Pied au plancher
Est-ce un rêve pour Djurgården ou un cauchemar pour l’AIK ? Voilà la question à se poser alors que les deux premières manches de cette finale pour la promotion. Les deux clubs de la capitale se livrent bataille devant 8 094 personnes acquises à une seule cause, la police ayant interdit les supporters adverses pour éviter les débordements. Le palet est lâché alors que les tribunes, parées de jaune, rouge et bleu mettent à l’honneur Marcus Krüger. Si les premières minutes sont assez équilibrées, les deux équipes cherchant à prendre la tangente de l’autre, les débats virent rapidement en faveur des désignés locaux. Les jeunes Eklund et Frondell mènent la charge, illustrant un peu plus l’étendue de leur talent respectif. Frondell combine derrière le but jaune et noir avec Filip Eriksson qui profite des largesses défensives de l’AIK pour servir Tyler Kelleher, laissé seul dans l’enclave. Le meilleur joueur des séries éliminatoires 2024 trouve la faille sous le gant de Victor Brattström et fait exulter la patinoire (1-0 à 06’47). Les locaux prennent assez logiquement les devants et reprennent leur marche vers l’avant.
Les tirs pleuvent sur le but des « gnaget » qui tentent de faire le dos rond en attendant que l’orage se calme. Alors que la fin du tiers se profile, Albert Sjöberg se rend coupable d’un retenir et offre aux locaux l’occasion qu’ils ne demandaient guère. À peine installés en zone offensive, l’infériorité numérique de l’AIK offre alors une boîte assez peu orthodoxe et les espaces se libèrent. À la bleue, Sissons allume la mèche et Marcus Kruger, placé en rideau occultant, voit le palet lui foncer dessus. Dans un geste artistique, il saute et dévie le palet du bout de la crosse, sous le bouclier de Brattström pour doubler la mise (2-0 à 17’25).
Djurgården vient même tripler la mise quelques instants plus tard. Illustre depuis le début de la rencontre, Anton Frondell, qui tentera d’inscrire son nom dans les premiers choix du repêchage NHL en juin, fait parler son talent. Une ramasse, un défenseur dans le vent et un tir poteau rentrant plus tard, le jeune attaquant célèbre devant un public cédant à une sorte de Beatlemania. Seulement voilà, le but est finalement refusé par les arbitres, le palet ayant heurté le poteau sans jamais franchir la ligne. La sirène retentit et alors que les deux formations regagnent les vestiaires, Dick Axelsson échange quelques mots d’amour avec les arbitres, écopant par la même occasion de deux minutes de pénalité. « All they need is love » et basta.
A toi, à moi
Au retour des vestiaires, les hommes de Melin l’enchanteur héritent donc d’une occasion d’inscrire leur nom sur la feuille de match. l’AIK, qui n’a enregistré que six petits tirs en 20 minutes et un temps de présence en attaque tout aussi inquiétant, s’installe et opte pour une offensive patiente et usante pour une unité défensive contrainte à errer dans sa zone. Alors que les deux minutes s’apprêtent à prendre fin, Christoffer Björk trouve Jordy Bellerive dans le bumper – c’est à dire sur la ligne de but – qui renverse pour Gerry Fitzgerald dans le cercle gauche. D’un tir en première intention, il profite du déplacement hasardeux d’Hugo Hävelid pour réduire l’écart (2-1 à 22’00). Dick Axelsson a donc relancé ce match, bien malgré lui.
Les « gnaget » n’ont guère l’occasion de surfer sur l’euphorie du but pour renverser cette rencontre. Djurgården repart à l’attaque sous l’impulsion d’une jeunesse presque étincelante d’insouciance. Anton Frondell, bloqué dans la bande, navigue vers la sortie de zone et envoie un palet dans son dos, comme pour tenter de s’en déposséder. Seulement voilà, alors que le palet était disponible dans le trapèze derrière son but, Brattström semble être parti attraper le cerf-volant et manque le palet. Il n’en faut pas plus pour Fredric Weigel qui fond sur le palet et sert Eklund en retrait permettant à Djurgården de reprendre deux longueurs d’avance dans un but presque vide (3-1 à 23’32).
