Deux mois après le Tournoi des quatre nations de Füssen, l’équipe de France féminine avait de nouveau rendez-vous en Allemagne cette semaine, de nouveau en Bavière mais cette fois-ci à Landshut, et avec un programme identique : Allemagne, Slovaquie, Hongrie. Retour sur les matchs des Bleues, et ce tournoi qui veut redéfinir les normes du hockey féminin en Allemagne.
Ce tournoi à Landshut entrait dans le cadre de la Deutschland Cup, dont il s’agissait de le 35e édition. Mais pour la deuxième année consécutive, la fédération allemande a voulu en faire un tournoi commun masculin et féminin. Pour rappel, l’Allemagne organisera les Mondiaux en 2027, l’ambition est de raccrocher le championnat du monde féminin au championnat masculin afin de créer un seul et grand évènement, ce qui serait une première. A ce titre, la Deutschland Cup de Landshut fait office d’expérimentation pour la deuxième année de suite.
L’année dernière, 20 000 personnes avaient assisté aux cinq jours de compétition à la Fanatec Arena. La Deutschland Cup est aussi l’occasion pour le hockey féminin d’obtenir davantage de lumière en Allemagne dans un cadre amélioré par rapport aux habitudes. La compétition voit plus de journalistes présents qu’à l’accoutumée et un dispositif de retransmissions renforcé grâce à Magenta Sport qui diffuse désormais tous les matchs de la sélection féminine, à la télévision et sur sa plateforme. Entre les équipes nationales et les championnat, l’Allemagne possède désormais l’une des offres les plus importantes en termes de couverture médiatique. Une nouvelle norme avec, pour l’intégralité du tournoi masculin-féminin, quarante heures de contenu accessibles gratuitement pour les Allemands.
Côté glace, l’alignement tricolore de Grégory Tarlé offrait à Clara Piazzon et Louise Apertet leurs débuts en bleu. Piazzon, défenseure de 18 ans originaire de Colmar, réalise actuellement sa première saison en Suisse, à Neuchâtel, elle a d’ailleurs marqué son premier but courant octobre. Quant à l’attaquante Louise Apertet, elle évolue dans la section strasbourgeoise. En revanche, Chloé Aurard n’était pas du voyage alors que les camps d’entraînement des équipes PWHL débuteront à partir du 12 novembre. Outre l’attaquante des New York Sirens, les « Nord-Américaines » Jade Barbirati, Manon Le Scodan et Julia Mesplède sont restées outre-Atlantique.
La France n’avait que 10 attaquantes dans ses rangs pour la Deutschland Cup mais elle disposait évidemment de ses deux meilleures armes offensives, les inséparables de Berne Clara Rozier et Estelle Duvin respectivement troisième et cinquième meilleure buteuse de la Women’s League, la ligue élite suisse. Quant aux buts, Justine Crousy-Théode, Margaux Mameri et Violette Pianel, toujours gardiennes respectivement dans les structures de Reims, Meudon et Villard-de-Lans, étaient convoquées.
Les Allemandes invincibles à domicile
Les Françaises ont débuté contre l’Allemagne, une très jeune équipe d’Allemagne d’ailleurs avec notamment un trio de débutantes en provenance de l’équipe de Memmingen : Alexandra Boico, Anna Rose et Hanna Weichenhain sont respectivement âgées de 15, 18 et 16 ans L’entraîneur canadien Jeff MacLeod a également pu compter sur Laura Kluge et Sandra Abstreiter. L’attaquante de 27 ans, qui est revenue cette saison à la maison berlinoise et qui reste l’un des meilleurs atouts offensifs de Frauen Mannschaft, devra filer illico pour rendre visite aux Toronto Sceptres puisque Kluge est l’une des invitées surprises des camps d’entraînement de la PWHL. La gardienne Abstreiter en fera de même pour rejoindre Montréal et décrocher une place dans l’alignement de la Victoire.
