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Home Hockey sur glace Hockey sur glace - International Équipes Nationales

Tournoi olympique féminin : présentation

Nicolas Jacquet par Nicolas Jacquet
mardi 1 février 2022 - 10:00
dans Équipes Nationales, Hockey féminin
Temps de lecture: 20 mins
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La NHL a fait faux bond pour Pékin 2022, confrontée à une situation sanitaire toujours brûlante, à l’éventualité de voir certains de ses joueurs bloqués en Chine si positifs et au casse-tête de la reprogrammation de ses matchs annulés.

logo pékin 2022Pour autant, ce doute ne s’est jamais posé pour les meilleures hockeyeuses du monde, pour lesquelles l’exposition olympique demeure une nécessité, quand bien même en pleine flambée épidémique d’Omicron. Un tournoi international avec les meilleures des meilleures est toujours bon à prendre, même si l’IIHF programmera désormais des Mondiaux élite lors des années olympiques… s’ils ne passent pas à la trappe comme les Mondiaux U18 féminins. Les coups de pression sur les réseaux sociaux d’une solide communauté du hockey féminin n’ont rien d’insignifiant, et la fédération internationale en a fait l’expérience, poussée dans ses retranchements, obligée de réagir par des communiqués (maladroits) en annonçant que le tournoi junior des féminines pourrait bien avoir lieu.

Cette même fédération internationale a décidé de se couvrir en cas de flambée épidémique dans le bulle de Pékin puisqu’elle a offert à toutes les équipes une réserve, la fameuse « taxi squad », constituée de six joueuses en supplément de la liste des 23 (deux de moins que chez les hommes). Six options en cas de coups durs, quand ceux-ci ne se sont pas déclarés avant le vol pour la Chine. Les équipes présentes à Pékin pourront elles jouer normalement avec toutes leurs forces vives jusqu’à la fin du tournoi ?

Une chose est sûre, dix nations sont au rendez-vous de Pékin 2022, deux de plus qu’il y a quatre ans puisque les tournois olympiques sont calqués sur les championnats du monde désormais ouverts à dix. Les matchs auront lieu au Beijing National Indoor Stadium (qui a accueilli les compétitions de gymnastique et de handball aux jeux d’été de 2008) et à la Wukesong Arena – qui a hébergé l’équipe KHL du Kunlun Red Star avant la pandémie. Les hostilités débuteront avant la cérémonie d’ouverture, Chine – Tchéquie et Suisse – Canada faisant simultanément office de matchs d’ouverture le jeudi 3 février.  Et comme d’habitude, deux groupes de niveau : États-Unis, Canada, Finlande, Russie (enfin le Comité olympique russe), Suisse dans le groupe A ; Japon, Tchéquie, Suède, Danemark, Chine dans le groupe B.

La Chine, un travail accentué par la valorisation

De fait qualifiée en tant que pays organisateur, l’équipe féminine de Chine n’en est pas à son premier tournoi olympique, il s’agira de sa quatrième participation aux JO, quatrième d’ailleurs au tout premier tournoi olympique féminin en 1998 à Nagano. Les Chinoises étaient donc présentes parmi le gratin mondial quand le hockey féminin a eu le droit à ses premières compétitions au début des années 90. Pendant deux décennies, les Chinoises ont tenu leur rang parmi les meilleures, avant de faire les frais du resserrement de l’élite mondiale de neuf à huit nations en 2009. La Chine a donc glissé vers les divisions inférieures, aux dépens des autres nations qui avaient déjà une base hockey mieux établie pour l’essor du hockey féminin, à des échelles différentes, qui s’est faite naturellement. S’en est suivie une perte de vitesse pour le hockey féminin chinois, qui entend cependant bien profiter du tremplin olympique pour reprendre le chemin des sommets.