Si ce but casquette aurait bien pu coûter à l’AIK son abnégation, il a, presque étonnamment, comme conséquence d’engendrer un vrai temps fort de près de sept minutes au cours duquel les joueurs en noir et or, ou svartguld en suédois, ne concèdent qu’une présence dans leur zone. Un temps fort qui aboutit sur une nouvelle réduction du score sur un petit bijou signé Daniel Ljungman, qui hérite du palet derrière la cage d’Hävelid. Un tour de cage et un changement de direction plus tard, il revient sur ses pas, efface trois défenseurs de Djurgården puis se retourne et lance à la cage contre toute attente, trouvant par la même occasion l’espace entre les jambières d’Hävelid. Ce match est alors relancé (3-2 à 30’27).
La défense locale, déstabilisée par une première moitié de tiers clairement en faveur de l’AIK, retrouve peu à peu ses esprits, bloquant plus de tirs qu’elle n’en alloue sur sa cage. De l’autre côté, Brattström est mis à contribution mais repousse les assauts sans vaciller. La sirène renvoie les deux formations aux vestiaires sur un score qui promet encore du suspense.
Tom kasse
Cage vide. Voilà comment résumer ce troisième tiers au cours duquel les deux formations se sont rendues coup pour coup. Alors que le début de période était à l’avantage des « svartguld » qui ne laissaient que peu de place à l’offensive adverse, Daniel Ljungman offrait à Djurgården l’occasion d’enterrer les espoirs adverses, en vain. Malgré trois tentatives assez franches, les coéquipiers de Linus Klasen ne parviennent pas à trouver la faille, prolongeant par la même occasion l’apnée dans laquelle la patinoire plonge au fil des minutes. Le registre des tirs vire assez nettement en la faveur de l’AIK dans ce troisième acte mais rien ne vient éteindre les ardeurs vocales de la Jarnkaminerna qui pousse derrière les siens.
Les arrêts de jeu se font assez rares et l’on entre dans les cinq dernières unités de la période. Somme toute logiquement dans une finale, qui plus est lorsque celle-ci est un derby, les esprits s’échauffent, Blomgren et Barklund en viennent aux mains (56’07). Pendant près de deux minutes, les hommes de Roger Melin occupent la zone offensive, tournent, font circuler le palet à la recherche d’une occasion d’envoyer ce match en prolongations. Le filet délaissé par Brattström fait des yeux doux aux jaune, rouge et bleu qui ne parviennent pas à s’en approcher. La tentative de Berg, manquée, offre à l’AIK l’occasion de prendre un temps mort ô combien important à 40 secondes de la sirène finale. Seulement voilà, une passe manquée plus tard, Ludvig Rensfeldt s’échappe et marque dans le but vide (4-2 à 59’43) avant de célébrer d’un saut sur le plexiglass. Djurgården s’adjuge la manche une assez logiquement mais les hommes de Daniel Ljungman n’ont pas dit leur dernier mot et entendent bien jouer un mauvais tour à leur colocataire 48h plus tard.
L’AIK réagit
Deux nuits plus tard, à l’heure de la tasse de thé, de la Cuppa ou du Fika en fonction de sa localisation, les deux équipes repartent à la guerre dans un scénario totalement différent.. ou pas puisqu’après avoir essuyé 4 tirs en à peine plus de 120 secondes, Djurgården ne se fait pas prier pour briser la glace. Gênés dans le cœur du jeu, ils décident de travailler dans les bandes et envoient l’expérimenté Daniel Brodin en profondeur. Celui-ci remporte son duel face à Norin et permet aux siens de s’installer. Il combine avec Rensfeldt qui trouve Eriksson à la bleue. Celui-ci profite d’un repli défensif hasardeux et d’un Brodin agressif pour envoyer à la cage en première intention. Décidément en vue dans ce début de rencontre, Brodin attaque vers l’enclave et dévie légèrement le palet, assez pour tromper la vigilance de Brattström (1-0 à 03’58). Un tir, un but. Le plus dur est-il fait ?
