Les Brûleurs de Loups ont obtenu une belle victoire à Rouen (5-2) mardi dernier, validant ainsi leur belle période actuelle puisqu’ils restent sur une série de cinq victoires consécutives depuis leur défaite à Gap fin décembre. C’était la deuxième victoire cette saison face aux Dragons, une victoire qui permet à Grenoble de s’échapper un peu plus en tête du classement. Cette semaine le programme est plus chargé puisque Grenoble a trois matchs au programme : la réception de Bordeaux ce soir avant un « road trip » ce week-end à Amiens puis Rouen. Face aux Boxers, les hommes de Jyrki Aho ont une revanche à prendre puisque Bordeaux s’était imposé aux tirs au but à Meriadeck (3-2) lors de la dernière rencontre entre les deux équipes. Avant cela, Grenoble avait facilement gagné la première manche (8-0) à Pôle Sud face à des Boxers il est vrai très diminués.
Les Brûleurs de Loups enregistrent les retours de Lucien Onno et Peter Valier, ce dernier absent de longue date. En revanche Adel Koudri et Jani Tuppurainen manquent à l’appel. De leur côté, les Boxers ont enchaîné sept défaites avant de retrouver la victoire mardi dernier face à Nice (5-2). Une victoire importante face à un concurrent pour les play-offs même si dans la foulée, les Boxers se sont inclinés vendredi (2-4) à Chamonix, l’équipe en forme du moment. Les Boxers, sans Austin Fyten mais avec Robin Lamboley et Aina Rambelo, poursuivent leur périple dans les Alpes avec un match ce soir à Pôle Sud et un autre demain à Briançon.
Les Brûleurs de Loups mettent rapidement la pression dans la zone offensive. Un premier lancer de Jere Rouhiainen passe tout près de la cage gardée par Gaëtan Richard. Puis Kyle Hardy sollicite le portier bordelais qui bloque de la mitaine. Stepanek doit aussi repousser un premier lancer de Legault. Si les Grenoblois dominent au niveau de la possession du palet, la défense bordelaise est bien en place. Jules Boscq prend un bon lancer, repoussé par Stepanek. Le portier tchèque de Grenoble repousse du bout de la botte un tir soudain de Louis Belisle. Maxime Legault impose son physique face à Nicolas Deschamps mais finit par butter à son tour sur Stepanek. Les Brûleurs de Loups ne sont pas en reste avec un lancer de Fleury non cadré alors que Hardy teste de nouveau Gaëtan Richard, très solide en ce début de match. Les défenses prennent le pas sur les attaques dans ce premier tiers-temps.
Le chemin vers la cage est parfois compliqué et il faut un exploit de Hardy à la ligne bleue pour enchaîner avant un tir bien repoussé par Richard. Puis c’est au tour de son compère Bisaillon de tenter de trouver la faille sur un puissant lancer. Cette fois Richard relâche le palet mais Delmas ne parvient pas à s’en saisir alors qu’il glisse le long de la ligne. Temps fort grenoblois sans conséquence. Bordeaux réagit avec un tir en pivot de Legault puis un lancer lointain de Paquin mais à chaque fois Stepanek s’interpose avec brio. Dans les dernières minutes, Flavian Dair arrive à se démarquer sur l’aile gauche mais ne cadre pas son tir. Première période équilibrée, sans but ni pénalité entre deux équipes bien en place défensivement.
Dès le début de la deuxième période, les Brûleurs de Loups tentent de nouveau de prendre l’ascendant. Aurélien Dair est l’auteur d’un joli numéro en zone d’attaque suivi d’un tir du revers. Le palet glisse derrière la ligne mais après le sifflet de l’arbitre qui refuse le but car il y avait au moins deux Grenoblois dans le slot. La pression devient de plus en plus forte sur Gaëtan Richard avec un gros lancer de Jere Rouhiainen. Elle finit par payer avec la première pénalité du match contre Julien Guillaume qui accroche Peter Valier dans sa zone. Les Grenoblois s’installent tout de suite, Dair décale Fleury mais le lancer de celui-ci est bien détourné de justesse par Richard. Dair tente sa chance à son tour en bonne position mais ne cadre pas son tir. Mais malgré une grosse pression en power-play, les Boxers tiennent bien en défense et Richard brille sur un lancer de Munoz bloqué de la jambière par Richard.
