Pour la première fois depuis 2002 avec Besançon, un club de Division 1 accède à la finale de Coupe de France. Mais si l’équipe « Cendrillon » avait reçu à l’époque, Dunkerque découvre cette fois un autre monde avec l’Accor Arena de Bercy, dans laquelle il ne faudra pas que les Corsaires soient trop impressionnés. En face, un géant, le tenant du titre Grenoble, qui arrive avec toute son expérience de l’évènement.
La qualification d’une formation de division inférieure n’a pas nui à la popularité de la finale, bien au contraire. Les 13 877 places ont été toutes vendues depuis une semaine, et les sièges dans la tribune réservée aux supporters dunkerquois ont été revendus en quelques heures par le club nordiste, assailli de demandes. Nous sommes deux jours après l’ouverture du Carnaval de Dunkerque et on peut compter sur les Nordistes pour mettre une ambiance de folie, même si elle doit moins se ressentir dans une enceinte aussi grande qu’à la patinoire Michel-Raffoux.
Numéro 2 derrière Léo Bertein en championnat mais titulaire en Coupe de France où il a qualifié son équipe par plusieurs exploits, Adrien Vazzaz prend place dans les cages dunkerquoises. Dans le camp grenoblois, les deux internationaux potentiels recrutés à l’intersaison, Charles Schmitt et Loïc Farnier, sont en tribunes : on leur a préféré les jeunes joueurs passés par la formation du club comme Timothé Quattrone et Julien Munoz.
L’ovation à l’entrée sur la glace des Corsaires n’est qu’un avant-goût. Dès le début du match, les supporters de Dunkerque se mettent à chanter en chœur, comme on l’a jamais entendu à Bercy depuis 2008. Une tribune entière qui chante, avec une fanfare qui sert d’accompagnement, c’est autre chose ! On en vient à regretter la sono qui envoie de la musique pendant les pauses et gâche l’ambiance sonore plus authentique.
Sur la glace aussi, Dunkerque est présent. À la troisième minute, le défenseur Martin Poirier monte à l’offensive et décale du revers Parker Colley qui voit le palet passer sous lui au poteau gauche avec la cage grande ouverte ! Le jeu change de côté, Adel Koudri gagne l’engagement en zone offensive et le palet circule jusqu’à Aurélien Dair qui marque d’un lancer axial de la ligne bleue. Adrien Vazzaz ne pouvait rien faire en raison de l’écran parfaitement posé par Sacha Treille (0-1, photo ci-dessous).
Dunkerque n’a même pas le temps de ruminer ce coup du sort. Sur la mise au jeu, Bradley Stonnell envoie au fond. Le gardien grenoblois Jakub Stepanek va chercher le palet derrière sa cage et, voyant Colley arriver sur lui, passe dans son dos… où se trouve Chris Klack. Celui-ci passe à Colley qui ne manque cette fois pas l’occasion de repiquer au premier poteau avant que le portier tchèque n’ait pu se replacer.
Après une attaque dunkerquoise, au cours de laquelle Timon Davranche est décalé en haut du cercle gauche pour un slap un peu écrasé, Corentin Cruchandeau écope de la première pénalité (faire trébucher). Sur l’avantage numérique, l’interception de Colley est évitée de justesse à la ligne bleue défensive et Alexandre Lavoie remonte le palet dans l’axe. Le Canadien prend un slap en entrée de zone et vient récupérer son propre rebond, même si Adrien Vazzaz semble se plaindre d’une obstruction d’un Grenoblois passé devant lui (1-2). en fait, il a perdu son masque un fois le palet rentré dans les filets (photo ci-dessous).
Bradley Stonell est pénalisé à son tour pour un cinglage en zone offensive. Adrien Vazzaz referme les jambes sur un lancer de la bleue de Kyle Hardy mais le palet glisse et s’immobilise dans son dos, comme le signalent les cris dans le public. Adam Young est le premier à réagir pour dégager avant de se heurter à Sacha Treille qui arrive dans la zone du gardien et provoque une marée humaine (photo plus bas).