Si l’on pouvait s’attendre à voir les locaux prendre le dessus mentalement, ils retombent aussitôt dans leurs travers et reculent. Après une nouvelle salve de tirs et une présence en défense beaucoup trop longue, Tyler Kelleher se rend coupable d’un accrocher et file en prison (07’05). Déjà punis sur leurs rares erreurs l’avant-veille, ses coéquipiers paient de nouveau les frais. Installé en zone offensive, l’AIK patiente à la recherche d’une occasion à saisir. Scott Pooley navigue et trouve Eric Nord venu faire le nombre sur la ligne de but. Battu sur le premier but, celui-ci se fait pardonner puisqu’il trouve une merveille de passe entre ses propres jambes pour servir Ljungman au second poteau et égaliser (1-1 à 08’55). Tout est à refaire. Dans la foulée, Dick Axelsson s’estime victime d’un coup de genou de la part de Daniel Muzito-Bagenda et lui rend un léger piquage, les deux hommes s’en vont au frais pour deux minutes (10’34). S’ensuit un nouveau temps fort des « gnaget » qui mettent Hugo Hävelid au labeur. Après un long quart d’heure où ils n’ont montré que peu de choses, les favoris à la promotion retrouvent peu à peu des couleurs mais rien qui ne leur permet de virer en tête après 20 minutes.
La déferlante
Voilà comment résumer le deuxième tiers et la première minute du troisième car si les premières incursions sont à mettre au compteur de DIF, Victor Brattström ferme la porte et, bien que critiqué par son entraîneur en aval du match 1, il semble jusqu’ici avoir retrouvé ses esprits. Difficile de dire la même chose de son adversaire Hugo Hävelid. Auteur d’un match dans la moyenne deux jours plus tôt, il semble crouler sous la pression des « svartguld ». Sur une contre-attaque rapide, l’AIK entre à 3 contre 4 en zone mais profite d’un marquage aux abonnés absents pour faire la différence. Nord, encore lui, pour Zetterberg qui sert Muzito-Bagenda en retrait et voilà qu’Hävelid est fixé, offrant à l’attaquant suédois l’espace nécessaire pour donner aux siens leur premier avantage de la série (1-2 à 24’38).
Les coéquipiers de Marcus Krüger n’y sont plus et coulent peu à peu. Une présence défensive en mode urgence et un surnombre plus tard, les voilà de nouveau sanctionnés (26’21). Il ne faut guère de temps à l’AIK pour faire le break. L’unité défensive de Djurgården, trop passive, joue presque un rôle d’observateur. Fitzgerald sert Scott Pooley seul entre le défenseur et la ligne de but. Celui-ci ne se fait pas prier, attaque l’enclave et trouve la faille sous la jambière d’Hävelid (1-3 à 27’16). Trop facile. La seconde moitié du tiers voit les deux équipes se neutraliser mais les hommes de Roger Melin ont fait le plus dur, s’octroyant un avantage de deux buts, qu’ils ne lâchent que très rarement cette saison.
DIF-ficile
Et les choses ne vont pas aller en s’arrangeant pour le Djurgårdens IF (DIF). Sur la première action du troisième acte, la paire Sissons – Hävelid crée un revirement. Il n’en faut guère plus à Scott Pooley pour se présenter face au gardien. Accroché par Sissons, il hérite d’un tir de pénalité, qu’il convertit d’un tir au-dessus de la mitaine (1-4 à 40’14). Les supporters de l’AIK pensent alors égaliser dans la série mais, presque aussi inévitable que les Beatles dans les années soixante, Tyler Kelleher remet les siens sur le droit chemin au terme d’une offensive peu académique. Servi à la bleue le long de la bande, Filip Eriksson cherche Dick Axelsson du revers. Sa passe, un poil longue, parvient tout de même à destination. Gêné par le bon retour du défenseur, Axelsson lance d’un revers peu assuré mais suffisamment bien placé pour forcer Brattström à un arrêt réflexe de la jambière. Le rebond mal contrôlé termine sur la crosse de Kelleher qui place le palet sous la barre et réduit l’écart (2-4 à 41’41). Ce but a pour but d’éteindre la dynamique des « gnaget », d’enflammer une patinoire qui ne demande qu’à y croire et d’engendrer un premier gros temps fort… si dangereux que Roger Melin perd son sang-froid et appelle un temps mort après seulement 4 minutes et 20 secondes écoulées dans la période. Un temps fort rendu vain par une erreur individuelle, Gerry Fitzgerald se rendant coupable d’un cinglage dès la sortie de celui-ci (44’40). Il ne suffit que de deux petites occasions pour que l’écart se réduise de nouveau. Buteur, Kelleher se mue en passeur. Il renverse pour Klasen qui trouve Sissons en tête de cercle. Le trafic profite au défenseur qui trouve la solution côté mitaine (3-4 à 45’19).