Le hockey sur glace est au centre du projet « 300 millions de personnes pratiquant des sports de glace et de neige » initié par Xi Jinping depuis que Pékin a obtenu l’organisation des jeux d’hiver. Depuis, on constate que la pratique chez les enfants s’est développée, le hockey – historiquement cloîtré dans le nord du pays, en particulier à Harbin et Qiqihar – est également devenu plus populaire auprès des jeunes dans les villes du sud comme Shanghai, Shenzhen et Chengdu. Exit les bunkers pour la pratique, un parc de patinoires décentes a fleuri pour atteindre le nombre de 887, c’est plus qu’en Russie. Et la structure du Kunlun Red Star, tant chez les hommes que chez les femmes, agit comme une catalyseur efficace.

logo krs vanke raysHéritage de la fusion des deux clubs chinois de la défunte ligue féminine canadienne CWHL éteinte en 2019, le KRS Vanke Rays est devenu ces dernières années un cador de la ligue féminine russe, la ZhHL à laquelle il est désormais rattaché. Le club était basé à Shenzhen, capable d’attirer 4000 spectateurs avant la pandémie et d’être relocalisé à en Russie, à Stupino puis à Mytishchi dans la banlieue de Moscou depuis l’été dernier. Et il a été couronné dès sa première saison en 2020, puis finaliste en 2021 face à l’équipe d’Oufa après une impressionnante série de 17 victoires consécutives.

Il faut dire que la structure KHL du Kunlun Red Star n’a pas lésiné sur les moyens, faisant de la petite sœur KRS Vanke Rays un modèle d’encadrement du sport féminin. En plus d’équipements et d’un staff qui n’a rien à envier aux clubs masculins professionnels, de billets d’avion première classe, de très bonnes conditions d’entraînement (y compris l’été), les salaires atteignent 70.000 dollars par an, quand la NWHL américaine (depuis renommée Premier Hockey Federation) offrait au mieux, dans ses meilleures années, 26.000 dollars annuels à Amanda Kessel, alors aux Riveters. Pratiquer du hockey dans de très bonnes conditions, c’est ce qui a attiré au KRS Vanke Rays une cohorte de joueuses de renommée internationale : les Américaines Megan Bozek et Alex Carpenter, les Finlandaises Noora Räty, Michelle Karvinen et Susanna Tapani, la Suédoise Emma Nordin, la Tchèque Alena Mills, entre autres. Depuis 2017, ce sont plusieurs dizaines de millions de dollars qui ont été injectés dans la structure féminine KRS. Ce que réclament depuis plusieurs années maintenant les meilleures hockeyeuses du monde, sous la bannière de leur association PWHPA – qui snobent toujours l’expansion du seul circuit nord-américain PHF – le KRS Vanke Rays et la Chine l’offrent à ses joueuses.

leah lumCasser la cloison qui isole le hockey féminin pour le valoriser et en faire une opportunité, tout en faisant front commun avec la section masculine, c’est le leitmotiv du propriétaire de la franchise KHL du Kunlun Red Star Billy Ngok, un businessman milliardaire fondateur de la China Environmental Energy Holding, une fructueuse société spécialisée dans l’extraction et la vente d’or et de diamant. La Chine ayant délégué la mission olympique du hockey au Kunlun Red Star, Ngok a pris cette mission très au sérieux et veut grandement participer au boom du hockey en Chine, sans différence entre les filles et les garçons. D’ailleurs, à ses yeux comme beaucoup d’autres impliqués dans le processus de développement, la sélection féminine chinoise est capable d’aller chercher une médaille à domicile, même si avant tout c’est le travail à long terme qui prime.

D’abord club formateur de talents chinois aux côtés de stars internationales, le KRS Vanke Rays et la sélection nationale ne font plus qu’un depuis la rentrée 2021. Tous les contrats des joueuses ne disposant pas de la nationalité chinoise ont été résiliés le 20 septembre, certaines d’entre elles pourront de nouveau retrouver le KRS après les Jeux olympiques. Il demeure un bon nombre de joueuses qui disposaient de la nationalité canadienne ou américaine mais, étant donné que la Chine ne reconnaît pas la plurinationalité, ces joueuses aux origines chinoises ont consenti à renoncer à leur nationalité nord-américaine pour renforcer l’équipe de Chine. C’est le cas notamment de deux gardiennes solides, Kimberly Newell et Tia Chan, des défenseures Jessica Wong et Anna Fairman, des attaquantes Maddie Woo, Anna Segedi, Rachel Llanes, Leah Lum, Hannah Miller et Kassy Betinol. Betinol avait d’ailleurs failli participer à l’été 2020 à un camp de développement de l’équipe du Canada, finalement annulé à cause de la pandémie. L’attaquante de 20 ans a finalement suivi un tout autre chemin, menant l’équipe du KRS avec 21 points en 22 matchs de ZhHL russe. Sans ses superstars, étiqueté sélection nationale chinoise, le KRS Vanke Rays fait d’ailleurs très bonne figure en étant quatrième au classement sur dix équipes. Chapeauté par l’entraîneur Brian Idalski, qui a entraîné pendant une décennie l’équipe NCAA de l’Université du Dakota du Nord, cette équipe chinoise semble plus menaçante que la sélection unifiée Corée du Sud / Corée du Nord d’il y a quatre ans et semble capable de créer plus d’une surprise.