C’est alors Damien Fleury qui marque, à bonne distance de cette mêlée. Jonathan Lafrance utilise son challenge et les arbitres revoient les images mais elles sont coupées sur l’écran géant, ce qui agace les supporters dunkerquois. Le but est accordé (1-3) et le coach prend donc deux minutes pour retard de jeu. Point positif pour les Corsaires : il s’agira de la première pénalité qu’ils tuent, même s’ils laissent toujours Sacha Treille prendre ses aises dans le slot.
Adrien Vazzaz se fait une dernière frayeur en captant mal un tir dévié d’Aurélien Dair qui part encore dans son dos. Il essaie de poser la mitaine dessus sans y parvenir mais ses défenseurs parviennent à se dégager tant bien que mal.
La deuxième période débute par une attaque grenobloise. Une relance via la bande est récupérée par Joseph Broutin qui effectue une passe transversale vers Pierre Vervoort, isolé en haut du cercle droit dans une position symétrique à celle de Davranche au premier tiers. La différence est que son slap est parfait, puissant et à mi-hauteur, pour transpercer Stepanek (2-3).
Dunkerque retourne aussi sec en zone offensive, avec un tir de Klack à côté, mais attention à ne pas s’enflammer. Joe Winkelmann se fait voler le palet par Flavian Dair qui part en contre-attaque et échoue sur Vazzaz.
C’est une action installée qui permet à Grenoble de reprendre de l’air. Sacha Treille et Adel Koudri échangent le palet derrière la cage, il ressort en haut d’enclave vers Jere Rouhiainen dont le lancer rasant trompe Vazzaz entre les jambes (2-4). Le but ne semble pas démoraliser la tribune dunkerquoise qui entonne la « Ballade des gens heureux » !
Le score s’alourdit tout de même avec un cinquième but concédé par Vazzaz qui couvre mal son poteau face au tir en angle très fermé de Flavian Dair sur un engagement gagné par Matias Bachelet (2-5). On sent alors que les Grenoblois tombent dans une certaine facilité, persuadés qu’ils sont que le match est gagné. Leur discipline, impeccable jusqu’ici, sera la première à en pâtir.
La crosse haute d’Adel Koudri offre à Dunkerque sa première supériorité numérique, mais elle tarde à se déployer après les dégagements de Pivtsakin et de Crinon. Quand elle s’installe enfin, Joe Winkelmann prend trois lancers sur son côté gauche, mais ils manquent de précision, voire de puissance, pour vraiment inquiéter un Stepanek serein à la visibilité bien dégagée.
Sur le second jeu de puissance nordiste, après une crosse haute de Kyle Hardy, on voit bien Antoine Torres s’efforcer de masquer le gardien, sans qu’un lancer suffisamment appuyé ne vienne concrétiser cette bonne intention. La différence physique entre les deux équipes reste criante. pourtant, au retour à 5 contre 5, et quelques secondes seulement avant la fin de période, Parker Colley vient prendre un tir côté droit, Winkelmann insiste au rebond… et Colley conclut dans la cage ouverte (3-5). De quoi regonfler le moral et les voiles des Corsaires avant le retour au port.
Le troisième powerplay de Dunkerque, dès le début du troisième tiers pour une crosse haute de Deschamps, est tout aussi impuissant. Et c’est bien cela – et presque seulement cela – qui fait la différence dans ce match.
Les Grenoblois s’installent ensuite en zone dunkerquoise, où ils semblent un peu trop profiter de l’ambiance. Ce n’est pas donner à tout le monde de patiner joyeusement sous l’air d’une fanfare qui enchaîne « Où sont passés les tuyaux » et « Sans chemise sans pantalon ». Peut-être se croient-ils au bal populaire…
Les supporters des Brûleurs de Loups se demandent surtout où est passée leur équipe dominante, si quelqu’un connaît le bon tuyau… Dunkerque monte sur la grande échelle en plaçant encore une contre-attaque, Parker Colley mène comme toujours l’offensive et Lubomir Dinda ne manque pas le rebond à mi-distance dans l’axe (4-5).
