Chris Chelios a 60 ans aujourd’hui ! Une nouvelle qui suffit à donner un coup de vieux. Avant que Jagr ne redéfinisse les critères du genre humain, c’était lui, le symbole de la longévité dans le hockey moderne. Et ce n’est pas parce qu’il s’était économisé. C’était un compétiteur farouche, totalement concentré sur le jeu à chaque présence.
Cette philosophie, c’est lui qui en parle le mieux dans sa biographie officielle : « Il n’y a pas d’amis dans une série de play-offs. C’est la survie du plus apte. Je ne parle pas de donner coup de coude dans la tête ou de viser le genou. Cela peut causer une blessure à long terme. Je parle d’un coup de crosse stratégique. Pour moi, un cinglage sur la main ou un doigt cassé n’étaient rien. Cela faisait partie du jeu. Les mains cassées guérissent. Les doigts guérissent. La douleur ne perdre ne guérit pas. […] C’est vrai que je suis entré dans le vestiaire des Blackhawks de Chicago entre deux périodes et que j’ai demandé qui allait casser le bras de Brett Hull. […] Je n’avais pas besoin de haïr les gens pour les blesser. Hull et moi étions bons amis, mais il comprenait ça à propos de moi. Il ne l’aimait pas mais il le comprenait. Hull était toujours inquiet que je le blesse, et j’aimais qu’il en soit ainsi. »
Vous aussi, comme Brett Hull, peut-être n’aimerez-vous pas Chris Chelios en lisant cette biographie. Mais à coup sûr, vous le comprendrez mieux. C’est un joueur qui a marqué son époque, et même plusieurs…
De l’Australie à la Californie, de Sarajevo au Japon, attachez vos ceintures pour suivre un parcours aussi étonnant que sa personnalité. Voici la biographie de Chris Chelios.