Une information provenant de la fédération, lors du Média Day du 5 septembre,
La fédération française propose à l’IIHF d’organiser le Mondial 2028 à Paris. Tout en utilisant aussi les structures de l’ASVEL à Lyon !
En ce qui concerne la salle lyonnaise, qui accueille 12 500 spectateurs pour le basketball, la FFHG s’appuierait sur Synerglace pour y installer un tapis de glace.
L’IIHF donnerait sa décision en 2024, c’est-à-dire demain. Après avoir envisagé un projet commun avec la Grande-Bretagne (qu’il connaît bien pour y avoir fait carrière comme directeur du Millenium Dome de Londres), le président de la FFHG Pierre-Yves Gerbeau a abandonné ce qui aurait été un « beau ticket marketing » pour finalement décider d’y aller seul. Le choix de partir seul sur cette candidature repose aussi beaucoup sur le modèle économique du Mondial. En effet, celui-ci repose beaucoup sur les demi-finales et finale qui avaient été laissées à Cologne en 2017.
2018 est un créneau idéal comme test olympique deux ans avant les Jeux Olympiques d’hiver de 2030. Le projet de candidature française aux JO a fait l’objet d’un déjeuner au plus haut niveau il y a un mois entre le président de la République, les présidents des deux régions concernées (AURA pour la neige et PACA pour la glace) et le président du CNOSF. Selon Pierre-Yves Gerbeau, les Mondiaux puis les JO deux ans plus tard, « ce serait kiffant ». Il rajoute : « il faut une ambition à moyen terme et de grands projets pour avoir une bonne vision du hockey français ».
Dix ans après les mondiaux 2017 organisés conjointement avec l’Allemagne (Cologne), cette candidature est un beau challenge pour les années à venir, car franco-française. Et potentiellement une nouvelle chance de promouvoir le hockey français lors de cet événement. Bien entendu, si la France est choisie. La Norvège n’est plus dans la course avec sa fédération endettée qui vient d’arrêter toutes les activités de ses équipes nationales pour les trois prochains mois. Reste possiblement le Kazakhstan.
Les autres sujets majeurs évoqués lors de la conférence de presse de la FFHG :
– les records d’affluence en Ligue Magnus et dans les quatre divisions alors que d’autres fédérations ont mal récupéré du Covid
– le recrutement d’un expert en médias pour lancer un appel d’offres incluant la diffusion de la Ligue Magnus sur une chaîne nationale à partir de 2024, après la dernière année du contrat Fanseat
– la soirée des Trophées organisée le soir même salle Wagram (où le handball avait organisé une cérémonie similaire). Le président de la FFHG l’a présentée comme un « test » qui serait « reproduit si ça marche bien » et si l’investissement vaut le coup pour les clubs (10 places ont été attribuées par club mais tous n’ont pas rempli ce quota). On notera qu’au détour d’une phrase Pierre-Yves Gerbeau a glissé qu’à l’heure actuelle « la ligue professionnelle coûte de l’argent à la fédération ». Si ce gala devient pérenne, il sera organisé juste à la fin de la saison régulière, dans le créneau avant les play-offs, afin que les joueurs soient présents. Le meilleur marqueur François Beauchemin et le meilleur espoir Dylan Fabre – qui prépare sa saison en Finlande – ne pourront pas être là.