Il n’y a plus qu’un but de retard pour les Corsaires qui retournent à l’abordage. Le vétéran Damien Fleury sort alors son équipe d’un très mauvais pas en partant en contre-attaque dans le dos des défenseurs et en décalant parfaitement Nicolas Deschamps qui reprend au poteau le plus proche avant le déplacement latéral de Vazzaz (4-6).
Jonathan Lafrance fait sortir son gardien mais Alexandre Lavoie vient mettre fin au suspense dans la cage vide (4-7).
Le score à 5 contre 5 de cette finale est de 4-4. Grenoble a fait la différence sur son powerplay. Dunkerque, déjà peu outillé en défense pour protéger son slot en division 1, n’avait aucune solution pour en sortir le spécialiste Sacha Treille. L’écart de niveau s’est aussi ressenti dans la qualité technique des passes, qui n’ont pas permis à Dunkerque de profiter de certaines bonnes situations, que ce soit en attaques rapides ou sur les supériorités numériques.
Les supporters de Dunkerque chantent « On est chez nous » à la fin du match, et il y a du vrai là-dedans. On n’a jamais vu une telle cérémonie à Bercy. Les Corsaires sont célébrés comme des vainqueurs devant leur kop, ce qui éclipse la cérémonie de remise de la coupe. Les Grenoblois attendent que la tribune nordiste ait fini de chanter pour qu’on leur remette le trophée ! On se demande presque qui était le vainqueur ce soir.
MVP de la finale : Damien Fleury (Grenoble)
(photos Emmanuel Giraudeaux et Philippe Crouzet)
Réactions d’après-match
Franck Vanwormhoudt (président du HG Dunkerque) : « C’est une belle performance. Au troisième tiers, on est revenus, on n’a jamais lâché, on a mis du suspense. Je suis fier des joueurs et du staff qui ont bien préparé cette finale. On a donné une belle image du club et de la ville. Le Président de la communauté urbaine et le Maire étaient là, ils nous ont promis l’agrandissement de notre patinoire. Ce match est une étape. Oui, nous avons déposé un dossier d’accession, mais j’ai peur qu’on ait du mal à digérer cette finale. Déjà, le match de samedi contre Épinal s’annonce compliqué, même si j’espère me tromper. Ce n’est pas trop le budget nécessaire en Magnus qui m’inquiète, mais on est limité par nos 1437 places alors qu’il nous en faudrait 2000 ou 2500, et des salons réceptifs. Elle a été construite en 2019, mais elle est déjà trop petite, cela fait deux ans qu’on joue à guichets fermés. On n’a plus de places pour les VIP, on doit les mettre en liste d’attente. C’est vital pour aller plus haut. Dunkerque, on a rempli toutes les loges de Bercy. De nouveaux partenaires vont arriver, il faut juste pouvoir les recevoir. »
Clément Thomas (capitaine de Dunkerque) : « Je n’appréhende pas ça comme les jeunes, j’ai de l’expérience. Des moments comme ça, c’est magique. On sent qu’il y a la place, on perd le match sur des détails. On n’a pas mis assez de présence devant le but, ils ont des gros gabarits. Alors qu’on domine pendant cinq-six minutes, on prend le sixième but un peu à contre-courant, ça nous coupe les pattes. Ce sont les détails qui font la différence, on voit la marche qui reste à gravir. On voulait la soulever, on y croyait réellement. Nous, on a l’habitude de cette ambiance, on a ça chez nous tous les samedis, c’est un vrai septième homme. Quand on a 2500 personnes qui poussent derrière, excusez-moi du terme, c’est vraiment bandant. »
Adrien Vazzaz (gardien de Dunkerque) : « Je suis fier d’avoir participé à l’évènement mais j’aurais pu faire mieux. On a vécu quelque chose d’incroyable. On aurait préféré gagner la coupe, mais ces moments resteront gravés toute notre vie, ça vaut davantage qu’une médaille d’or. Ce n’est que du bonheur. On prend deux pénalités, on se fait prendre tout de suite. Il ne manque pas grand-chose, un arrêt de plus après l’engagement. La prochaine fois, on reviendra avec plus de conviction. On aurait voulu ramener la coupe à Dunkerque, il y a forcément de la déception. Je n’ai pas réussi à faire la même chose que les fois d’avant, je vais apprendre de mes erreurs. […] Sacha Treille, on n’a pas l’habitude de voir ça en D1, c’est un peu relou. »
