C’est un match de très haut de tableau qui prend place à l’Iceparc. Les Ducs reçoivent les Brûleurs de Loups de Grenoble. L’enjeu du match ? Les commandes de la Ligue Magnus, rien que ça. Un match à fort enjeu, donc, entre deux formations qui connaissent un certain passif. Accord tacite entre le club isérois et ses cerbères ou simple choix du coach, ce soir, c’est Matija Pintaric qui garde le filet grenoblois. Ce qui semblait être presque l’affaire de la décennie pour les « BDL » portera-t-elle ses fruits dès ce soir ? C’est ce que les soixante prochaines minutes vont déterminer.
Comme il fallait s’y attendre, les deux formations se regardent droit dans les yeux et tentent de prendre le dessus. La première minute voit les deux équipes tenter de convertir sur les pertes de palets en zone neutre. Les hommes de Per Hanberg, gênés par une trappe efficace, doivent jouer avec le dégagement interdit hybride pour tenter de déstabiliser la défensive angevine. Les Ducs, qui évoluent en transition, sont les premiers à mettre le cerbère adverse à contribution. Après ces quelques minutes de flottement, les Isérois connaissent un temps fort. Ils font tourner en zone offensive et tentent d’alerter Matt O’Connor qui peut compter sur les sacrifices de ses coéquipiers pour faire face à cette première vague teinté de bleu et rouge (04’10). Si les premières grosses occasions sont à mettre au compte des BDL, les Angevins, qui évoluent tout de rose vêtus, profitent de quelques mauvaises relances pour se montrer dangereux à leur tour. La trappe porte ses fruits, Grenoble voit plusieurs dégagements être refusés et Angers occupe temporairement la zone offensive. Le jeu reprend très vite de l’autre côté, O’Connor stoppe Leclerc (07’00) puis Régis (07’05).
Débute alors un nouveau temps fort des visiteurs. O’Connor reste vigilant mais les ex-BDL Onno et Rouhiainen sont mis sous pression. Le dernier nommé lit mal le jeu et envoie une passe vers l’enclave qui ne trouve personne si ce n’est Kyle Hardy, resté aux avant-postes. Il tente de trouver Gueurif devant la cage, en vain. La passe est trop forte et l’erreur de Rouhiainen est effacée. Le Finlandais remporte un duel dans le coin avant de commettre un cinglage. Deux erreurs à mettre sur sa note qui viennent compliquer les affaires angevines en ce début de partie (08’37). Le score évoluera-t-il grâce aux unités spéciales ? Face à la deuxième meilleure équipe en infériorité numérique de la Ligue, l’objectif des BDL est clair. Profiter des grands gabarits pour venir gêner le champ de vision d’O’Connor et tenter de capitaliser dessus. Sacha Treille et Nicolas Deschamps occupent l’enclave, Kyle Hardy et Jared Hilderman tentent d’artiller de la bleue mais le cerbère angevin, du haut de ses deux mètres – en comptant les patins – parvient sans grande difficulté à repousser les tentatives adverses. Alors que la pénalité touche à sa fin, François Beauchemin décoche un tir puissant depuis le cercle d’engagement gauche. O’Connor, tombé assez rapidement en papillon, ne peut intervenir. Heureusement pour lui, malheureusement pour les Isérois, la tentative de Beauchemin heurte la barre. Les Angevins, de retour à cinq, sont marqués par un manque assez clair de précision dans leurs transmissions. Les passes, mal ajustées, profitent à des BDL qui tentent de surfer sur le Momentum gagné grâce à la supériorité numérique (11’00). Un palet perdu par Jonathan Charbonneau sur une entrée de zone profite à Treille qui s’échappe et dispose d’une situation de 2 contre 1. Il fixe Lucien Onno et trouve Théo Gueurif, lancé. L’attaquant français ne peut faire mieux que d’adresser un tir dans le plastron de Matt O’Connor, resté lucide et mobile sur l’action. Les tentatives se multiplient mais des remparts sont érigés devant le gardien angevin.