Paquin se fait doublement sanctionner pour deux fautes consécutives sur Flavian Dair. Les Brûleurs de Loups ont donc quatre minutes de supériorité numérique devant eux pour ouvrir le score. Sur le jeu de puissance, Poukkula manque la cage sur une passe en retrait de Deschamps. Poukkula a une deuxième chance quelques instants plus tard sur un rebond pris suite à un tir lointain de Rouhiainen et cette fois il ne la laisse pas passer (1-0, 29’11).
Libérés d’un poids, les Grenoblois peuvent continuer en supériorité numérique avec Munoz en excellente position mais il manque le cadre sur un lancer dans l’axe. La défense bordelaise souffre mais tient le choc. Richard relâche le palet sur un lancer de Dair mais Poukkula n’arrive pas à le reprendre à tend et la défense bordelaise se dégage in extremis, parvenant à tuer la pénalité. De retour à cinq contre cinq, Baylacq parvient à bien entrer en zone mais manque la finition. Sur une belle rentrée en zone de Sacha Treille, Dair et Champagne mettent la pression devant la zone de Richard et Dair manque le cadre sur une grosse occasion de près. Richard se démène, repoussant toutes les occasions qui se présentent face à lui. Dylan Fabre met une grosse accélération mais n’arrive pas à trouver le cadre. Finalement Ragot fait trébucher Fabre et Bordeaux se retrouve de nouveau en infériorité numérique. Les Grenoblois combinent bien avec un jeu en triangle entre Dair, Deschamps et Poukkula qui manque de peu le cadre. Sacha Treille voit sa reprise bloquée par Richard. Mais les Brûleurs de Loups se font peur lorsque Hardy perd le palet dans sa zone défensive. Paquin est tout heureux de le récupérer mais Stepanek vient à sa rencontre et écarte le danger d’un puckcheck assez osé et spectaculaire. C’était la première vraie occasion bordelaise dans ce tiers archi dominé par Grenoble.
La première mais pas la dernière. Revenus à cinq, les Boxers essaient de retrouver un second souffle. Legault prend un bon lancer suite à un revirement en zone neutre, Stepanek bloque de la mitaine. Mais sur l’engagement qui suit, Spinozzi récupère le palet à la bleue : un premier lancer est contré par Flavian Dair mais le second finit dans la lucarne (1-1, 38’46). Dans la foulée, Grenoble aurait pu reprendre tout de suite l’avantage sur une contre-attaque emmenée par Dylan Fabre qui passe à Sacha Treille mais ce dernier ne cadre pas son tir. Malgré une énorme domination dans ce tiers, les Brûleurs de Loups ont manqué d’efficacité offensive et ont vu les Boxers revenir sur leur talons sur une de leurs rares occasions.
Tout est possible en début de troisième période avec deux équipes qui ont la possibilité d’aller chercher la victoire. Après un début de tiers équilibré, les Brûleurs de Loups reçoivent leur première pénalité suite à un gros brassage devant la cage bordelaise entre Poukkula et Poudrier. Pendant deux minutes, les Boxers ont toutefois du mal à s’approcher de la cage grenobloise. Mais ils ont une seconde chance lorsque Dylan Fabre est sanctionné à son tour pour avoir fait sauter la crosse de Maxime Legault. Cette fois le jeu de puissance est mieux maîtrisé par les Bordelais qui font bien circuler le palet en zone offensive. Sur un palet revenu à la ligne bleue, Louis Belisle prend un bon lancer qui transperce Stepanek après une déviation de Carry mais le but est refusé pour une obstruction de Guillaume sur Stepanek. L’attaquant bordelais est d’ailleurs sanctionné par une pénalité. Pôle Sud peut respirer un grand coup et les Brûleurs de Loups se retrouvent donc à leur tour en supériorité numérique. Le power-play est très bien installé mais le palet circule trop lentement pour trouver les bons décalages.