Jonathan Lafrance (entraîneur de Dunkerque) : « Je suis fier du match, de ce parcours. Ça fait chaud au cœur, les partisans sont incroyables. Ils nous suivent toute la saison, ils ont le club à cœur comme nous. En tant que compétiteur, je suis déçu de perdre, mais on a fait un bon match, intense pendant soixante minutes. Adrien [Vazzaz] nous a amenés ici, il a fait de gros matches contre Cergy, Angers et Chambéry, même si ç’a été plus difficile pour lui aujourd’hui. […] Une finale de coupe, ce n’est pas tous les entraîneurs qui peuvent la vivre. C’est ma deuxième saison comme entraîneur-chef, je peux me compter chanceux. J’espère que j’aurai l’occasion d’en connaître d’autres. »
Kyle Hardy (défenseur de Grenoble) : « Il y avait beaucoup de pression sur nous mais c’était une bonne équipe en face, ils ont profité de nos erreurs. Ce n’est pas notre meilleur match mais on va prendre la victoire. Il fallait rester devant, essayer de ne pas paniquer même dans les situations dures et je pense qu’on a bien géré à la fin du match. »
Jere Rouhiainen (défenseur de Grenoble) : « Ce n’est jamais facile, une finale, peu importe qui joue contre vous. Quand on joue la finale ici, il y a différentes sortes d’émotions, et elles vous donnent tant d’énergie donc ce n’est pas facile… Quel que soit l’adversaire, c’est toujours un match serré. Il faut juste garder le contrôle et continuer à jouer jusqu’à ce que les 60 minutes soient passées. C’est tout, on ne peut s’arrêter de jouer à aucun moment, c’est un peu ce qu’on a fait à un moment et c’est pourquoi ils ont réussi à revenir si près. Mais finalement on a fait le job jusqu’au bout et on a gagné. On a eu un très bon power-play tout le temps cette saison, et il a bien fonctionné aujourd’hui donc c’était très important pour nous. »
Jakub Stepanek (gardien de Grenoble) : « Je ne m’attendais pas à un match facile, j’aurais dû savoir à l’avance que ça allait être ce genre de match. Je n’étais pas surpris mais si je suis honnête, c’était plus difficile que l’année dernière contre Gap où le score était de 2-2 dans un match serré… Aujourd’hui, il y a avait beaucoup d’attentes, tout le monde attendait qu’on gagne, peut-être même largement mais ils ont montré le meilleur d’eux-mêmes et ils ont joué vraiment très bien et ce n’était vraiment pas facile. On mène 5-2 mais on ne peut pas penser que c’est la fin du match. Après, ils arrivent à en marquer deux et à 5-4, on ne sait jamais ce qui peut arriver… Par moments, on a eu du mal dans notre zone, mais finalement on a gagné donc on est content. Bien sûr les gardiens n’aiment pas trop ce genre de match, ça part un peu dans tous les sens, mais c’est comme un match 7 dans une série, soit on gagne soit on perd et au final c’est ce qui fait qu’on est content ou pas. On est venu ici pour gagner la coupe et on l’a gagnée, donc c’est le plus important maintenant pour nous, mais c’est sûr que j’ai des sentiments partagés en moi. »
Alexandre Lavoie (attaquant de Grenoble) : « C’est une expérience incroyable. Les fans ici, c’est vraiment spécial. C’est beau à voir, le hockey français comme ça. Je n’avais aucune idée que ça existait, la coupe de France, et c’est un événement assez incroyable pour les partisans, c’est la fête du hockey en France je suis content pour l’équipe qu’on ait gagné ça et pour tous les efforts qu’on a faits. C’est stressant mais c’est le hockey, il y a des hauts et des bas, c’est un game d’erreurs. Dunkerque, ils ont fait leur possible, ils ont très bien joué. Mais on est content de partir avec la victoire. En première période on les a eus et après ils sont revenus. Et je crois que le dernier but de Deschamps leur a cloué les jambes. Après, il fallait juste jouer défensif, on a fait ce qu’on avait à faire et on a réussi à gagner. »
