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Mondial élite féminin : présentation

Nicolas Jacquet par Nicolas Jacquet
lundi 7 avril 2025 - 7:00
dans Hockey féminin
Temps de lecture: 19 mins
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Le 9 avril prochain débutera donc la 24e édition du Mondial élite féminin. Si les Américaines et les Canadiennes sont toujours au sommet de la hiérarchie, vous verrez dans cette présentation que bon nombre de nations sont de plus en plus ambitieuses et veulent aussi leur part du gâteau.

couverture mondial élite

En l’espace de 25 ans, ce n’est que la neuvième fois que l’Europe accueille les meilleures nations, et la toute première fois en Tchéquie. Et les Tchèques ont bien l’intention d’en faire une grande fête populaire. Cela fait plusieurs années que le projet est au centre des attentions de la fédération tchèque. Le tournoi international de Liberec a fait office d’expérimentation avec d’excellents scores de fréquentation avec plusieurs matchs à 3000 spectateurs ou plus, dont un record national à 3313. La frénésie a les rues de Liberec, signe d’une forte adhésion des fans pour leur équipe féminine. « Nous essayons de construire une marque de hockey féminin » annonçaient les organisateurs du Mondial, il semble que la Tchéquie en ait pris le chemin.

C’est un autre bastion du hockey tchèque, la ville de České Budějovice, qui accueille ce grand évènement. La dernière édition européenne, en 2022 au Danemark, n’était pas parvenue à trouver son public, mais le monde sortait à peine de la période Covid. Ce Mondial tchèque s’inscrit dans une autre temporalité, celle de la PWHL qui a redéfini les normes à bien des niveaux, avec plusieurs matchs à guichets fermés dans des arènes NHL. Et la Tchéquie compte bien montrer que l’Europe peut aussi surfer sur le développement du hockey féminin, d’autant plus dans un pays où les Mondiaux masculins ont toujours cultivé un caractère très festif.

La formule demeure inchangée pour cette édition 2025 avec deux groupes de niveau, les cinq nations les mieux classées dans le groupe A (Canada, États-Unis, Finlande, Tchéquie, Suisse) et les autres dans le groupe B (Allemagne, Suède, Japon, Hongrie, Norvège). Il s’agit toutefois de la dernière année pour cette formule mise en place en 2012 pour éviter les scores fleuves et répétés des USA et du Canada. De l’eau a coulé sous les ponts depuis, le niveau s’est resserré, beaucoup le réclamaient : une composition de groupes égaux entrera en vigueur en 2026. Précisons également que ce sera aussi la dernière fois que deux équipes seront reléguées de l’élite, ce ne sera qu’une seule à l’issue d’un match de barrage à partir de 2026.

sarah fillier
Sarah Fillier (photo IIHF)

Canada

Avec le succès populaire de la PWHL en toile de fond, Hockey Canada a décidé de passer la vitesse supérieure en matière de développement du hockey féminin, avec le souhait d’augmenter nettement les licenciées, de 108 000 actuellement à 170 000 prévues en 2030. Le hockey universitaire canadien, totalement délaissé par la fédération depuis des années et qui a vu bon nombre de joueuses du cru privilégier la NCAA américaine, bénéficiera également de ce développement.

Mais en attendant les fruits de cette phase de développement, le Canada est en position de force. Dans un an à Milan-Cortina, les Canadiennes tenteront de défendre leur couronne olympique. En Tchéquie, l’équipe toujours entraînée par Troy Ryan, qui officiera pour son sixième championnat du monde, se présente après avoir remporté trois des quatre dernières éditions des Mondiaux. Et pour la deuxième année de suite, le Canada a réalisé un « contre-balayage » lors de l’incontournable Rivalry Series : menées 2 manches à 0 contre les États-Unis, Marie-Philip Poulin et ses coéquipières ont inversé la tendance pour remporter la série 3-2.