La physionomie de la rencontre s’équilibre. Le registre des tirs est toujours à l’avantage des visiteurs mais ils semblent toujours patiner après une réussite fuyante (15’00). Les deux équipes, dos-à-dos, ne s’offrent aucun cadeau. Les duels sont appuyés, chaque palet est disputé et chaque tentative est repoussée collectivement. La dynamique du tiers est telle que la logique voudrait que les Isérois soient les premiers à frapper… et voilà qu’ils disposent d’un engagement en zone offensive. Un palet perdu permet à Cédric Di Dio Balsamo de s’échapper, rattrapé par la défensive adverse, il temporise et trouve en retrait Matt Prapavessis. Le pressing grenoblois déséquilibre le bloc défensif, Prapavessis décale Ethan Cap seul à gauche du but. Le défenseur envoie un passe dans le cœur du jeu et trouve la palette de Nicolas Ritz qui dévie le palet sur la jambière de Matija Pintaric. Le cerbère slovène repousse, Jarod Hilderman et Di Dio Balsamo se disputent l’héritage du rebond. Hilderman, sans doute trop concentré à protéger la peinture de Pintaric, oublie de jouer le palet. Di Dio Balsamo, en extension, parvient à pousser le palet du bout de la palette et trouve l’espace nécessaire entre la jambière de Pintaric et le poteau (1-0 à 17’23). Contre toute attente et sans doute contre le cours du jeu, Angers mène. Les Angevins, jusqu’ici timorés, se montrent plus dangereux. Un nouveau palet perdu permet aux Ducs de conserver la possession en zone offensive. Seul dans l’enclave, Sami Tavernier allume la mèche. Sa tentative vient heurter la barre. Le palet file alors et Brady Shaw, qui passait derrière la cage, se retrouve victime de la course du palet (18’04). Les Grenoblois lancent une dernière vague sur la cage angevine mais se heurtent à un bloc solidaire. Malgré un tiers largement à l’avantage des visiteurs ce sont bien les locaux qui mènent les débats après vingt minutes de jeu.
Après dix-sept minutes de repos bien méritées pour deux formations qui se sont livrées à d’imposants combats en première période, le début du tiers médian semble plus décousu. Les deux formations optent pour un jeu de transition et offrent de grands espaces de part et d’autre de la glace. À ce petit jeu, les Angevins qui se montrent les plus à leur aise, mettant Pintaric à contribution avant l’orage qui se prépare sur la cage grenobloise. Shaw pour Halley, Halley pour Shaw, la première ligne angevine, opposée à la jeunesse adverse (Grossetête – Bachelet – Farnier) se montre à son aise. Tavernier navigue à la bleue et renverse pour Neil Manning. Dépourvu d’une ligne de tir, le défenseur canadien trouve Vincent Llorca à la pointe qui patiente et prend le temps d’analyser le jeu. Halley, oublié par Hilderman, se faufile dans l’enclave. Voilà l’occasion qu’attendait Llorca. Le défenseur angevin envoie à la cage, Philippe Halley dévie le palet et profite d’un Pintaric tombé trop vite en papillon pour trouver l’espace au-dessus de la mitaine et venir creuser l’écart (2-0 à 23’15). Le réalisme isérois manque à l’appel. Un mauvais jeu à la crosse d’O’Connor profite à Aurélien Dair qui peut tenter sa chance, bloquée par la défense. Beauchemin, seul dans l’enclave, peut lui aussi sonner la révolte mais son tir est dévié par la crosse de Llorca. Le danger rôde de nouveau sur la cage visiteuse et, après avoir poussé les Angevins dans leurs retranchements au cours du premier tiers, voilà que les BDL connaissent un premier vrai temps faible. Mis sous pression par Philippe Halley, Jordon Southorn est contraint de porter le palet en zone défensive. Il tente de se donner de l’air en adressant une passe vers le milieu de la glace mais aucun de ses coéquipiers n’est là pour s’en saisir. Jaillit Brady Shaw qui profite de l’indécision de Hilderman pour servir Tavernier en première intention. Seul face à Pintaric, Tavernier patiente, patiente, patiente encore et toujours, attend de voir que Pintaric s’apprête à aller au sol, glisse le palet sur son revers et envoie un tir sous la barre qui ne laisse aucune chance au gardien adverse (3-0 à 25’43). L’orage gronde sur le but grenoblois et Per Hanberg est contraint d’utiliser son temps mort avant même la mi-match pour tenter de redonner un esprit d’équipe à un groupe qui semble désordonné, sonné par ces deux buts presque concédés coup sur coup.