Nicolas Deschamps (attaquant de Grenoble) : « C’est un but important, c’est une belle passe de Damien… Ils étaient revenus dans le match, avec un but d’écart on savait que ça pouvait être compliqué. On a réussi à avoir un 2 contre 1 et on marque donc ça a enlevé toute la pression de l’équipe. Après ça, on a joué beaucoup plus confiant. C’était important et tant mieux si j’ai pu aider l’équipe. Dunkerque est une équipe qui n’a rien lâché et c’est un peu le secret de leur réussite dans la coupe de France. Ils ont travaillé, ils ont été durs à jouer même contre les équipes de Magnus. On savait que ça pouvait être un match comme ça en finale, avec le stress des deux côtés. Chapeau à eux mais je suis heureux qu’on sorte gagnant de ce match-là. Notre mission chaque année, c’est de gagner les deux trophées. Là on a réussi à aller en chercher un, maintenant on va se concentrer sur les play-offs de la Ligue Magnus. Et on verra bien… »
Jean-François Dufour (co-entraîneur de Grenoble) : « On l’a dit aux joueurs hier soir en regardant la vidéo, c’est une équipe qui ne lâche rien. C’est leur grosse qualité, ils jouent en équipe, c’est un peu le mot d’ordre. Il fallait s’attendre à voir un bel adversaire qui était là pour tout donner. Et c’est la beauté de cette finale, ils nous ont mis en difficulté. Même si par moments on avait le contrôle du match, ils ont réussi à revenir… Ça fait une belle finale. On ne pourrait pas demander mieux, on est content d’avoir été capables de réagir à chaque fois de la bonne façon. C’est sûrement ça qui fait la différence entre la D1 et la Magnus, où nos joueurs sont à certains moments capables de faire la différence quand c’est le temps. Dans le hockey, les buts en début et en fin de tiers sont les pires, et on les prend. Encore une fois, ça montre qu’en face ils ne lâchent jamais, ils sont venus dans le deuxième tiers avec beaucoup de forecheck. Ensuite on a bien réagi. Tout le long du deuxième tiers, on a l’impression qu’on est en contrôle, il reste 30 secondes et ils te mettent un but. Si on ne prend pas ce but-là, peut-être qu’ils ne rentrent pas au troisième tiers aussi affamés mais ce sont des faits de jeu, des choses qui arrivent. On a eu une réaction à chaque moment, on a vu un groupe solidaire. C’est ce qu’on travaille beaucoup depuis un certain temps, peu importe ce qui se passe, il faut continuer à jouer. Il faut se dire les bonnes choses et rester positif. Ça ne devrait jamais être facile, peut-être qu’on a habitué les gens ces dernières années à gagner trop de matchs. L’année dernière on en gagne beaucoup, mais sans avoir eu d’adversité pendant toute la saison on perd la finale. J’aime autant avoir une saison comme ça où il faut trouver les solutions quand ça va moins bien… On a confiance dans ce groupe-là, on est persuadé qu’en play-offs ils vont être prêts. Le classement aujourd’hui, il ne faut pas le regarder, il faut regarder comment finir la saison en santé, jouer de la bonne façon. Trop souvent, on perd de la confiance et on perd notre jeu. Toujours en confiance, c’est le mot qu’il faut se dire. Il faut y croire même si notre saison ne s’est pas passée comme on l’aurait souhaité. Quand on fixe des objectifs hauts comme on le fait à Grenoble, tu atteins un objectif en gagnant un titre, tu enlèves de la pression du risque de faire une saison blanche. Mais je n’aime pas parler comme ça parce qu’il reste la Magnus et qu’on veut la gagner. »
Dunkerque – Grenoble 4-7 (1-3, 2-1, 1-3)
Dimanche 21 janvier 2024 à 15h00 à l’AccorArena de Paris-Bercy. 13877 spectateurs.