Les autres équipes du groupe B

Danemark

À Pékin, le Danemark va savourer doublement une première historique : les sélections masculine et féminine vont disputer l’une et l’autre le premier tournoi olympique de leur histoire. Un joli tour de force notamment pour l’équipe féminine entraînée par le Suédois Peter Elander qui a disputé quelques mois avant son deuxième championnat du monde élite 29 ans après le premier. À Calgary, les Danoises n’ont pu toutefois éviter la dernière place du Mondial sans aucune victoire au compteur. ̶G̶r̶â̶c̶e à cause de la pandémie, le bail en élite a été automatiquement renouvelé, permettant au groupe de se consolider et d’appréhender le haut niveau international. Le Mondial élite de Calgary a finalement fait office de rampe de lancement avant le grand rendez-vous de l’automne, le Tournoi de qualification olympique.

josefine høegh perssonCar à Füssen pour leur TQO, les Danoises ont joué les trouble-fête à merveille : en assurant face à l’Italie (4-0), en déjouant 1-0 l’Autriche qui avait battu au préalable les Allemandes, éliminées et qui n’ont battu qu’en fusillade le Danemark. Déjà très en jambes durant le championnat du monde (50 arrêts sur 54 tirs), la jeune gardienne Cassandra Repstock-Romme s’est appropriée le rôle de titulaire durant le TQO avec deux blanchissages et 96% d’arrêts en 3 matchs. Le Danemark a probablement trouvé sa gardienne majeure pour les prochaines années.

L’incontournable capitaine Josefine Jakobsen, qui a inscrit 4 points durant l’expédition en Allemagne, affiche des objectifs ambitieux. « Nous n’allons pas à Pékin pour les vacances » prévenait Jakobsen au Jyplands-Posten. Selon la capitaine de 30 ans, qui joue sa septième saison avec Djurgården en SDHL, atteindre les quarts de finale n’est pas irréaliste. Josefine Høegh Persson, fidèle lieutenant de Jakobsen, se révèle de plus en plus comme l’une des toutes meilleures attaquantes de SDHL, elle sera une arme fatale. Plus qu’éviter la lanterne rouge comme celle du Mondial de Calgary, les joueuses de Peter Elander visent donc l’une des trois premières places du groupe B pour avoir le privilège de jouer les quarts. Ce serait une belle façon de rendre visible la branche féminine d’une nation qui a pourtant connu un important développement du hockey ces dix à douze dernières années. « Les Danois ne sont pas encore habitués à voir des femmes jouer au hockey sur glace, mais nous voulons changer les mentalités » insiste Jakobsen. Alors ces Jeux olympiques, les Danoises veulent en assurer une belle promotion avec de bons résultats.

Suède

Absente de l’élite mondiale suite à sa relégation surprise en 2019, la Suède est en passe de tourner une page pleine de déconvenues, aussi bien sur la glace qu’en dehors. La Damkronorna débute un nouveau chapitre après avoir assuré l’essentiel, se qualifier pour les Jeux olympiques. Même si les Suédoises n’ont absolument pas volé leur qualification en convertissant leur domination par trois victoires en trois matchs, le groupe entraîné par Ulf Lundberg a reconnu la franche résistance de la France. Un seul but d’écart a fait la différence au bénéfice des Scandinaves, on n’ose imaginer le scénario inverse qui aurait été perçu comme une véritable catastrophe au sein de cette nation phare du hockey.