Alors que l’on s’attend à une réaction soudaine des BDL, les voilà qui passent proche de ce que l’on pourrait qualifier de correctionnelle. Matt Wilkins combine avec Jonathan Charbonneau le long de la bande et le dernier nommé s’échappe, manquant de peu de trouver la faille sous la mitaine de Pintaric (25’53). La tempête sous les casques isérois semble se calmer et ils reprennent des couleurs dans certains secteurs clés du jeu. Ils remportent leurs mises en jeu, remportent des duels dans la bande et parviennent à se procurer quelques lignes de tirs, toutefois, ce n’est pas du goût du bloc angevin qui semble bien décidé à défendre son château. Le match, plus qu’équilibré dans le jeu, commence à se tendre un peu. Parti en échappée, Cédric Di Dio Balsamo est victime d’un cinglage de Charles Schmitt, une décision contestée (28’38). Les vagues roses se succèdent sur la cage de Matija Pintaric mais il repousse les vagues. Alors que les Grenoblois se donnent de l’oxygène, un palet perdu devant la cage angevine leur offre une occasion en or de se relancer. Adel Koudri tente de profiter de la surprise pour faire le tour de Matt O’Connor mais c’était sans compter le retour in extremis de Jere Rouhiainen, repoussant temporairement le palet. Koudri hérite de son propre rebond, fait le tour de la cage et tente de rabattre le palet dans la cage à moitié vide. O’Connor se jette dans un élan de désespoir, semble en retard mais voit ses arrières assurés par Jonathan Charbonneau, se sacrifiant une fois de plus pour priver Koudri d’un but qui aurait pu renverser la dynamique (29’46). Le jeu de puissance reprend, Jonathan Charbonneau cherche la lucarne gauche mais bute sur le bouclier de Pintaric, le rebond semble ouvrir la cage pour Matt Wilkins mais l’expérimenté canadien manque son contrôle et les visiteurs se dégagent sans grand soucis. Kyle Hardy, remonté après une situation litigieuse avec Peter Valier, adresse un tir frappé dans le plastron d’O’Connor, stoppé net. Les efforts consentis pour gêner la vision du cerbère angevin libèrent des lignes de tir mais il y a systématiquement une pièce d’équipement bleue et rose pour venir repousser le danger. De l’autre côté de la glace, Matija Pintaric doit s’employer à de multiples reprises pour maintenir les siens dans la partie. Le jeu va d’un but à l’autre dans une sorte de danse aux allures d’essuie-glace qui permet aux deux gardiens de se livrer à un duel à distance.