À cinq contre cinq, les Grenoblois essaient de maintenir le palet en zone offensive. En bonne position, Aurélien Dair voit sa reprise trop écrasée. Dans les cinq dernières minutes, Belisle et Onno s’accrochent devant la cage grenobloise et Onno se fait sanctionner pour une obstruction. Sur cette nouvelle infériorité numérique, Stepanek multiplie les arrêts face à Belisle et Wideman. Les Boxers font le forcing pour aller chercher la victoire mais malgré deux minutes de souffrance, la défense grenobloise finit par tenir bon et tue cette pénalité. Dans la dernière minute, Rouhiainen réalise trois tours de la cage et finit par obtenir une pénalité contre Moisand. Grenoble termine donc en supériorité numérique avec une grosse opportunité au rebond de Poukkula qui ne cadre pas sa reprise. Les deux équipes devront se départager en prolongation.
Les Brûleurs de Loups débutent la prolongation en supériorité numérique à quatre contre trois. Une nouvelle fois, Bordeaux est parfaitement bien placé pour bloquer les lignes de passe grenobloises. Treille tente une reprise trop molle pour Gaëtan Richard qui détourne sans difficulté le palet. Les Brûleurs de Loups continuent de maîtriser la rondelle pendant cette prolongation mais n’arrivent pas à trouver de grosse opportunité. Wideman fait trébucher Onno, ce qui permet à Grenoble d’avoir une nouvelle supériorité numérique en fin de prolongation. Une reprise de Champagne est repoussée par Richard. La défense bordelaise est héroïque et parvient à repousser toutes les tentatives grenobloises. Deschamps voit son tir du revers contré.
Place donc aux tirs au but qui vont offrir un suspense digne de la rencontre : Vince Tartari marque dès la première tentative bordelaise. Puis plus rien ne sera marqué lors des huit tirs suivants, Richard et Stepanek multipliant les arrêts. Il ne reste plus qu’un tir à Grenoble pour éviter la défaite : celui de Kyle Hardy qui parvient à égaliser in extremis. Dans la foulée, Sacha Treille marque sur le tir suivant alors que Vince Tartari échoue. Les Brûleurs de Loups s’imposent sur le fil !
Malgré une très nette domination dans le deuxième tiers-temps, les Brûleurs de Loups n’ont pas réussi à prendre leurs distances au tableau d’affichage face à une équipe bordelaise bien regroupée défensivement et qui a posé de gros problèmes aux attaquants grenoblois, notamment lors des situations de supériorité numérique. En manque de réalisme, l’attaque grenobloise d’ordinaire si prolifique a eu toute les peines du monde à marquer un but ce soir, par Markus Poukkula. Mais les imprécisions se sont multipliées devant la cage de Gaëtan Richard, le portier bordelais, auteur d’une grosse partie. Incapables de trouver le bon décalage ni la bonne passe, y compris lors de la prolongation pourtant largement disputée en supériorité numérique, les Isérois ont été à un tir au but de connaître une grosse désillusion. Ils doivent leur salut à Kyle Hardy, Sacha Treille et Jakub Stepanek qui ont fait basculer une séance de tirs au but mal engagée. Avertis ce soir, les Brûleurs de Loups devront retrouver le chemin des filets lors de ce week-end avec deux gros matchs à Amiens et Rouen.