La qualification en poche, voilà les Suédoises qui ont pu se délester d’une importante pression et envisager les prochaines années avec davantage de sérénité. D’ailleurs, il semble que la fédération suédoise ait appris de ses erreurs en lançant, simultanément à l’annonce de la liste olympique, un plan d’envergure pour le hockey féminin, à tous les niveaux, formation et encadrement de l’équipe nationale. Un des objectifs est d’obtenir une médaille olympique aux Jeux olympiques 2026 et 2030. En attendant, Pékin doit se définir comme la première marche d’un nouveau cycle, plus ambitieux, plus en phase avec les ressources que peut exploiter la Suède pour son hockey.

211113 nordin butMais la problématique du moment, celle du covid, a fait des siennes. En l’espace de quelques jours, la gardienne numéro 1 Sara Grahn – qui disputait probablement ses derniers JO – la prolifique Hanna Olsson ainsi que Linnea Hedin et Emmy Alasalmi ont toutes été testées positives, elles ont déclaré forfait… Désignée doublure de Grahn depuis le début du mandat de Lundberg, la jeune Emma Söderberg devrait être désignée titulaire, elle qui réalise une nouvelle saison fructueuse en NCAA avec Minnesota-Duluth.

Cependant, la défense est toujours composée de valeurs sûres comme Maja Nylén-Persson, Jessica Adolfsson, Mina Waxin et Anna Kjellbin. Lundberg a donc préféré la stabilité, écartant le nouveau joyau Mira Jungåker, 16 points en 29 matchs de SDHL alors qu’elle n’a tout juste que 16 ans. Son premier tournoi international en senior, ce ne sera pas à Pékin. En attaque, Sara Hjalmarsson (la meilleure marqueuse du TQO), Felizia Wikner Zienkiewicz, Michelle Lowenhielm, Emma Murén, Lisa Johansson et le duo infernal Josefin Bouveng / Emma Nordin sont autant d’arguments offensifs, même en l’absence d’Olsson. La Damkronorna a de bonnes cartes en main pour connaître des jours meilleurs, à commencer par ce tournoi olympique.

Tchéquie

Ces dernières années, la Tchéquie a réalisé des progrès probants et tend véritablement à devenir une équipe du top 5 mondial, en témoigne sa première place du groupe B au Mondial de Calgary. C’est d’ailleurs la deuxième fois de suite que les Tchèques remportent leur groupe après un bilan sans faute. Malheureusement, également pour la deuxième fois de suite, la Finlande a su se sortir du piège tchèque en quart de finale, cette fois-ci par le plus petit des scores, 1-0, malgré la domination des Slaves. Il ne manque donc pas grand chose à cette équipe tchèque pour rallier le groupe A, celui des privilégiées assurées de jouer les quarts de finale aux championnats du monde. C’est clairement l’objectif de la sélection entraînée par Tomáš Pacina pour le Mondial 2022.

klára peslarováEn attendant, on en oublierait presque que la sélection féminine de Tchéquie disputera le premier tournoi olympique de son histoire. À domicile à Chomutov, les Tchèques ont obtenu leur qualification avec brio aux dépens de la Norvège, de la Pologne et de la Hongrie, et ce sans deux des joueuses majeures de l’équipe : les attaquantes Tereza Vanišová (Leksand) et Michaela Pejzlová (HIFK). Leur retour en équipe nationale pour ces Jeux olympiques ont poussé vers la sortie Karolína Erbanová. Médaillée de bronze en patinage de vitesse aux JO de PyeongChang en 2018, la reconvertie Erbanová se faisait une joie de disputer une autre olympiade dans une autre discipline. Elle a bataillé pour les qualifications mais n’a finalement pas été retenue pour Pékin.

La concurrence est d’autant plus rude qu’aucun forfait n’a été prononcé, à la grande joie de Pacina qui peut compter sur les joueuses qu’il souhaitait, dont une majorité provenant de SDHL suédoise (11 au total). On y retrouvera donc également la gardienne n°1 Klára Peslarová (93,3% d’arrêts en 6 matchs au dernier championnat du monde), les défenseures Pavlína Horálková et Aneta Tejralova, le duo offensif de Brynäs Denisa Křížová / Kateřina Mrázová (déjà 64 points à elles deux en SDHL cette saison !). Une interrogation demeure tout de même concernant la capitaine Alena Mills qui n’a pas joué depuis le tournoi qualification olympique, elle avait inscrit 3 buts en 3 matchs lors de ce TQO. Mais même avec une capitaine en manque de compétition, la Tchéquie a gagné suffisamment en homogénéité avec une percée de nouveaux talents (Sára Čajanová, Klara Hymlarova, Noemi Neubauerova, Lenka Serdar). Cette première participation olympique n’est pas une finalité, passer l’obstacle des quarts est dans toutes les têtes.