Après une première saison PWHL quelque peu contrastée, Ann-Renée Desbiens a retrouvé toutes ses sensations devant les filets de Montréal en menant la ligue au pourcentage d’arrêts (93,2%), à la moyenne de buts encaissés (1,85) et au nombre de victoires (13). De très bonnes performances jusqu’à hélas une blessure au genou en mars contre le Boston Fleet. Le staff l’a tout de même sélectionnée sans pleinement connaître l’étendue de sa blessure. Desbiens sera-t-elle au niveau ? Surtout qu’Emerance Maschmeyer, qui n’a pas démérité cette saison mais qui était placée sur la liste PWHL des blessées à long terme, était de fait exclue. Kristen Campbell a encore une fois connu un début de saison délicat, elle n’a d’ailleurs pas été convoquée pour les derniers matchs de la Rivalry Series, mais elle a redressé la barre en février. Campbell n’avait encaissé que 2 buts tout au plus par match entre le 14 février et le 26 mars… avant de connaître une nouvelle défaillance le 30 mars, chassée du match après 4 buts sur 16 tirs contre Minnesota. Autant dire que la bonne forme de Desbiens sera un élément important.

Dix-sept championnes du monde à Utica rempilent à České Budějovice, dont les Marie-Philip Poulin, Laura Stacey, Jocelyne Larocque, Erin Ambrose, Sarah Nurse, Sarah Fillier, Claire Thompson, Renata Fast, ainsi que Danielle Serdachny qui avait offert l’or mondial en prolongation en 2024. Fillier a fait une entrée fracassante en PWHL, deuxième meilleure marqueuse à sa première saison dans la grande ligue. Quant à Fast, elle domine de manière impressionnante les statistiques chez les défenseures, la meilleure à ce poste en termes d’assistances, de points, de mises en échec et de temps de jeu. Daryl Watts, deuxième joueuse la plus prolifique depuis la création de la PWHL derrière Poulin, disputera son premier championnat du monde, tout comme deux futurs grands talents de la sélection, la gardienne Ève Gascon et la défenseure Chloe Primerano.

Ce devait être une première aussi pour Hannah Miller, une des révélations de cette saison PWHL, qui a la particularité d’avoir représenté la Chine en 2022 pour les Jeux olympiques de Pékin. Cette sélection a finalement été retoquée par l’IIHF qui l’a jugée contraire au règlement, le délai de deux saisons consécutives dans le pays de sélection n’ayant pas été totalement atteint. Julia Gosling a finalement été appelée pour la remplacer. Le Canada tentera donc d’accentuer sa suprématie, et ce malgré les incertitudes devant les filets.

czhechia
Kendall Coyne Schofield (photo IIHF)

États-Unis

Au sommet mondial, la suprématie canadienne devient de plus en plus gênante au goût des Américaines, qui ont laissé filer quatre des cinq derniers tournois majeurs, en plus de céder une fois de plus lors de la Rivalry Series. L’objectif est évidemment de reprendre une couronne mondiale que les USA avaient remportée pour la dernière fois en 2023. Et pour cela, le coach John Wroblewski pourra compter sur le retour de l’une des meilleures défenseures de la planète, Lee Stecklein, qui avait mis en parenthèses sa participation avec l’équipe nationale. Voilà un capital expérience non négligeable en plus des habituées Megan Keller, Cayla Barnes, Savannah Harmon, Kendall Coyne Schofield, Alex Carpenter ou Hilary Knight. Il faut d’ailleurs admettre que Knight, à 35 ans, connaît une excellente saison, meilleure marqueuse PWHL après n’avoir été que l’ombre d’elle-même lors de la saison inaugurale.

On suivra particulièrement Laila Edwards qui a disputé son premier Mondial en 2024… avant d’être nommée meilleure joueuse du tournoi ! Une attaquante qui avait marqué 6 buts en 7 matchs mais… qui va changer de position. Si Edwards évolue à l’aile à l’Université du Wisconsin, Wroblewski l’a convoquée en tant que défenseure, il l’a testée cette saison à ce poste et cette expérimentation semble l’avoir satisfait. Edwards est devenue championne universitaire avec les Badgers aux côtés de Caroline Harvey, Kirsten Simms, Ava McNaughton et Lacey Eden, également sélectionnées. En revanche, leur coéquipière et superstar NCAA de l’année a été snobée ! Casey O’Brien a tout écrasé avec 88 points en 40 matchs, le plus haut total de ces dix dernières années en NCAA, elle est devenue la joueuse la plus prolifique de l’histoire de l’Université du Wisconsin, et elle a terminé la saison auréolée du trophée Patty Kazmaier (MVP) en plus du titre national. Une année sensationnelle pour O’Brien, convoquée en novembre dernier par le staff américain… mais qui devra attendre pour son premier championnat du monde.