Bordeaux ramène un point de ce déplacement à Pôle Sud et a été tout près de rééditer la performance de la dernière rencontre gagnée aux tirs au but contre Grenoble. Olivier Dimet avait mis les barbelés pour contrer la puissante attaque grenobloise et cela a fonctionné avec la complicité d’un excellent Gaëtan Richard devant la cage grenobloise qui a réalisé une performance de haut vol, faisait oublier les huit buts encaissés lors de la visite précédente des Boxers à Pôle Sud. Et si les Boxers ont égalisé contre le cours du jeu, ils auraient même pu l’emporter au cours d’une troisième période où les opportunités furent nombreuses grâce notamment à trois supériorités numériques. Avec un but refusé dans le dernier tiers, les Boxers pourront nourrir quelques regrets de ne pas avoir réussi le hold-up parfait à Pôle Sud. Ils ont toutefois démontré pour la deuxième fois cette saison qu’ils étaient capables de faire jeu égal avec le leader de la Ligue Magnus. Réconfortant avant d’aller chez la lanterne rouge Briançon demain soir et plus globalement dans la course aux play-offs dans laquelle sont engagés les Boxers.
Désignés MVPs du match : Markus Poukkula (Grenoble) ; Gaëtan Richard (Bordeaux)
(Photos de Philippe Crouzet)
Commentaires d’après-match :
Jyrki Aho (entraîneur de Grenoble) : « Le gardien adverse a bien joué, défensivement ils ont fait un bon match, ils ont contrôlé la zone neutre. Ils nous ont donné l’impression qu’on avait la place mais en fait il n’y avait jamais d’espace devant la cage donc on a eu du mal à prendre des rebonds. C’était l’histoire de ce match. On se créait tout de même beaucoup d’occasions mais aujourd’hui c’était un jour où on n’arrivait pas à bien exécuter ces mouvements. Parfois ça arrive. À cause de certaines raisons, les deux derniers matchs contre eux ont été comme ça. C’est toujours important de gagner, peu importe si c’est après la prolongation ou après les tirs au but. On n’avait pas gagné cette saison après les tirs au but. Donc c’est déjà quelque chose de positif si on le prend sous cet angle. Ce qui me manque beaucoup en ce moment, ce sont nos fans. Bien sûr ceux qui sont là nous soutiennent mais le sentiment qu’on a quand il y a plus de 3000 personnes dans la patinoire me manque. J’espère qu’on pourra de nouveau jouer avec une patinoire pleine prochainement. C’est un bon challenge d’avoir ces deux matchs sur la route, ce n’est pas facile de gagner à Amiens ou à Rouen. Deux matchs consécutifs, dormir à l’hôtel, c’est un bon challenge pour nous. Jusqu’à présent, on n’a pas joué aussi bien à l’extérieur qu’à domicile. Bien sûr c’est le cas de beaucoup d’équipes de la Ligue mais on doit apprendre à jouer de mieux en mieux à l’extérieur. Pour nous, toutes les situations qu’on peut expérimenter sont de bonnes expériences pour la suite. On doit tirer meilleur parti de ces situations. On tourne notre tête vers les matchs à venir mais on doit améliorer notre exécution, l’éthique de travail. Le placement au bon endroit au bon moment n’était pas très bon aujourd’hui. C’est bien d’avoir Peter [Valier] de retour, c’est comme un nouveau départ pour lui après une longue pause. Il doit réapprendre à avoir du temps de glace. Et aujourd’hui il jouait au centre, c’est un rôle un peu différent. Même s’il a déjà joué au centre au tout début de la saison et pendant la pré-saison, il est plus à l’aise dans un rôle d’ailier. On verra si on récupère des joueurs demain et jeudi et on devrait s’approcher de l’équipe complète pour ce week-end. Ce n’était pas évident pour lui d’être out si longtemps, je suis content pour lui de le voir de retour et le voir recommencer à jouer, d’être à l’entraînement. Je sais qu’il va nous aider jusqu’à la fin de la saison. On ne sait jamais avec les blessures, si on n’a pas trop d’attentes, on ne sera pas trop déçu ! En février, on va enchaîner des semaines à deux ou trois matchs, on aura besoin d’une équipe complète. Le risque avec l’enchaînement des matchs, c’est d’avoir plus de blessures avant les play-offs. Mais j’espère que les blessures sont pour l’essentiel derrière nous ! »