akane shiga
Akane Shiga

Japon

Une fois de plus, quatre ans après PyeongChang, les Japonaises ne seront pas les seules à représenter le continent. Assurer la suprématie asiatique n’est évidemment pas suffisante pour la troupe désormais ambitieuse entraînée par Yuji Iizuka, la sélection féminine que l’on surnomme « Smile Japan » visera les quarts de finale. Les Japonaises ont d’ailleurs très bien figuré lors du Mondial 2021 de Calgary, n’étant pas loin de la cinquième place synonyme de groupe A, elles ont terminé sixièmes de la compétition, soit leur meilleur résultat aux championnats du monde. Et à Pékin, les hockeyeuses du Pays du soleil levant participeront à leurs quatrièmes Jeux olympiques, les troisièmes consécutifs, cette fois-ci qualifiées sans passer par les qualifications.

À 32 ans, Nana Fujimoto jouera ses troisièmes JO et sera de nouveau le rempart numéro 1 du Japon. Elle a d’ailleurs disputé les dix matchs du Japon lors des deux olympiades précédentes. Si l’on écarte le naufrage général face aux USA en quart (10-2), elle a encore réalisé de solides performances au dernier championnat du monde, n’encaissant que 6 buts lors du tour préliminaire. Fujimoto, cinq défenseures présentes aux JO 2018, Hanae Kubo et ses 39 ans – qui souhaite finir sa carrière « sans regrets et avec le sourire » – le Japon a de l’expérience mais une nouvelle génération très intéressante pointe le bout de son nez. Les sœurs Shiga, la défenseure Aoi (22 ans) et l’attaquante Akane (20 ans), attirent particulièrement l’attention. Aoi Shiga a joué près de 24 minutes par match à Calgary (le deuxième plus haut total du tournoi) et Akane Shiga était la meilleure buteuse de son équipe avec 4 buts. Avec Rui Ukita, les sœurs Ayaka et Haruka Toko, Suzuka Taka, un noyau jeune et talentueux s’est formé, cette équipe vive et disciplinée entend renouveler les bonnes performances. Mais face à un effectif tchèque dense, des Suédoises avides de rédemption et une équipe chinoise plus dangereuse qu’il n’y paraît, les Japonaises devront faire preuve de discipline et d’efficacité pour briguer l’une des trois premières places du groupe synonymes de quart de finale.

 

Groupe A

Suisse

Il y a quatre ans en Corée, la Suisse avait réalisé un parcours remarquable en remportant le groupe B avant d’obtenir la cinquième place de la compétition. À Calgary en août dernier, la sélection helvète a démontré que son renouvellement s’est bien déroulé en terminant à la quatrième place. Elles avaient d’ailleurs réalisé un quart de finale remarquable, menées 2-0 par les Russes jusqu’à la 50e minute avant de combler l’écart et de remporter la rencontre en prolongation. Ces très bonnes performances sont d’autant plus méritoires qu’elles ont été réalisées sans le pilier défensif Nicole Bullo (qui jouera ses cinquièmes Jeux olympiques), et Alina Müller qui n’a disputé que deux matchs en raison d’une blessure à la cheville. Stalder en 2019, Müller en 2021, la Suisse a dû faire sans son duo offensif phare aux deux derniers Mondiaux, potentiellement l’un des meilleurs au monde. La manager Daniela Diaz avait ciblé ce quart de finale comme un objectif fondamental du Mondial 2021, rempli, mais il a véritablement manqué d’étincelles – qu’aurait pu apporter le duo magique – car 5 buts marqués en 7 matchs, c’est peu.

