régulière, avant de compter trois buts à eux deux en playoffs. Määttä, limité à 67 matchs (19 pts), le vétéran Lovejoy (10 pts) n’ont guère marqué. Les blessures ont permis de voir Derrick Pouliot, l’un des grands espoirs de l’équipe. Mais il aura fallu attendre les échanges pour acquérir Trevor Daley et Justin Schultz pour disposer enfin d’un jeu vers l’avant plus rapide.

La grande question des Penguins venait des cages. Marc-André Fleury a toujours été critiqué, en dépit de deux finales de coupe Stanley en début de carrière. Il signe pourtant une très bonne saison encore (58 matchs avec 2,29 buts encaissés, 92,1% d’arrêts). Mais le héros de la saison s’appelle Matt Murray. Le rookie n’a disputé que 13 matchs de saison régulière, mais était en feu pendant la blessure de Fleury en fin de saison. Blessé à son tour, il a laissé la place à Jeff Zatkoff pour deux matchs avant de reprendre le flambeau pour porter Pittsburgh au titre (2,08 et 92,3%). Autant dire que le staff risque d’avoir à effectuer un choix à l’approche de Las Vegas et de la draft d’expansion…

Pittsburgh a donc rebondi après un début de saison poussif. Le jeu de transition rapide et les fusées offensives auront fait la différence : équipe très forte en possession de palet, les Penguins ont dominé leurs adversaires assez nettement en phases finales et méritent amplement leur titre.

 

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Nicolas Leborgne

Accrédité pour les Mondiaux IIHF depuis 2014, Nicolas Leborgne a couvert plus de 300 matchs de Championnats du monde hommes et femmes. Depuis 2001, il écrit sur la NHL et les Mondiaux juniors.

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