Arbitres : Pierre Dehaen et Geoffrey Barcelo assistés de Nicolas Constantineau et Cyril Debuche.
Pénalités : Dunkerque 6’ (6’, 0’, 0’), Grenoble 6’ (0’, 4’, 2’)
Tirs : Dunkerque 30 (8, 15, 7), Grenoble 42 (12, 18, 12)
Engagements : Dunkerque 18 (4, 6, 8), Grenoble 39 (13, 16, 10)
Évolution du score :
0-1 à 03’09 : A. Dair assisté de Rouhiainen
1-1 à 03’22 : Colley assisté de Klack et Stonnell
1-2 à 09’55 : Lavoie assisté de Koudri et A. Dair (sup. num.)
1-3 à 14’41 : Fleury assisté de Hardy (sup. num.)
2-3 à 21’48 : C. Thomas assisté de Broutin
2-4 à 24’16 : Rouhiainen assisté de Koudri et Treille
2-5 à 26’16 : F. Dair assisté de Bachelet
3-5 à 39’56 : Colley assisté de Klack et Cruchandeau
4-5 à 46’51 : Dinda assisté de Colley
4-6 à 48’30 : Deschamps assisté de Fleury
4-7 à 58’53 : Lavoie (cage vide)
Dunkerque (2′ pour retard de jeu)
Attaquants :
Antoine Torres (A, -1) – Joseph Winkelmann (-1) – Romain Carpentier (-2)
Clément Thomas (C, -2) – Joseph Broutin (-2) – Vít Budínský (A, -2)
Christopher Klack (+2) – Parker Colley (+2) – Corentin Cruchandeau (+1, 2′)
Timon Davranche
Défenseurs :
Mathias Thomas – Adam Young (A, +1)
Lubomir Dinda (-2) – Pierre Vervoort (-1)
Bradley Stonnell (2′) – Martin Poirier (+1)
Gardien :
Adrien Vazzaz
Remplaçants : Léo Bertein (G), Yssah Mensah, Enzo Lebouché.
Grenoble
Attaquants :
Roman Lyubimov (+1) – Nicolas Deschamps (A, 2′) – Damien Fleury (A)
Sacha Treille (C, +1) – Adel Koudri (+1, 2′) – Aurélien Dair (+2)
Valentin Grossetête – Alexandre Lavoie (-1) – Brent Aubin (-1)
Flavian Dair – Matias Bachelet (+2) – Julien Munoz
Défenseurs :
Kyle Hardy (-1, 2′) – Nikita Pivtsakin (-2)
Timothée Quattrone (+1) – Jere Rouhiainen (+3)
Pierre Crinon – Jonathan Racine (-1)
Gardien :
Jakub Stepanek
Remplaçant : Raphaël Garnier (G). Absents : Charles Schmitt, Loïc Farnier (surnuméraires), Maxim Lamarche (genou), Lucien Onno (scaphoïde).