Nous avions déjà évoqué à plusieurs reprises l’absence récurrente d’Abbey Boreen, confirmée pour ce Mondial. Une autre joueuse majeure de la PWHL, Gabbie Hughes, n’a pas été sélectionnée. La redoutable Hannah Bilka est quant à elle toujours en convalescence pour une blessure « bas du corps » subie pendant la Rivalry Series. Autre joueuse écartée, Nicole Hensley, la gardienne du Minnesota Frost connaît une saison délicate (88% d’arrêts en PWHL), elle avait d’ailleurs été chassée du match lors de la manche décisive de la Rivalry Series. Aerin Frankel sera, comme l’année dernière, la titulaire toute désignée, les 92,4% d’arrêts du « Green Monster » du Boston Fleet parlent pour elle, beaucoup de choses vont reposer sur ses épaules. Gwyneth Philips sera une bonne option pour la soulager, elle qui est parvenue à pallier avec brio la blessure de Maschmeyer à Ottawa.  Et avec la dynamite incarnée par Taylor Heise, Abbey Murphy ou les revenantes Jesse Compher et Grace Zumwinkle, les Américaines voudront reprendre la main au sommet de la hiérarchie à un an des JO de Milan-Cortina.

sanni ahola
Sanni Ahola (photo IIHF)

Finlande

L’année dernière, le site spécialisé Jatkoaika a publié un brûlot en plusieurs parties qui a fait mal, mais qui a détaillé une réalité : une comparaison entre le hockey féminin en Suède, où il connaît un fort développement, et en Finlande. Cette série d’articles pointait un hockey féminin finlandais en souffrance, entre manque de vision, inaction de sa fédération et  stagnation des licenciées. La rénovation de la ligue féminine, désormais intitulée Aurora Liiga, est un premier pas mais il lui faudra de nombreux efforts pour réellement concurrencer la SDHL suédoise, encore et de loin la ligue majeure en Europe. Sur le plan sportif, après deux années sans médaille, la Finlande a tout de même remis la main sur le bronze à Utica. Une belle réussite pour les Naisleijonat alors que la Suède comme la Tchéquie ont un appétit grandissant.

Rien n’est jamais acquis, surtout en tenant compte du développement permanent des sélections féminines, et l’entraîneur de la Finlande Juuso Toivola l’a bien compris. Toivola avait partagé ses objectifs avant de divulguer la liste : la vitesse et le rythme de patinage doivent être au centre de la physionomie de jeu. Évidemment les stars offensives de l’équipe Elisa Holopainen, Petra Nieminen, Viivi Vainikka, Susanna Tapani et Noora Tulus remplissent largement les critères. Holopainen a remporté le Guldhjälmen, le casque d’or remis à la meilleure hockeyeuse évoluant en Suède, elle a fini parmi les trois meilleures marqueuses SDHL avec Nieminen et Vainikka. La centre numéro 1 Susanna Tapani connaît une saison en PWHL encore meilleure avec 18 points en 27 matchs, Noora Tulus en est elle à sa première saison dans la grande ligue et connaît davantage de difficultés, souvent cantonnée au quatrième trio des New York Sirens. En revanche, Ronja Savolainen n’a eu aucun mal à s’adapter à la PWHL, où son jeu physique s’avère payant.