lara stalderBeaucoup d’inquiétude a de nouveau entouré la participation d’Alina Müller, tout comme sa coéquipière Sinja Leemann, qui a présenté des tests avec des valeurs trop hautes pour les autorités chinoises. Leemann et Müller n’ont pu embarquer avec toute l’équipe mais elles ont pu les rejoindre quelques jours après. Complice de la Française Chloé Aurard à Northeastern, Alina Müller est la deuxième meilleure marqueuse de son équipe NCAA malgré huit matchs en moins, elle fait office de joueuse exemplaire dans tous les aspects du jeu. Quant à Lara Stalder, elle écrase encore tout en SDHL suédoise. Déjà recordwoman du nombre de points marqués en une saison l’année dernière, la joueuse de 27 ans est bien partie pour établir un nouveau record avec déjà 77 points en 27 matchs, soit 25 points de plus (!) que sa plus proche concurrente, Petra Nieminen. Müller, Stalder mais aussi Laura Zimmermann, Phoebe Stanz, Evelina Raselli, Dominique Rüegg, Kaleigh Quennec, la Frauen Nati a du potentiel à exploiter. En collaboration avec Diaz et le directeur des équipes nationales Lars Weibel, le sélectionneur Colin Muller souhaite mener son équipe vers la médaille, qu’elle avait obtenue à Sotchi en 2014. Avec un jeu défensif qui s’est amélioré à Calgary et deux jeunes gardiennes crédibles au haut niveau international en Saskia Maurer et Andrea Brändli, le dernier carré aux JO n’est pas un objectif irréaliste pour la sélection à la croix blanche.

Comité olympique de Russie

Entre la Finlande qui a consolidé son troisième rang mondial tout en tentant de rétrécir l’écart qui la sépare des puissances nord-américaines, et la Suisse qui l’a écartée en quart de finale du Mondial de Calgary, la Russie s’accroche tant bien que mal au top-5 mondial. Mais elle entend bien viser la médaille olympique. Trois fois médaillées de bronze aux championnats du monde, les Russes n’ont jamais obtenu de breloque en cinq olympiades.

anna shokhinaLe camp russe et son entraîneur Evgeni Bobariko pourront cette fois-ci, contrairement au Mondial, compter sur la meilleure joueuse russe, quand bien même il y a eu des doutes autour de sa participation à Pékin. Avec 52 points en 22 matchs, l’attaquante  de 24 ans Anna Shokhina mène largement les compteurs de ZhHL, la relevée ligue russe. D’ailleurs, elle compte déjà 286 buts en 312 matchs de championnat russe, ce qui en fait déjà la troisième joueuse la plus prolifique à ce registre. Imaginez donc l’embarras du staff, qui avait déjà dû se passer de ses services en août dernier, lorsqu’il a appris que Shokhina était devenue positive au covid à la mi-janvier. D’abord écartée de la pré-liste olympique, Shokhina a finalement rejoint le camp préparatoire de Novogorsk le 20 janvier. Soulagement pour la Sbornaïa qui pourra compter sur son argument offensif numéro 1.

Si des cadres sont toujours présentes, comme Maria Balatova, Nina Pirogova, Anna Shibanova, Yelena Dergachyova ou Olga Sosina, la sélection voit de jeunes prendre de plus en plus de place comme la défenseure Nina Pirogova, les attaquantes Polina Bolgareva, Oxana Bratisheva ou Alyona Starovoitova. Cette nouvelle vague est aussi perceptible devant les filets où Valeria Merkusheva, 22 ans et après un Mondial réussi, semble tenir la corde, d’autant plus que la gardienne de Nizhny Novgorod a actuellement un pourcentage d’arrêts de 94% en ligue russe. La gardienne d’Oufa Maria Sorokina, 26 ans et 95%, aura probablement son mot à dire. De bon signaux pour les Russes qui semblent parées pour aller chercher leur première médaille olympique.