Si les Brûleurs de Loups semblent avoir repris du poil de la bête, les esprits commencent aussi à s’échauffer. Alors qu’Aurélien Dair multiplie les coups de crosses dans le dos de Philippe Halley, Matt Prapavessis décide de lui faire un câlin – disons les choses ainsi – et les deux filent en prison pour dureté (36’24). Les Angevins montrent qu’ils sont les plus à l’aise dans leur patins au cours de ce tiers médian et mettent de nouveau la pression sur le gardien du temple adverse. Une transition rapide, une enclave couverte avec hasard et voilà que Parker Colley accroche Sacha Treille. Jérémy Rauline n’hésite pas et lève le bras, permettant aux Grenoblois de faire rentrer un attaquant supplémentaire. François Beauchemin tente sa chance, manque le cadre et Vincent Llorca se saisit du palet, mettant fin à la pénalité différée (38’28). L’unité spéciale grenobloise se met en place, fait circuler le palet en zone offensive et se procure quelques occasions. Christophe Boivin puis Aurélien Dair manquent tour à tour leur dernier geste alors qu’O’Connor semblait – enfin – battu. La fin du tiers voit Sacha Treille manquer le cadre après un rebond étrange dans la mitaine du gardien angevin. Les Grenoblois sont victimes de leur manque de réalisme et subissent les foudres d’Angevins qui ont su faire la différence dans la gestion des temps faibles.
27 secondes, voilà ce qu’il reste à la pénalité contre Colley alors que le palet est lâché pour la dernière fois de la soirée. Les Brûleurs de Loups s’installent en zone offensive et Kyle Hardy trouve la botte du gardien adverse, mais rien de plus. Colley sort de la boîte alors que les BDL concèdent un dégagement refusé. Les Ducs remportent l’engagement, mettent en place leur jeu et Brady Shaw tente sa chance. Le tir vient heurter de plein fouet Jarod Southorn qui venait protéger son enclave. Le jeu est stoppé, le temps pour les arbitres de prendre des nouvelles du défenseur grenoblois. Le système de passe des Isérois est plus tranchant qu’au cours des deux tiers précédents et Kyle Hardy se voit octroyer une belle chance de tir depuis le cœur du jeu mais il est stoppé par un bon déplacement de Matt O’Connor, véritable homme du match jusqu’ici. Un duel gagné dans l’angle voit Christophe Boivin se saisir du palet et attaquer la peinture à la recherche d’une solution au second poteau, en vain. Il manque son geste et ne peut alerter le gardien angevin. Rien ne vient faire rompre le cadenas érigé par les Ducs. Ce troisième acte prend alors les airs du tiers inaugural. Les hommes de Per Hanberg tentent, encore et encore, sans parvenir à faire sauter la herse qui leur fait front. Les Ducs subissent mais parviennent tout de même à faire la différence sur quelques exploits individuels. Seul en zone offensive, Brady Shaw résiste au retour de Samuel Régis, Guillaume Leclerc et Charles Schmitt pour conserver le palet et décaler Sami Tavernier. Le jeu voit Matt Prapavessis tenter sa chance à la pointe, directement dans la mitaine du gardien slovène.
Les Grenoblois n’acceptent plus de quitter la zone offensive. Après un dégagement refusé à Nicolas Ritz, la tentative de Samuel Schmitt côté opposé vient heurter la balustrade et le rebond, assez surprenant, décontenance Matt O’Connor avant de filer au second poteau… où se trouve nul autre que Nicolas Deschamps, seul face à une cage presque vide. Pressé par le retour de Matt Prapavessis et le plongeon désespéré du gardien angevin, Deschamps manque l’immanquable. De quoi frustrer un peu plus des offensifs déjà chauffés à blanc (47’00). Au fil des minutes qui suivent, les débats se rééquilibrent. Matija Pintaric est toujours privé de palet et l’avantage isérois au registre des lancers ne fait que s’accentuer. Alors qu’un dégagement hybride avait permis aux BDL de revenir en zone offensive, Kyle Hardy, venu aux avant-postes, fait trébucher Sami Tavernier. Frustré, le défenseur et meilleur pointeur des visiteurs plaide la simulation. Les arbitres ne partagent pas l’avis et ii file s’asseoir pour deux minutes (50’20). Le début de supériorité numérique ne donne absolument rien et ce sont même les coéquipiers de Valentin Grossetête qui se rapprochent le plus du filet. À l’expérience, Matt O’Connor s’avance dans sa peinture pour gêner le pressing adverse et Aurélien Dair, qui passait par là, se rend coupable d’une obstruction sur le gardien. L’arbitre lève le bras, permettant au cerbère angevin de déserter son filet. Les hommes de Jonathan Paredes peuvent donc tenter de profiter de la pièce manquante adverse pour évoluer à 6 contre 4, sans prendre de risques. À peine Matt O’Connor a-t-il le temps d’aller au banc que la différence se fait. Jonathan Charbonneau lance Robin Gaborit dans la profondeur, le capitaine des Ducs patiente et cherche Peter Valier dans l’enclave, en vain. Sa passe ne trouve que le patin d’Alexis Binner et le palet continue sa course à gauche du but de Pintaric. Matt Wilkins parvient à se saisir de celui-ci et profite d’une erreur de marquage adverse pour trouver Matt Prapavessis, seul devant la cage vide. Le défenseur angevin ne se fait pas prier et les Ducs mènent 4-0.