Les jeunes Elli Suoranta, Julia Schalin, Julia Liikala, Emilia Vesa, Sofianna Sundelin, Emma Ekoluoma et Ida Kuoppala sont aussi des joueuses rapides et d’excellentes patineuses qui rentrent dans le champ d’application du nouveau dispositif. Anni Keisala, Sanni Ahola et Emilia Kyrkkö sont trois gardiennes qui s’épanouissent dans leur club respectif mais la titulaire Ahola s’est montrée parfois dépassée à Utica. Le jeu défensif devra être concluant, surtout dans un groupe exigeant, et ce sera sans la légende Jenni Hiirikoski. Capitaine de l’équipe depuis le Mondial 2012, elle a souvent été absente depuis le début de l’année pour des raisons de santé, elle n’a d’ailleurs joué que quatre des neuf matchs de playoff. La dernière fois que Hiirikoski a dû déclarer forfait pour un tournoi, c’était en 2006 pour les Jeux olympiques de Turin, c’est dire. Une nouvelle ère s’ouvre pour la Finlande, sans sa patronne, avec une médaille que les Lionnes espèrent de nouveau autour du cou.

équipe tchèque féminine
(photo IIHF)

Tchéquie

Cette année, ce sont donc les Tchèques qui reçoivent à domicile, et cette première organisation se conjugue à une réelle montée en puissance du hockey féminin. Une nouvelle ligue de hockey féminin a d’ailleurs été créée en 2024, dont le HC Fox Vysočina qui fait office d’académie. Par ailleurs, un accord a été réalisé entre la fédération tchèque et USA Hockey pour garantir des confrontations de manière régulière et réaliser des camps d’entraînement communs. « Une coopération cruciale pour améliorer les performances » selon Carla MacLeod, histoire que la Tchéquie se rapproche un peu plus des deux superpuissances nord-américaines.

Depuis que la technicienne canadienne est en poste, son équipe s’est qualifiée dans le dernier carré mondial ces trois dernières années dont deux médailles de bronze. À Milan-Cortina l’année prochaine, les Tchèques participeront à leurs deuxièmes jeux olympiques consécutifs. Et cette saison, les Tchèques ont remporté trois de leurs quatre tournois, soit un bilan de 9 victoires pour 3 défaites. L’arsenal de la Tchéquie est désormais impressionnant. Tereza Vanišová en est maintenant la tête d’affiche, elle avait inscrit 2 buts à sa première saison en PWHL, elle en a marqué 15 avec Ottawa en saison 2. La buteuse du Ottawa Charge est aussi l’une des joueuses les plus en vue en équipe nationale cette saison avec 7 points (5 buts, 2 passes) en 8 matchs, tout comme Michaela Pejzlová avec 7 points (1+6). Kateřina Mrázová, qui avait inscrit 6 points en 11 matchs PWHL et 5 points en 6 matchs avec l’équipe nationale, s’est blessée en février, mais elle sera bien présente pour la fête à domicile.

Les Tchèques récoltent aussi les fruits d’une nouvelle génération talentueuse, finaliste du Mondial U18 en 2024 et médaillée de bronze en 2025. Adéla Šapovalivová et Tereza Plosová sont (déjà) deux des meilleures attaquantes du championnat de Suède à seulement 18 ans, et au même âge Barbora Juříčková a cartonné en Finlande en terminant quatrième meilleure marqueuse. Quant à Kristýna Kaltounková, 22 ans, elle n’avait plus joué de Mondiaux depuis 2021, elle est devenue depuis la première joueuse tchèque à passer le cap des 100 buts en NCAA et la première tchèque à être nommée finaliste du trophée MVP (trophée Patty Kazmaier). Kaltounková pourrait bien terminer très haut à la prochaine draft PWHL. La sélection a beaucoup gagné en densité en plus des Denisa Křížová, Noemi Neubauerová, Natálie Mlýnková, Aneta Tejralová et Daniela Pejšová. Klára Peslarová est toujours la grande titulaire, 92,6% d’arrêts en 7 matchs au Mondial 2024 mais elle a vu très peu d’action en PWHL : 40 minutes jouées… et aucun but encaissé ! Peslarová mériterait davantage de compétition, elle aura l’occasion de se rattraper au sein d’une équipe tchèque avide de poursuivre ses progrès et de repousser ses limites devant son public.

