« C’est comme ça, tous les mariages ne fonctionnent pas. Cette décision n’a rien à voir avec Magnus en tant que personne, si ce n’est que son style ne convient pas. Il a horreur de perdre et est excessivement ambitieux. Il a amené avec lui le management qui prévaut en NHL, mais nous ne sommes pas mûrs pour ce type de management. » C’est par ces mots, le lendemain de Noël, que Jan Simons, directeur sportif de Mora, a annoncé le licenciement de son entraîneur Magnus Arvedson. L’ancien attaquant défensif est remplacé par un de ses adjoints, Per Djoos. L’ex-défenseur vivra lui aussi un baptême du feu rapide deux années après sa retraite, alors que la presse de boulevard affirme déjà que le club – qui dément fermement – cherche dans le même temps un nouvel entraîneur plus expérimenté.
Djoos connaît l’urgence de la situation puisqu’il a pris l’équipe à la dernière place du championnat. Mais il n’a pas commencé de la meilleure des manières avec deux défaites à domicile face à des concurrents directs au classement. Rien n’est encore perdu : Mora a trois points de retard sur le maintien et sept sur les play-offs.