L’objectif des Allemandes, qui comme la France ont le Tournoi de qualification olympique dans le programme de la saison, était de remporter tout simplement cette Deutschland Cup. Et cela a bien commencé pour les joueuses de MacLeod qui ont mené 2-0. D’abord grâce à la capitaine Daria Gleissner, seule côté gauche, qui a profité d’un rebond, puis grâce à une déviation de Jule Schiefer dans l’enclave sur un tir de Carina Strobel, deux buts inscrits en avantage numérique. Lisa Cedelle, bien servie par Estelle Duvin, a toutefois réduit le score avant la première pause. Quant à la gardienne Justine Crousy-Théode, elle est parvenue à faire un arrêt sur sa ligne après un tour de la cage d’Emily Nix.
On retrouvait Nix en deuxième période qui a violemment chargé Clara Rozier, l’attaquante des Bleues a peiné à se relever mais pas de bobo. La France n’a toutefois pas eu de réussite en supériorité numérique. Et de l’autre côté, Anastasia Gruss n’était pas loin d’ajouter un troisième but mais c’est le poteau qui a repoussé son tir. Le troisième but sera finalement l’œuvre de Katharina Häckelsmiller, servie par Franziska Feldmeier.
En troisième période, les Allemandes ont ajouté un quatrième but. Laura Kluge a débordé côté droit et frappé du revers mais elle a touché le poteau, Emily Nix a finalement profité du rebond. L’Allemagne a ensuite continué de se montrer dangereuse avec des occasions régulières, victoire 4-1 finalement. Deux mois après le Tournoi de Füssen, l’Allemagne s’est de nouveau imposée contre la France.
Allemagne – France 4-1 (2-1, 1-0, 1-0)
Mercredi 6 novembre 2024 à 19h45 à la Fanatec Arena de Landshut. 1260 spectateurs.
Arbitres : Vanessa Anselm et Karin Williner assistées d’Alexia Cheyroux et Leonie Erst.
Pénalités : Allemagne 16′ (4′, 4′, 6′), France 6′ (6′, 0′, 0′).
Tirs : Allemagne 40 (12, 17, 11), France 19 (7, 5, 7).
Évolution du score :
1-0 à 10’13 : Gleissner assistée de Nix et Hark (sup. num.)
2-0 à 11’24 : Schiefer assistée de Häckelsmiller et Strobel (sup. num.)
2-1 à 16’36 : Cedelle assistée de Duvin et Rozier
3-1 à 31’03 : Häckelsmiller assistée de Feldmeier et Schiefer
4-1 à 45’38 : Nix assistée de Kluge et Hadraschek-Eisenschmid
Allemagne
Attaquantes :
Nicola Hadraschek-Eisenshmid – Laura Kluge – Anna Emily Nix (2′)
Jule Schiefer – Franziska Feldmeier – Katharina Häckelsmiller (2′)
Anastasia Gruss – Anne Bartsch – Charleen Poindl
Alexandra Boico – Anna Rose (2′) – Hanna Weichenhain (2′)
Défenseures :
Daria Gleissner (C) – Ronja Hark
Carina Strobel (2′) – Charlotte Schaffrath
Tara Schmitz (2′) – Tabea Botthof (2′)
Hanna Hoppe (2′)
Gardienne :
Sandra Abstreiter
Remplaçante : Lisa Hemmerle (G)
France
Attaquantes :
Lisa Cedelle – Estelle Duvin (A) – Clara Rozier (A)
Margot Huot-Marchand – Lore Baudrit (C, 2′) – Anaé Simon (2′)
Chloé Gentien – Jana Poirrier – Sehana Galbrun
Louise Apertet
Défenseures :
Sophie Leclerc – Léa Villiot
Lucie Quarto – Elina Zilliox
Perrine Lavorel – Léa Berger (2′)
Gardienne :
Justine Crousy-Théode
Remplaçante : Violette Pianel Couriaut (G)
Chapeau Clara Rozier !