alina müller et lara stalder
Alina Müller et Lara Stalder (photo IIHF)

Suisse

Depuis 2019, la Suisse s’assoit à la table du top 5 sans pour autant finir en bronze, la dernière médaille date d’ailleurs des Jeux olympiques de Sotchi en 2014. Ce groupe des cinq meilleures nations, la Frauen Nati a bien failli en sortir l’année dernière, le salut venant de l’incontournable Alina Müller en prolongation lors du match pour la cinquième place contre l’Allemagne. La concurrence est forte avec des nations comme la Tchéquie, la Suède ou l’Allemagne qui veulent aussi leur part du gâteau, et la nouvelle formule des groupes mélangés l’année prochaine risque bien de fragiliser une équipe helvète qui s’accroche péniblement à la table des meilleures. Cependant, l’implication des grands clubs du pays a permis de redynamiser le hockey féminin, à l’image de Zoug qui a recréé une équipe féminine en 2022 et qui a terminé en finale en 2025. De plus grands moyens doivent permettre d’élever le niveau du championnat et de consolider la formation. D’ailleurs, la Suisse a terminé cinquième du dernier Mondial U18, la meilleure performance de son histoire.

À bientôt 31 ans, Lara Stalder s’est justement associée au projet de Zoug, elle était la quatrième meilleure marqueuse de la ligue cette saison avec ses 50 points. Stalder continue d’être un élément clef de la sélection à la croix blanche, aux côtés d’Alina Müller, l’une des meilleures attaquantes de la PWHL, qui a inscrit 19 points en 26 matchs avec le Boston Fleet. Le duo de choc a souvent pesé sur les résultats mais la relève doit prendre ses responsabilités pour résister à la concurrence, et alors que neuf joueuses du groupe comptent plus de 100 sélections.

Heureusement, une génération de joueuses semble arriver à maturité, avec Rahel Enzler, Sinja Leemann, Laura Zimmermann, Alina Marti, Ivana Wey et Lara Christen. Christen assure, à seulement 22 ans, le capitanat à Berne depuis deux saisons, et elle est déjà un rouage essentiel en défense. La Suisse dispose d’une des toutes meilleures gardiennes évoluant en Europe, Andrea Brändli continue d’exceller en Suède avec 94% d’arrêts sur l’ensemble de la saison. Brändli serait partante pour candidater à la draft PWHL mais elle ne veut pas d’un rôle de spectatrice dont doivent s’accommoder Sandra Abstreiter et Klára Peslarová. L’entraîneur helvète Colin Muller a su renouveler un groupe avec des bases solides qui tentera de batailler pour les demi-finales.

anna kjellbin
Anna Kjellbin (photo IIHF)

Suède

La Suède arrive à un virage décisif. Il y a quelques années, le programme Olympisk Offensiv a été lancé par la fédération suédoise de hockey en collaboration avec le comité olympique suédois et la ligue féminine, avec pour but de faire de la Damkronorna une équipe médaillée aux Jeux olympiques 2026 et 2030. Deux groupes de joueuses sont d’ailleurs identifiés pour les deux échéances avec un programme spécifique à chaque alignement. Mais vu que les échéances arrivent à grands pas et que l’équipe connaît une stagnation ces dernières années, l’entraîneur Ulf Lundberg n’a qu’un seul mot d’ordre : « passer à la vitesse supérieure ! » L’enjeu de ce Mondial 2025 est donc important alors que la dernière médaille de l’équipe féminine date des Mondiaux 2007. Mais si les Suédoises veulent être du dernier carré, il leur faudrait remporter ce groupe B pour ainsi éviter en quart le Canada et les USA, qui ont de fortes chances de terminer aux deux premières places du groupe A.