Pour ne rien arranger aux affaires iséroises, Kyle Hardy, libéré de sa sanction, cède sa place sur le banc à Aurélien Dair, la pénalité différée étant ainsi appelée. Angers évolue toujours en supériorité numérique. Sans doute encore euphoriques du but, les Ducs commettent une erreur en s’installant en zone offensive. Guillaume Leclerc s’échappe et file à la cage. Il est rattrapé par Peter Valier qui l’accroche. L’arbitre octroie un tir de pénalité à l’attaquant grenoblois (52’40). Celui-ci s’élance, part à droite du but pour ensuite attaquer l’enclave et chercher la solution côté bouclier. Si Evan Cowley était friable en l’exercice, Matt O’Connor semble plus à son aise et repousse la tentative du bouclier. Le jeu reprend donc en zone offensive grenobloise, Angers gardant son avantage numérique. Parti au pressing, Téo Sarliève est chassé pour cinglage (52’43) et Grenoble obtiendra – enfin – une munition pour tenter d’y croire encore une fois que la pénalité contre Dair aura expiré. L’attaquant vêtu de bleu sort de la boîte et Matija Pintaric déserte son filet (54’24). Les coéquipiers de Sacha Treille posent le jeu, patientent et font tourner en zone offensive. Les Ducs repoussent la première vague, profitent d’un changement de ligne pour sortir de leur zone défensive et Philippe Halley se lance à l’attaque de la cage vide, dernier élément manquant à ce qui devait être la bucket list de ces Ducs. Le joueur de centre s’échappe, élimine un premier joueur, puis un deuxième, repique dans l’axe et, alors que Brady Shaw était absolument seul à sa gauche, il tente un nouveau dribble sur Kyle Hardy et perd le contrôle du palet (55’00).
Dans la foulée, les Ducs voient leur dégagement être refusé et Lucien Onno se rend coupable d’un léger trébucher. Gueurif tombe au sol et Jérémie Rauline n’hésite pas à envoyer l’ex-Grenoblois en pénalité. Il ne reste que 4 minutes et 5 secondes à jouer et Grenoble évolue à 6 contre 4. Avec deux hommes de plus sur la glace, les isérois tentent de faire déjouer la défense adverse. Après un duel remporté dans l’angle, Vincent Llorca tente sa chance dans la cage vide et manque le cadre de quelques centimètres. François Beauchemin porte le palet en zone offensive, Sacha Treille tente, c’est dévié par Leclerc à gauche du but. Leclerc fait le tour de la cage et retrouve Beauchemin seul dans l’enclave. La cage bouge avant que le numéro 49 n’allume la mèche à bout portant. Les arbitres consultent la vidéo de leur propre chef et accordent le but (4-1 à 56’59). Pintaric regagne son filet, on engage et le cerbère slovène quitte la glace de nouveau (57’18). Grenoble, qui n’a plus qu’un avantage numéraire d’un homme, connaît plus de difficultés à s’installer. Une passe manquée d’Alexis Binner à la bleue permet à Cédric Di Dio Balsamo de surgir, de s’échapper et d’aller sceller l’issue de cette partie dans la cage vide. (5-1 à 58’18). Angers glane un 7e succès de rang soit le troisième meilleur début de saison de son histoire en élite. Pour Grenoble, il faudra rapidement oublier cette déconvenue et se concentrer sur le reste de la saison.