Finlande

Si le hockey féminin a besoin d’une médiatisation régulière pour acquérir davantage de reconnaissance, l’équipe féminine de Finlande se serait bien passée de ce genre d’exposition. Depuis plusieurs mois, un contentieux lie l’entraîneur en chef, Pasi Mustonen, à l’une des meilleures gardiennes (la meilleure ?) au monde, Noora Räty. Cette dernière avait déclaré forfait au dernier Mondial de Calgary, d’abord en raison du manque de compétition à cause des blessures, puis en prétextant qu’elle ne pouvait pas lâcher son école de gardiens dans le Minnesota, et ce malgré l’insistance de Mustonen. C’est en tout cas comme cela que les choses ont été présentées. Mustonen avait ensuite accusé Räty de violer la législation en percevant une subvention de 10.000 euros de la part du Ministère de l’Éducation (dont dépendent les sports en Finlande) sans représenter son pays. Mais une telle obligation n’existe pas dans les faits, Mustonen a dû ensuite présenter des excuses à la gardienne de 32 ans lors d’une réunion de médiation organisée par la fédération. Räty s’est permise également de préciser que, contrairement à ce qui a été rapporté, elle avait déclaré forfait pour le camp précédant le championnat du monde, et non le championnat du monde lui-même. Malgré les fausses accusations et les versions divergentes, la hache de guerre semblait enterrée, Noora Räty était d’ailleurs présente au camp olympique de décembre. Mais à la surprise générale, elle a finalement été évincée de la liste pour Pékin 2022. Un choc pour beaucoup, y compris pour certaines de ses coéquipières, dont une qui a témoigné sous couvert d’anonymat à Ilta-Sanomat en partageant son incompréhension.

anni keisala
Anni Keisala

Mustonen percevait Räty comme une gardienne individualiste et il ne la voyait qu’occuper le poste de titulaire, rien d’autre. Au-delà des litiges, c’est probablement le statut que s’est adjugé Anni Keisala qui l’a incité à prendre cette décision. Avant le championnat du monde de Calgary, Keisala n’avait disputé qu’un seul match en compétition officielle. Propulsée au poste de titulaire en Alberta, la gardienne d’Ilves a assumé haut la main ce rôle, signant deux blanchissages (dont un en quart de finale contre la Tchéquie) pour un pourcentage d’arrêts de 94,9% en 7 matchs. Une performance remarquable dans l’exigeant groupe A où sa faculté à résister aux deux superpuissances nord-américaines lui a permis d’être nommée meilleure gardienne du tournoi.

Autour de la guerrière Jenni Hiirikoski, la Finlande affiche beaucoup d’homogénéité avec de jeunes talents qui explosent comme la défenseures Nelli Laitinen, les attaquantes Elisa Holopainen et Petra Nieminen. Une gardienne capable de faire oublier Räty, « une équipe moins expérimentée qu’il y a quatre ans mais plus puissante et énergique dans le patinage » dixit son coach, les Finlandaises tenteront une fois de plus de contrarier le Canada ou les États-Unis, la médaille de bronze étant devenu un minimum pour les Lionnes.

États-Unis

Championnes olympique en titre, vingt ans après le seul sacre en 1998 à Nagano, et cinq titres mondiaux consécutifs, les Américaines étaient ultra dominantes. D’ailleurs, par rapport à leur grève de 2017 pour réclamer de meilleures conditions, elles profitent désormais de conditions professionnelles, dans leur bulle centralisée de la Schwan Super Rink de Blaine, dans le Minnesota. En dehors de USA Hockey, les joueuses ont pu compter sur un soutien financier non négligeable, celui de Mervyn Lapin, un entrepreneur financier philanthrope, passionné par le hockey et sensible au développement de l’équipe féminine nationale. Ce sont plusieurs centaines de milliers de dollars que cet octogénaire a injecté au programme féminin de USA Hockey ces dernières années. Et ce fan numéro 1 accompagnera l’équipe jusqu’à Pékin en tant que chef d’équipe pour son soutien financier de longue date ainsi que ses excellentes connaissances de la Chine, lui qui a organisé pendant plusieurs années, à Jilin, des programmes de hockey.

2019 iihf ice hockey women’s world championship
Lee Stecklein

La victoire finale du Canada au dernier championnat du monde a toutefois mis fin à l’incroyable série de titres des États-Unis entre 2013 et 2019, et l’objectif est évidemment de conserver ce titre olympique. L’enseignement de Calgary aura été surtout le retour en grâce de Nicole Hensley. Délaissée depuis 2017 – alors qu’elle avait largement contribué au titre mondial – la gardienne de 27 ans était sur la même ligne de départ que la titulaire du moment, Alex Cavallini. Une déconvenue de cette dernière face au Canada lors du tour préliminaire (sortie à la 27e minute après 0-4) et des performances solides de sa rivale (93,9% et 2 blanchissages) ont permis à Hensley de redevenir une titulaire indiscutable. Et il n’a fallu qu’un rebond capricieux de Marie-Philip Poulin pour offrir le titre mondial aux Canadiennes. Pour ces JO, il sera intéressant de voir si l’entraîneur en chef Joel Johnson conservera sa confiance à Hensley, à moins que l’une des héroïnes de PyeongChang 2018 et blessée pour le dernier Mondial, Maddie Rooney, ne vienne rebattre les cartes.