L’objectif d’une médaille devra s’accomplir sans Maja Nylén Persson, l’un des rouages essentiels de la Damkronorna depuis plusieurs années. Nylén Persson, qui a fait une première saison concluante en PWHL, est en convalescence pour une blessure au « haut du corps ». Lundberg a insisté sur le fait que cela poussera les autres maillons défensifs à prendre davantage de responsabilités, notamment les patronnes en devenir Mira Jungåker et Jenna Raunio, et alors qu’Anna Kjellbin tentera une nouvelle fois de montrer l’exemple. L’alignement de ce Mondial marque le retour d’Hanna Olsson. La redoutable attaquante de Frölunda avait, contre toute attente, été écartée pour les qualifications olympiques, une éviction justifiée par une baisse de forme. Olsson, meilleure passeuse de SDHL et finalement championne avec le club de Göteborg, a fait taire les critiques et reconquis la confiance du staff.

En plus d’Olsson, la Suède compte toujours sur Lisa Johansson et Sara Hjalmarsson, mais Ulf Lundberg a précisé qu’il attendait davantage de Hilda Svensson, Sofie Lundin et Lina Ljungblom. Ljungblom peut passer un cap en sélection, elle qui a fait sa place sur l’aile de la Victoire de Montréal alors qu’elle est habituellement utilisée au poste de centre en équipe suédoise. Josefin Bouveng, qui a connu une saison plus difficile à l’Université du Minnesota, sera particulièrement scrutée. La Suède commence à disposer d’un grand éventail de jeunes gardiennes solides mais Emma Söderberg aura encore la préférence du staff. Söderberg a joué la grande majorité des matchs de la Suède depuis 2022, et souvent avec des performances très satisfaisantes, même si elle peine à conserver une pleine confiance au Boston Fleet. Confirmer les hautes ambitions, telle est la mission de la Suède. Et ce ne sera pas chose aisée, les Suédoises ont d’ailleurs perdu leurs deux matchs préparatoires, dont le dernier contre la Suisse 4-5… après avoir mené 4-1 après deux périodes.

soeurs shiga
Les sœurs Shiga Akane et Aoi (photo IIHF)

Japon

Septième en 2023 puis huitième en 2024, le Japon a connu un recul aux championnats du monde. L’année dernière à Utica, les Japonaises se sont fait chahutées par la Chine (2-3 après tirs au but), l’Allemagne (1-4) et la Suède (2-6), leur participation aux quarts de finale ne s’est jouée qu’à un petit point. Mais la saison 2024-2025 est plutôt réjouissante à différentes échelles : le Japon a terminé troisième des Universiades d’hiver, et remporté le Championnat d’Asie et les Jeux asiatiques d’hiver. Et cerise sur le rāmen, les Japonaises n’ont pas connu de difficultés aux qualifications olympiques avec 17 buts marqués pour 2 encaissés en 3 matchs, elles disputeront leurs cinquièmes Jeux olympiques, les troisièmes consécutifs. Incontestablement, le groupe de Yuji Iizuka a le vent en poupe, il parvient à se renouveler et à préserver sa place parmi les meilleures.

À 23 ans, Miyuu Masuhara a pris le dessus cette saison sur Riko Kawaguchi pour le poste de titulaire en étant alignée plus régulièrement. Après un passage difficile en PWHL à Ottawa, Akane Shiga est parvenue à rebondir avec talent en Suède, 31 points en 34 matchs avec Linköping, 7 points en playoffs. Avec 6 points en 3 matchs, Shiga était la meilleure marqueuse japonaise des qualifications olympiques. La toujours redoutable Rui Ukita a quant à elle fini meilleure marqueuse des Championnats d’Asie.

Et de nouveaux talents arrivent : Makoto Ito, Yumeka Wajima et Mei Miura ont percé dans la sélection. Akane Shiga est l’une des deux joueuses à ne pas évoluer au Japon, avec la défenseure et leader à la ligne bleue Ayaka Hitosato, alors qu’Haruka Toko s’était gravement blessée en début de saison, au ligament croisé fin octobre. Enfin, la vaillante capitaine Shiori Koike est toujours là, à 32 ans, elle disputera son 11e championnat du monde. Si la concurrence est forte en élite avec des équipes toujours plus ambitieuses, le Japon n’a eu de cesse d’étonner par sa compétitivité malgré un groupe dont la quasi totalité joue au Japon. Elles tenteront cette fois-ci de ne pas se faire surprendre aux Mondiaux, avec le souhait de réintégrer un top 5 particulièrement convoité.