Les minutes s’égrainent en faveur d’un AIK qui ne passe plus la ligne bleue adverse. Les tirs pleuvent encore et encore sur le but de Brattström qui repousse l’échéance. Le chronomètre défile à une vitesse folle et les 8 000 supporters de Djurgården poussent derrière les leurs. Fitzgerald, déjà fautif pour la réduction du score, écope de deux minutes pour dureté (55’50). Vous le voyez venir ? Timoré depuis le début de la série, c’est le moment que choisit Linus Klasen pour sortir de sa boîte. L’engagement est remporté et Colby Sissons est à la baguette. Buteur, le défenseur oblige son opposant direct à monter au pressing. Il feinte le tir pour déviation, les trois joueurs de l’AIK se resserrent en conséquence et Brattström anticipe mais c’est l’erreur à ne pas faire. Il garde le palet et décale Klasen qui, depuis le bas du cercle droit, vient égaliser et faire exulter l’ensemble du Hovet (4-4 à 56’04). On hérite d’une prolongation de 20 minutes à 5 contre 5.
Kruger, Marcus Kruger.
Malgré une intermission longue de dix-sept minutes, les locaux repartent de plus belle. Les hommes en forme, Sissons et Kelleher, mènent la charge tandis que l’AIK tente de courber l’échine pour mieux répliquer. Seulement voilà… l’AIK écope de deux minutes pour un surnombre évitable. Salvateur jusqu’ici, le jeu de puissance de DIF se heurte à un Brattström déterminé à effacer son erreur de la veille. Ainsi, il arrête les 5 tirs qui lui sont adressés et permet aux siens de retrouver des couleurs alors qu’ils retrouvent leur cinquième homme (65’40).
L’AIK reprend ses aises et Anton Frondell commet une erreur de jeunesse, se rendant coupable d’une crosse haute et permettant aux hommes de Scott Pooley de disposer d’un palet de match (67’32). Malgré des lignes de tir assez évidentes, les « gnaget » cherchent l’extra passe quitte à ne pas mettre Hugo Hävelid à contribution. Le cerbère de Djurgården n’a qu’un pauvre arrêt à se mettre dans la mitaine au cours de cette supériorité numérique qui expire sans grand danger (69’32). À peine Frondell regagne-t-il le glaçon que l’offensive se veut déjà menaçante sur le but opposé. Jonathan Tychonik, discret jusqu’ici, envoie un palet en fond de zone. Celui-ci hérite à nul autre que Tyler Kelleher qui feinte son défenseur et profite d’une largesse défensive à y faire courir des chevaux pour servir sur un plateau Marcus Kruger qui fusille à Brattstöm à bout portant et offre la victoire aux siens (5-4 à 70’25), les plaçant ainsi au pied du mont Olympe.
Vu comme le favori de cette finale, sereins en leur capacité et voulant écraser les rongeurs « krossa gnaget », Djurgården a répondu aux attentes. Comme dirait ABBA « When all is said and done » difficile d’aller les chercher. Mais cette finale inhabituelle est loin d’avoir dit son dernier mot puisque conformément aux recommandations des autorités locales, l’AIK évoluera à son tour devant 8 000 spectateurs acquis à sa cause. Cela suffira-t-il à relancer la série où Djurgården, qui pourra compter sur le retour de sa star norvégienne Patrick Thoresen, réussira à rendre silencieuse une patinoire acquise à la cause des rongeurs ? Réponse dès ce soir.