Les Bleues avaient ensuite la possibilité de réagir contre la Slovaquie, une sélection encore une fois composée principalement du HK PSRŽ Bratislava, qui est une sorte d’équivalent au Pôle France. L’équipe de Bratislava est engagée dans la ligue européenne EWHL où se mêlent des formations d’Autriche, de Hongrie, d’Italie, de Pologne et du Kazakhstan. Bratislava domine d’ailleurs ce championnat avec 7 victoires en 8 matchs. Le sélectionneur Miroslav Mosnár – qui entraîne également Bratislava – avait le souhait de faire venir la talentueuse Nela Lopušanová. Mais compte tenu des difficultés de logistique et de transport, elle est restée aux États-Unis.
Âgée de 18 ans, Violette Pianel est la plus jeune gardienne du groupe France, elle a été lancée dans le feu de l’action pour cette deuxième rencontre contre la Slovaquie.
Si le duel précédent à Füssen a été à sens unique avec une victoire tricolore 7-0, l’affrontement de Landshut s’est avéré plus serré. Chloé Gentien a ouvert le score à la 2e minute, partie dans le dos de la défense alors que la gardienne Andrea Rišianová a manqué son poke-check. Cependant la Slovaquie a rapidement égalisé grâce à Lucia Halušková d’un tir du cercle droit, puis elle a même pris les devants. Par malchance, le dégagement de Lucie Quarto a été stoppé par l’arbitre, une occasion dont a pu profiter Tatiana Blichová.
À la mi-match, la France a égalisé. Estelle Duvin a remporté son engagement et servi poteau opposé Clara Rozier. Et les Bleues ont ensuite pris les commandes du match face à des Slovaques qui ont fait preuve d’indiscipline. Pour un coup de genou qui a fait chuter Léa Villiot, Lilien Beňáková a écopé d’un 5’+10′. La France en a alors profité, Estelle Duvin a réalisé une montée spectaculaire depuis la cage française pour servir, encore, sur un plateau Clara Rozier. Puis les nerfs slovaques ont encore lâché, Ema Gálisová a mis un coup de crosse sur le poignet d’Estelle Duvin. Pour autant, les Bleues n’ont pas profité de cette nouvelle pénalité majeure.
Passé l’orage, les Slovaques ont égalisé à un quart d’heure de la fin, Janka Hlinková profitant du rebond. La différence s’est finalement faite en supériorité numérique et à l’avantage de la France. La capitaine Lore Baudrit, postée au rond droit, a inscrit le but gagnant dans un petit angle côté gant de Rišianová. Et à moins d’une minute de la fin, en cage vide, Clara Rozier a marqué le dernier but, un triplé pour l’attaquante de Berne. C’est d’ailleurs la première fois de sa carrière que Clara Rozier inscrit un hat trick en équipe de France, pour une victoire finale 5-3.
France – Slovaquie 5-3 (1-2, 2-0, 2-1)
Jeudi 7 novembre 2024 à 16h15 à la Fanatec Arena de Landshut. 660 spectateurs.
Arbitres : Caroline Butt et Julia Kainberger assistées de Leonie Ernst et Julia Wagner.
Pénalités : France 8′ (6′, 0′, 2′), Slovaquie 56′ (2′, 2’+5’+20’+5’+20′, 2′).
Tirs : France 27 (10, 9, 8), Slovaquie 16 (6, 0, 10).
Évolution du score :
1-0 à 01’52 : Gentien assistée de Poirrier et Rozier
1-1 à 05’48 : Halušková assistée de Košecká (sup. num.)
1-2 à 11’50 : Blichová assistée de Gálisová et Plankenauerová
2-2 à 31’07 : Rozier assistée de Duvin et Leclerc
3-2 à 37’50 : Rozier assistée de Duvin (sup. num.)
