Cet article à fait l’objet d’une demande de précision de la part de la société Govucom, évoquée dans l’article. Celle-ci est à lire sous cet article.
Après l’officialisation de Sportway Média Co. comme nouveau diffuseur des championnats fédéraux et de l’équipe de France, la Ligue Magnus devrait franchir un nouveau cap dans son exposition médiatique. L’entreprise britannique Govucom, spécialisée dans la production de contenu destiné aux plateformes de vidéo à la demande, avait au printemps dernier prospecté l’ensemble des clubs de Ligue Magnus, afin de réaliser une série documentaire dans les coulisses d’une équipe.
Seulement voilà, une participation financière de la part du club choisi aurait été requise. Celle-ci, dont le montant évoqué serait de l’ordre de « quelques milliers d’euros » [NLDR : ce montant fait l’objet d’une demande de précision. Celle-ci est à lire sous l’article.], était assez conséquente à l’échelle du modèle économique des clubs de Ligue Magnus pour refroidir une grosse partie des équipes prospectées. Un petit pari financier que de grosses écuries du championnat comme les Ducs d’Angers, n’ont pas souhaité prendre. Après plusieurs mois de discussions, c’est un autre club de l’Ouest de la France qui devrait être à l’honneur dans cette série documentaire.
Contactée par nos soins au cours de l’été, Synergius (devenue Govucom depuis) avait alors évoqué être en phase de finalisation du dossier et n’était donc pas en mesure de répondre à nos questions. Étant selon nos sources le dernier club encore en lice, les Boxers n’avaient pas souhaité donner suite à notre sollicitation, nous incitant à nous rapprocher de Govucom. La rumeur, qui courait dans les travées, s’était alors éteinte jusqu’à ce vendredi 13 décembre. Toujours selon nos informations, le projet de la société britannique suivra bien les Boxers de Bordeaux. La proposition initiale évoquait une série documentaire qui pourrait comporter quatre épisodes d’une durée de 35 minutes avec un tournage s’étalant sur l’ensemble de l’exercice 2024/25. Les équipes de la firme de production de contenu étaient d’ailleurs à l’œuvre dans les coulisses du club Bordelais hier, à Angers pour suivre Kévin Dusseau et ses coéquipiers.
Interrogée sur l’arrivée de la série documentaire, Valérie Thibault, responsable communication de la Fédération Française de Hockey sur Glace, avait expliqué qu’une série « dans la lignée de All-In Team Jumbo Visma avait été mise en avant lors des discussions » avant de se « féliciter d’un nouveau grand pas dans la médiatisation du hockey français si ce projet venait à voir le jour. »
Il semble bon de rappeler que Prime Vidéo opère d’une manière similaire à YouTube : les sociétés de production de contenu comme Govucom qui coopèrent avec la plateforme peuvent mettre leurs productions sur la plateforme de vidéos à la demande Prime Video sans que la plateforme d’Amazon n’en fasse la promotion. Seul l’algorithme, basé sur les performances en termes de visionnage, pourra le mettre en avant. Il n’est donc pas ici question d’une promotion comme ce fût le cas pour les documentaires Faceoff : Inside the NHL ou All or Nothing : Toronto Maple Leafs.
Suite à cet article, la société Govucom a demandé le 23 décembre 2024 un droit de précision :
« Concernant le montant mentionné, celui-ci est incorrect. Nous (Govucom) connaissons évidemment le coût exact du projet. Cependant, il est délicat de le publier. Il s’agit d’un montant global, incluant la participation de plusieurs partenaires, couvrant environ 1,000 heures de rushes, ainsi que le travail artistique, comme le storyboard et le montage. Ces chiffres peuvent être mal interprétés par le public : certains pourraient penser, à tort, que le club a supporté seul ces coûts, ou encore que les ressources du club ne sont pas utilisées à bon escient, ce qui ne reflète pas la réalité. Il serait préférable d’analyser les retours post-publication pour mieux positionner ce projet collaboratif et démontrer la valeur qu’il apporte, notamment en termes de visibilité sur Prime Video pour les sponsors et la mise en valeur des profils. L’idée initiale du projet reste inchangée. Nous évoluons dans un cadre contractuel clair avec nos partenaires, tout en apportant de nouvelles perspectives pour offrir un produit final exceptionnel, et nous l’espérons ouvrant des vocations et donnant des frissons à chaque visionnage. Notre objectif est de toucher un large public avec une œuvre accessible et émotionnelle, et non un contenu trop technique réservé aux connaisseurs.
Notre entreprise se charge de la captation des images, ensuite transmises à une société basée à Amsterdam, spécialisée dans le montage. Cette collaboration, qui s’appuie sur un partenariat de longue date et en production synchrone. Un résultat en français et en anglais, avec des options de sous-titres dans les deux langues est prévu.
Enfin, il est important de noter que ce projet n’est pas un Prime Video Originals. Il s’agit d’une exclusivité temporaire disponible sur Prime Video, une différence notable est à comprendre ici. Il ne s’agit pas d’une production exclusive pilotée par leurs studios cependant, Prime Video Direct a bien participé financièrement au projet via leur « fondation des créateurs » PVD, ce qui est à nouveau contraire aux informations partagées ».