 

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Laura Kluge (photo IIHF)

Allemagne

Jeff MacLeod a pris en charge l’équipe d’Allemagne en 2023, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le mandat du technicien néo-écossais a démarré en trombe. Au Mondial d’Utica, les Allemandes ont remporté le groupe B après 4 victoires en 4 matchs, une performance qu’elles avaient déjà réalisée en 2017 à Plymouth. L’Allemagne a terminé sixième du Mondial élite mais n’était pas bien loin de faire chuter la Tchéquie en quart de finale – le seul but du match a été marqué à huit minutes de la fin – et de faire chuter la Suisse pour le match pour la cinquième place – victoire de la Frauen Nati en prolongation. Et en février, les Allemandes ont remporté leur tournoi de qualification olympique à Bremerhaven, douze ans après Sotchi elles seront de retour aux Jeux olympiques.

Comme chez les hommes, les féminines ont ce rang « trait d’union » entre les grandes nations du hockey et celles qui bataillent pour le maintien. La majorité (dix joueuses) est issue du club champion d’Allemagne pour la troisième année consécutive, Memmingen. À 26 ans, Sandra Abstreiter demeure le rempart numéro 1, élue meilleure gardienne du Mondial 2024 avec 95% d’arrêts, et elle a été absolument remarquable en février avec 96,7% aux qualifications olympiques et seulement 3 buts encaissés. En Amérique du nord, la brillante gardienne de la Frauenmannschaft nage en pleine frustration : 3 matchs avec Ottawa lors de la première saison PWHL, et aucun avec Montréal pour la deuxième. Convenons-en : Abstreiter mérite bien plus qu’un rôle de spectatrice.

Formidable compétitrice et travailleuse acharnée, Laura Kluge a pleinement mérité cet appel de Toronto en février… juste après la qualification olympique. Dans le sillage de Kluge, trois jeunes joueuses évoluant en NCAA sont désormais des éléments essentiels : la défenseure et capitaine de Minnesota-Duluth Katarina « Nina » Jobst-Smith, et les jumelles Lilli et Luisa Welcke qui ont d’ailleurs marqué les deux buts décisifs de la qualification olympique. L’Allemagne arrive en confiance, et le coach Jeff MacLeod a de grandes attentes : « l’objectif est d’atteindre les quarts de finale et de nous mettre dans les meilleures dispositions pour atteindre les demi-finales et concourir pour une médaille » annonçait-il avant la compétition, voilà qui est clair sur les nouvelles ambitions allemandes. D’ailleurs en guise d’apéritif, l’Allemagne a remporté ses deux matchs préparatoires, contre la Suisse et le Japon. Malheureusement, elle a aussi perdu Nina Christof sur blessure.

 

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Aniko Németh (photo IIHF)

Hongrie

2025 marque le retour en élite mondiale de la Hongrie qui n’aura donc passé qu’une année en Division 1A après trois années consécutives en élite. Les Hongroises, toujours entraînées par ce bon vieux Pat Cortina, ont terminé deuxièmes du Mondial D1A à un point de la Norvège. Dans ce tournoi, la gardienne Anikó Nemeth a été extraordinaire avec 95,5% d’arrêts et 0,77 de moyenne de buts encaissés en 5 matchs. C’est presque surprenant qu’elle soit revenue en Hongrie cette saison après une année dans le deuxième échelon suédois plutôt convaincante. À 28 ans, Nemeth demeure toujours la titulaire indiscutable, elle a de nouveau gardé la cage avec brio lors des qualifications olympiques, même si la Hongrie a échoué de peu. Après des victoires contre la Slovaquie et l’Autriche, les Magyars ont donné beaucoup de frayeurs à l’Allemagne, ne s’inclinant que d’un but.