3-3 à 45’35 : Hlinková assistée de Krákorová et Plankenauerová
4-3 à 51’27 : Baudrit assistée de Rozier et Duvin (sup. num.)
5-3 à 59’11 : Rozier
France
Attaquantes :
Lisa Cedelle – Estelle Duvin (A, 2′) – Clara Rozier (A, 2′)
Margot Huot-Marchand (2′) – Lore Baudrit (C) – Anaé Simon
Chloé Gentien – Jana Poirrier – Sehana Galbrun
Louise Apertet
Défenseures :
Sophie Leclerc – Léa Villiot
Lucie Quarto (2′) – Elina Zilliox
Perrine Lavorel – Léa Berger
Clara Piazzon
Gardienne :
Violette Pianel Couriaut
Remplaçante : Margaux Mameri (G)
Slovaquie
Attaquantes :
Janka Hlinková (2′) – Lucia Halušková – Emma Tóthová
Lucia Ištocyová – Livia Kúbeková – Julia Matejková
Tatiana Blichová – Lilien Beňáková (5’+10′) – Hana Fančovičová
Kristina Šimnova – Michaela Paulínyová – Laura Jancsóová
Défenseures :
Emilia Leskovjanská – Romana Košecká
Niola Janeková – Laura Šuliková (2′)
Emma Plankenauerová – Ema Gálisová (5’+10′)
Alexandra Mateičková – Hana Krákorová (2′)
Gardienne :
Andrea Rišianová [sortie de 57’53 à 59’11]
Remplaçante : Nikola Zimková (G)
La malédiction proche d’être brisée
Enfin, pour son troisième match en trois jours, les Bleues avaient rendez-vous avec leur bête noire, la Hongrie. En battant la France 4-0 à Füssen, les Hongroises avaient obtenu une sixième victoire consécutive, la huitième lors des neuf dernières confrontations entre les deux nations. Les Hongroises s’étaient toutefois imposées péniblement (4-3) contre la Slovaquie mercredi mais, contrairement aux Françaises, elles n’ont pas eu de match jeudi.
Trois joueuses cadres étaient absentes pour ce match. Fanni Garát-Gasparics n’a plus joué une rencontre depuis mars et une grave blessure au genou, elle a toutefois été convoquée par l’entraîneur Pat Cortina. Gasparics est d’ailleurs passée de la PWHL et Ottawa à la Suède puisqu’elle a signé pour Brynäs pas plus tard que la semaine dernière. Quant à la gardienne Anikó Nemeth et l’attaquante Alexandra Huszák, elles ont été mises au repos. Nemeth restait d’ailleurs sur trois jeux blancs consécutifs face à la France. C’est Zoé Takács qui a pris place devant la cage de la Hongrie pour la première fois de sa carrière… à seulement 16 ans. Après Justine Crousy-Théode et Violette Pianel, Grégory Tarlé a titularisé Margaux Mameri.
Dans ce dernier match, la France a dû se mobiliser dès le début pour se sortir d’une infériorité numérique. Mameri était à la parade sur un beau mouvement collectif hongrois que n’a pu conclure Lili Hajdu. À leur tour en avantage numérique, double avantage d’ailleurs avec les pénalités de Baker et Lippai, les Bleues en ont profité. Margot Huot-Marchand a obtenu un rebond sur une frappe lointaine d’Elina Zilliox, logeant le palet sous la barre et permettant à la France de mener au score après un tiers.
À la 23e minute, Imola Horváth a égalisé dans le trafic devant la cage, du patin mais le but a toutefois été validé. De nouveau en avantage numérique, la France a ensuite repris les devants. Estelle Duvin a remonté avec le puck, s’est avancée couloir gauche avant d’adresser une passe forte devant le but, qu’a repris Clara Rozier.