Match 1
Djurgården – AIK 4-2 (2-0, 1-2, 1-0)
Mercredi 16 avril 2025 à 19h00 au Hovet. 8 098 spectateurs
Pénalités : Djurgården 4’ (0’, 2’, 2’) ; AIK 12’ (6’, 2’, 4’)
Tirs : Djurgården 34 (13, 13, 8) ; AIK 26 (6, 9, 11)
Évolution du score :
1-0 à 06’47” : Kelleher assisté d’Eriksson et Frondell
2-0 à 17’25” : Kruger assisté de Sissons et Axelsson (sup. num.)
2-1 à 22’00” : Fitzgerald assisté de Bellerive et Björk (sup. num.)
3-1 à 23’32” : Eklund assisté de Weigel et Frondell
3-2 à 30’27” : Ljungman assisté de Nord et Zetterberg
4-2 à 59’43” : Rensfeldt (cage vide)
Match 2
Djurgården – AIK 5-4 après prolongation (1-1, 0-2, 3-1, 1-0)
Vendredi 18 avril 2025 à 15h00 au Hovet. 8
Pénalités : Djurgården 4’ (0’, 2’, 2’) ; AIK 12’ (6’, 2’, 4’)094 spectateurs
Pénalités : Djurgården 10’ (4’, 4’, 0’, 2’) ; AIK 8’ (2’, 0’, 4’, 2’)
Tirs : Djurgården 42 (6, 10, 20, 6) ; AIK 32 (11, 11, 8, 2)
Évolution du score :
1-0 à 03’58” : Brodin assisté de Berg et Rensfeldt
1-1 à 08’55” : Ljungman assisté de Nord et Pooley (sup. num.)
1-2 à 24’38” : Muzito-Bagenda assisté de Zetterberg et Nord
1-3 à 27’16” : Pooley assisté de Fitzgerald et Barklund (sup. num.)
1-4 à 40’14” : Pooley (tir de pénalité)
2-4 à 41’41” : Kelleher assisté d’Axelsson et Eriksson
3-4 à 45’19” : Sissons assisté de Klasen et Kelleher (sup. num.)
4-4 à 56’04” : Klasen assisté de Sissons et Kruger (sup. num.)
5-4 à 70’25” : Kruger assisté de Kelleher et Tychonik
Djurgården
Attaquants :
David Blomgren (A) – Marcus Kruger (C) – Linus Klasen
Dick Axelsson – Filip Eriksson – Tyler Kelleher
Anton Frondell – Fredric Weigel – Victor Eklund
Albin Grewe – Ludvig Rensfeldt (A) – Daniel Brodin
Défenseurs :
Mattias Hävelid – Colby Sissons
August Berg – Edvin Hammarlund
Jonathan Tychonik – Hugo Blixt
Max Krogdahl
Gardien :
Hugo Hävelid
Remplaçant : Viktor Andren (G). Absents : Marcus Gidlöf, Arvid Costmar (choix), Patrick Thoresen (reprise).
AIK
Attaquants :
Albert Sjöberg – Christoffer Björk – Oskar Magnusson
Scott Pooley – Gerry Fitzgerald (A) – Jordy Bellerive
Lukas Zetterberg – Daniel Muzito-Bagenda (A) – Oscar Nord
Rasmus Rudslätt – Daniel Ljungman – Oliver Tärnström
Théo Hardstam
Défenseurs :
Macoy Erkamps – Alfred Barklund
Tom Hedberg – Viggo Gustafsson
Eric Norin – Filip Windlert (C)
Gustav Sjöqvist
Gardien :
Victor Brattström
Remplaçant : Jonathan Stålberg (G).
Le programme de la finale :
Match 1 : Djurgården 4–2 AIK, 16 avril à 19h
Match 2 : Djurgården 5–4 prl AIK, 18 avril à 15h
Match 3 : AIK – Djurgården, 20 avril à 18h
Match 4 : AIK – Djurgården, 22 avril à 19h
Match 5 : Djurgården – AIK, 25 avril à 19h*
Match 6 : AIK – Djurgården, 27 avril à 18h*
Match 7 : Djurgården – AIK, 30 avril à 19h*
* : si nécessaire. L’intégralité de la finale sera diffusée sur TV4 (Suède).