La Hongrie a montré sur les dernières échéances beaucoup de solidarité, Cortina parvenant toujours à tirer le meilleur de ses joueuses. Si des visages familiers sont toujours là comme Taylor Baker, Bernadett Nemeth, Lotti Odnoga, Fanni Garát-Gasparics ou Alexandra Huszák, une nouvelle génération talentueuse est arrivée à maturité : Mira Seregély, Zsofia Pazmandi et Emma Kreisz, qui s’endurcissent en NCAA.

Et la Hongrie a un talent d’exception. Réka Hiezl a seulement 15 ans et elle a fait des débuts retentissants avec les grandes cette saison : 7 points en 11 matchs internationaux et 2 points lors des qualifications olympiques. Pat Cortina a affirmé que son équipe entamait un nouveau cycle, ce qui signifie aussi qu’il attend davantage de ses joueuses cadres. Il veut, par rapport au jeu pratiqué aux qualifications olympiques, davantage de lancers et de meilleure qualité. Quart de finaliste en 2022, la Hongrie pourrait de nouveau surprendre les favoris du groupe. En même temps, elle n’a pas d’autre choix si elle veut assurer son maintien.

 

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Emma Bergesen (photo Nicolas Jacquet)

Norvège

La Norvège a décidé de devenir une nation novatrice puisqu’elle est devenue le deuxième pays, après la Suède, à légaliser officiellement les mises en échec chez les féminines, décision annoncée le 24 mars dernier. Alors que la PWHL a également autorisé plus de contacts sur demande des joueuses, la fédération norvégienne veut faire des émules et envoyer un signal fort à l’IIHF. La fédération internationale ne tolère officiellement que le serrage et ne se contente que d’une forme d’adaptation suivant l’intensité de la rencontre, ce qui laisse peser une certaine subjectivité chez les arbitres. La fédération norvégienne en a également profité pour annoncer la multiplication des sections féminines (U8, U10, U12, U14, U16 et U18), permettant ainsi aux joueuses de passer plus de temps dans les catégories spécifiques à leur âge. Un vrai changement est en marche alors que l’équipe nationale féminine retrouve l’élite : la Norvège n’a plus joué un Mondial élite depuis 1997, une autre époque.

L’année dernière, les joueuses du jeune coach André Lysenstøen ont créé la sensation en remportant le Mondial D1A en Autriche avec un petit point d’avance sur la Hongrie, et deux sur la France. La victoire épique aux tirs au but contre les Bleues aura été décisive. Ena Nystrøm aura été le premier argument de cette réussite, avec près de 96% d’arrêts lors des cinq matchs du Mondial D1A dont deux blanchissages. De retour en Europe après d’excellentes statistiques en NCAA, Nystrøm a excellé pendant les playoffs SDHL avec Brynäs.

La proximité avec la Suède permet justement de disposer d’une bonne dose d’expatriées, et c’est chez le voisin scandinave que l’on retrouve les maillons forts de la Norvège. Outre Nystrøm qui est l’une des meilleures gardiennes SDHL, Emma Bergesen est l’une des meilleures défenseures de la ligue et pourrait, du haut de ses 25 ans, toquer à la porte de la PWHL très prochainement. Quant à la vaillante Andrea Dalen, elle ressort à 32 ans de la meilleure saison de sa carrière. Dalen a atterri à la création de la section féminine de Frölunda et a largement participé à sa promotion en élite… avant de participer largement au titre en 2025. Andrea Dalen a inscrit 13 points en 11 matchs de playoffs, dont 4 points lors de la série finale contre Luleå. Mathea Fischer, Emilie Kruse et Millie Rose Sirum sont les autres cadres de cette équipe de Norvège.

28 ans plus tard, les Norvégiennes tenteront de se maintenir parmi les meilleures. Une tâche qui s’annonce périlleuse avec la génération actuelle qui n’a donc aucune expérience en top division, et au regard de la forte concurrence, il leur sera difficile d’éviter les deux sièges éjectables.

Tags: Mondial féminin
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Nicolas Jacquet

Nicolas Jacquet

Passionné par le hockey d'ici et d'ailleurs. Ex-blogueur devenu rédacteur Hockey Archives & Slapshot. Twitter : @Nico_Jt_

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