Élus hommes du match : Matt O’Connor (Angers) et Loïc Farnier (Grenoble).
Illustrations d’Anthony Mangeard
Commentaires d’après-match :
Per Hånberg (entraîneur de Grenoble) : « On ne change pas de jeu à l’extérieur mais on prend des buts parfois parce qu’on fait des erreurs. Par exemple, on a perdu beaucoup de palets à la ligne bleue offensive. Nous avons eu 23 turnovers où nous avons donné le palet à l’équipe adverse. Si on regarde les stats d’expected goals, il y en avait 5 pour nous et 2 pour Angers. Mais nous avons perdu 5-1. Donc nous n’avons pas bien défendu, nous avons été trop floppy avec le palet dans la zone offensive, ce qui nous a punis sévèrement. Je pense qu’on est aussi capable de bien jouer défensivement, même lors des matchs à l’extérieur. »
Angers – Grenoble 5-1 (1-0, 2-0, 2-1)
Mardi 8 octobre 2024 à 20h30 à l’Iceparc. 3586 spectateurs
Arbitres : Jérémy Rauline et Nicolas Crégut assistés de Johan Fauvel et Quentin Cady
Pénalités : Angers 12′ (2′, 4′, 6′) ; Grenoble 8′ (0′, 4′, 4′)
Tirs : Angers 26 (5, 15, 6) ; Grenoble 38 (13, 11, 14)
Évolution du score :
1-0 à 17’23 : Di Dio Balsamo assisté de Cap et Ritz
2-0 à 23’15 : Halley assisté de Llorca et Shaw
3-0 à 25’43 : Tavernier assisté de Shaw
4-0 à 51’28 : Prapavessis assisté de Wilkins et Gaborit (sup. num.)
4-1 à 56’59 : Beauchemin assisté de Leclerc et Treille (sup. num., cage vide)
5-1 à 58’18 : Di Dio Balsamo (cage vide)
Angers
Attaquants :
Brady Shaw – Philippe Halley (A) – Sami Tavernier
Matt Wilkins – Peter Valier (2′) – Jonathan Charbonneau
Robin Gaborit (C) – Nicolas Ritz – Téo Sarliève (2′)
Cédric Di Dio Balsamo – Parker Colley (2′) – Marius Serer
Défenseurs :
Lucien Onno (2′) – Jere Rouhiainen (2′)
Neil Manning – Vincent Llorca
Ethan Cap – Matt Prapavessis (2′)
Gardien :
Matthew O’Connor (37 arrêts)
Remplaçant : Elliot Lévêque (G). Absent : Thomas Suire (A).
Grenoble
Attaquants :
Damien Fleury (A) – François Beauchemin – Christophe Boivin
Sacha Treille (C) – Théo Gueurif – Nicolas Deschamps (A)
Guillaume Leclerc – Adel Koudri – Aurélien Dair (4′)
Valentin Grossetête – Mathias Bachelet – Loïc Farnier
Défenseurs :
Kyle Hardy (2′) – Alexis Binner
Jordon Southorn – Jarod Hilderman
Samuel Régis – Charles Schmitt (2′)
Gardien :
Matija Pintaric (21 arrêts)
Remplaçant : Cebald Debiak (G). Absents : Jakub Stepanek, Hugo Nogaretto, Antoine Fertin, Alexandre Mallet (choix)