La France a encore mené d’un but à l’issue du second tiers-temps, et les Tricolores ont même creusé l’écart avec son redoutable duo. Estelle Duvin a littéralement slalomé en zone neutre pour arriver en zone offensive, relayé avec Léa Berger qui a envoyé le puck devant le but, où se trouvait Clara Rozier qui a tiré en pivot : 3-1. Avec 8 points (5 buts, 3 assistances), l’attaquante originaire de Haute-Savoie a donc participé à 8 des 9 buts de l’équipe de France dans ce tournoi !
La victoire tendait les bras aux Françaises mais la bête noire a fait basculer la rencontre à dix minutes de la fin. Adel Marton côté gauche a centré et trouvé Mercédesz Imets. Deux fautes à 37 secondes d’intervalle de la France ont ensuite permis l’égalisation, Lotti Odnoga trouvant la cible côté crosse de Mameri : 3-3. Le match s’est alors joué en prolongation. Les Bleues n’ont pu profiter d’une supériorité numérique. Sanction hongroise à une minute de la fin de la prolongation, la capitaine Odnoga a inscrit un deuxième but, un superbe tir du poignet pleine lucarne. Une victoire contre la Hongrie, ce n’était donc pas encore pour cette fois pour la France en dépit d’une bonne prestation de Margaux Mameri avec 32 arrêts.
La France termine le tournoi avec une victoire et deux défaites. C’est l’Allemagne qui a remporté la Deutschland Cup 2024, une première pour les DEB-Frauen, avec une victoire décisive sur la Hongrie devant une foule de 3070 spectateurs. Une fois encore le succès populaire était au rendez-vous pour cette Deutschland Cup..
Hongrie – France 4-3 après prolongation (0-1, 1-1, 2-1, 1-0)
Vendredi 8 novembre 2024 à 15h00 à la Fanatec Arena de Landshut. 327 spectateurs.
Arbitres : Vanessa Anselm et Carolina Butt assistées de Leonie Ernst et Lara Fischer.
Pénalités : Hongrie 12′ (4′, 4′, 4′), France 8′ (2′, 0′, 6′).
Tirs : Hongrie 36 (11, 10, 12, 3); France 22 (9, 5, 6, 2).
Évolution du score :
0-1 à 10’14 : Huot-Marchand assistée de Quarto et Zilliox (sup. num.)
1-1 à 22’04 : Horváth assistée de Nemeth et Gondos
1-2 à 37’18 : Rozier assistée de Duvin (sup. num.)
1-3 à 45’45 : Rozier assistée de Duvin et Berger
2-3 à 49’11 : Imets assistée de Marton et Lippai
3-3 à 53’55 : Odnoga assistée de Dabasi et Baker (sup. num.)
4-3 à 63’57 : Odnoga
Hongrie
Attaquantes :
Réka Hiezl – Berta Mozolai – Kinga Jókai-Szilágyi
Réka Dabasi – Madeline Leidt – Hayley Williams
Tamara Gondos – Imola Horváth – Alexandra Rónai
Mercédesz Imets (2′) – Nikolett Fehér
Défenseures :
Adel Marton (2′) – Fruzsina Mayer
Lotti Odnoga (C) – Taylor Baker (2′)
Bernadett Nemeth (4′) – Isabel Lippai (2′)
Lili Hajdu
Gardienne :
Zoé Takács
Remplaçante : Anikó Nemeth (G)
France
Attaquantes :
Lisa Cedelle – Estelle Duvin (A) – Clara Rozier (A, 2′)
Margot Huot-Marchand (6′) – Lore Baudrit (C) – Anaé Simon
Chloé Gentien – Sehana Galbrun – Perrine Lavorel
Louise Apertet
Défenseures :
Sophie Leclerc – Léa Villiot
Lucie Quarto – Elina Zilliox
Perrine Lavorel – Léa Berger
Clara Piazzon
Gardienne :
Margaux Mameri
Remplaçante : Justine Crousy Théode (G)