Concernant les joueuses de champ, les surprises sont évidemment moindres avec la cohorte de superstars, Megan Bozek, Megan Keller, Dani Cameranesi, Kendall Coyne Schofield, Brianna Decker, Amanda Kessel et Hilary Knight. À elles s’ajoutent Lee Stecklein, 7 points en 7 matchs et élue meilleure défenseure du dernier Mondial, devenue une joueuse absolument majeure, et la jeune attaquante Grace Zumwinkle qui a réalisé un premier tournoi spectaculaire à Calgary avec 4 buts. Les Américaines ne sont donc pas prêtes à lâcher leur couronne olympique.

Canada

Son but en prolongation, validé plus de trente secondes après (!), a fait un bien fou au Canada, engagé à contrecarrer la domination américaine. Pour la première fois depuis 2013, les Canadiennes sont redevenues championnes du monde en 2021 grâce à cette étonnante réalisation de l’incontournable Marie-Philip Poulin. Satisfaites, les Canadiennes, après ce Mondial de Calgary, mais certainement pas repues après tant d’années de frustration. Dont la frustration de PyeongChang, vécue à la suite d’une séance de tirs au but qui a finalement tourné en faveur des rivales américaines.

Les Canadiennes auront donc à cœur de se rattraper, elles qui ont déjà obtenu quatre médailles d’or sur six possibles aux JO. Marie-Philip Poulin et Rebecca Johnston en ont obtenu deux et participeront à leurs quatrièmes jeux olympiques. En revanche, Meaghan Mikkelson, joueuse la plus âgée du camp de Calgary, ne connaîtra jamais de quatrième olympiade, écartée de la liste olympique. Une situation prévisible car la défenseure de 37 ans s’est faite opérée du genou et n’avait plus joué depuis mi-décembre. Et dès que certains signes de faiblesse apparaissent, il est bien difficile de faire face à la concurrence.

sarah nurse
Sarah Nurse

Ann-Renée Desbiens, le rempart derrière le titre mondial et les deux victoires contre les États-Unis, également la plus expérimentée, aura probablement toujours la confiance du sélectionneur Troy Ryan. À moins d’une défaillance peu probable de Desbiens, Emerance Maschmeyer – qui avait signé deux blanchissages au Mondial de Calgary – et Kristen Campbell devront se contenter respectivement des numéros 2 et 3. Dans ses lignes, les Canadiennes n’ont évidemment absolument rien à envier aux Américaines. La paire défensive Jocelyne Larocque / Renata Fast est devenue majeure, elle a impressionné cet automne, tandis que la brigade défensive retrouve Micah Zandee-Hart, coupée pour PyeongChang. Mélodie Daoust est véritablement une joueuse d’exception, meilleure marqueuse au Mondial avec 12 points en 7 matchs, elle a d’ailleurs créer une certaine alchimie avec la future star Sarah Fillier. Du talent, de l’expérience, de l’impact avec Poulin, Johnston, Natalie Spooner, Blayre Turnbull, Brianne Jenner, Sarah Nurse, Jamie Lee Rattray, Emily Clark, l’équipe du Canada a aussi beaucoup de flexibilité. En effet, beaucoup d’entre elles ont obtenu un temps de jeu conséquent au poste de centre. Même si plusieurs rencontres de la fameuse Rivalry Series ont été annulées, les Canadiennes ont tout de même remporté quatre des six rencontres face aux Américaines, dont deux victoires en prolongation. Le nouveau chapitre à Pékin sera comme d’habitude haletant.

Tags: JO 2022
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Passionné par le hockey d'ici et d'ailleurs. Ex-blogueur devenu rédacteur Hockey Archives & Slapshot. Twitter : @Nico_Jt_

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