Il y a 25 ans, un coup de tonnerre frappait le hockey européen. Les titres continentaux avaient été monopolisés depuis l’origine par les quatre grands pays de hockey. L’arrêt Bosman rebattait les cartes, mais la surprise n’en était pas moins totale. Nous retraçons pour vous les moments-clés de cette EHL 1997/1998.
La deuxième édition de l’EHL n’était pas remportée par une des grandes villes invitées à la première édition (jouée parallèlement à la Coupe des champions), mais par une petite ville autrichienne de 30 000 habitants, Feldkirch. Cette équipe qui s’était inclinée contre Rouen deux ans plus tôt en finale de la Coupe des ligues européennes surprenait le champion tchèque Vsetín lors du tournoi final à domicile, avant la grande finale contre le Dynamo Moscou.
Le représentant français Amiens, qui remplaçait le champion Brest auto-dissous, ne vivait pas la même belle histoire. La découverte du haut niveau européen fut rude, à Zoug, au Coliseum contre le Lada Togliatti puis contre Vsetín. Le voyage le plus mémorable restait encore à faire, un voyage au fin fond de la Russie pour un étonnant match à Togliatti.
Une autre sensation avait eu lieu au premier tour, avec un club ayant encore moins de joueurs nationaux que Feldkirch : le « parvenu » Manchester créait l’exploit à Prague face au Sparta, avant de recevoir les Tchèques dans sa fascinante aréna de 17000 places, qui constituait alors un monde jamais vu. La finale de ce groupe n’était donc pas celle que l’on pensait, mais bien un Dynamo-Manchester.