Sasha Treille (attaquant de Grenoble) : « Ce n’est pas tous les jours facile et ce soir ce n’était pas évident. Ils ont fait leur match, ils ont réussi à prendre un point à Pôle Sud. On était frustrés de ne pas débloquer ce match plus facilement. Il faut s’habituer, l’essentiel est qu’à la fin on arrive quand même à repartir avec deux points. Le manque de rythme, c’est sûr que ça y fait, il y a un peu de tout, dans le sport aujourd’hui il y a des jours où ça veut pas parce qu’on a quand même de belles occasions. Leur gardien, on ne va rien lui enlever, il a fait un super match. Il y a Nice qui nous pose des problèmes, il y a eu Angers pour l’instant, maintenant Bordeaux, l’essentiel c’est qu’on trouve les moyens de gagner aux pénalties. Il va falloir donner un peu plus, ce soir on n’avait peut-être pas les jambes et quand on n’a pas les jambes il faut peut-être jouer un peu plus simple. Le deuxième tiers est à l’image du match, c’était un peu mou de notre part et ça s’est vu aussi sur les powerplays, c’est sûr qu’on doit être plus forts dans tous les domaines si on veut éviter de se faire des frayeurs comme ça en fin de match. Il faut travailler là-dessus et se servir de ce match pour rebondir. On pense toujours à ce qui s’est passé la dernière fois [aux tirs au but] et on n’a pas envie que ça arrive encore donc on a un peu serré les fesses et puis à la fin ça débloque donc c’est super. Là on part sur un gros road-trip Amiens Rouen, on est super content, là il y a beaucoup de matchs et c’est ce qu’on aime. »
Grenoble – Bordeaux 1-1 (0-0, 1-1, 0-0, 0-0) / 2-1 aux tirs au but
Mardi 25 janvier 2022 à 20h à Pôle Sud. 2000 spectateurs.
Arbitrage de Nicolas Cregut et Savice Fabre assistés de Nicolas Constantineau et Quentin Ugolini
Pénalités : Grenoble 6’ (0’, 0’, 6’, 0’), Bordeaux 14’ (0’, 8’, 4’, 2’)
Tirs : Grenoble 42 (8, 20, 8, 6), Bordeaux 18 (6, 7, 5, 0)
Engagements : Grenoble 36 (10, 14, 9, 3), Bordeaux 25 (9, 9, 7, 0)
Évolution du score :
1-0 à 29’11 : Poukkula assisté de Rouhiainen et Fleury (sup. num.)
1-1 à 38’46 : Spinozzi
Tirs au but : Grenoble : Treille (manqué), Champagne (manqué), Deschamps (manqué), Fleury (manqué), Hardy (réussi), Treille (réussi). Bordeaux : Tartari (réussi), Lamboley (manqué), Poudrier (manqué), Levesque (manqué), Spinozzi (manqué), Tartari (manqué).
Grenoble
Attaquants :
Markus Poukkula (2’) – Nicolas Deschamps – Damien Fleury (A)
Sacha Treille – Joël Champagne (C) – Aurélien Dair
Dylan Fabre (2’) – Peter Valier – Julien Munoz
Flavian Dair – Julien Baylacq – Loris Delmas
Défenseurs :
Janne Jalasvaara (A) – Jere Rouhiainen
Kyle Hardy – Sébastien Bisaillon
Christophe Tartari – Lucien Onno (2’)
Gardien :
Jakub Stepanek
Remplaçant : Raphaël Garnier (G). Absents : Malo Ville (épaule), Adel Koudri, Jani Tuppurainen.
Bordeaux
Attaquants :
Louis Vitou – Loik Poudrier (A) – Maxime Legault
Alex Wideman (2’) – François Paquin (4’) – Robin Lamboley
Louis Belisle – Julien Guillaume (4’) – Vince Tartari
Aina Rambelo (A) – Enzo Carry – Esteban Ragot (2’)
Défenseurs :
Jules Boscq – Marc-André Levesque (C)
Kévin Spinozzi – Maxime Moisand (2’)
Andrea Palat
Gardien :
Gaëtan Richard
Remplaçant : Clément Fouquerel (G). Absents : Bastien Lemaître, Austin Fyten, Alexandre Mulle, Mattéo Caudron.
