Les Brûleurs de Loups ont prolongé leur série de succès à sept victoires consécutives en s’imposant difficilement mardi à Mulhouse (3-2). Une victoire acquise dans la douleur mais qui confirme la bonne forme des Grenoblois depuis leur défaite à Anglet après la trêve internationale de novembre. De trêve internationale, il sera de nouveau question après ce match au sommet de la Ligue Magnus face aux Dragons de Rouen. Il sera également question de suprématie entre le leader grenoblois et son dauphin rouennais, séparés seulement de trois points au classement. Une victoire rouennaise dans le temps réglementaire à Pôle Sud ce soir et les deux équipes se retrouveraient à égalité en tête du classement. Mais les Brûleurs de Loups sont invaincus à Pôle Sud depuis le début de la saison de Ligue Magnus et ils tiennent à le rester face à la seule équipe qu’ils n’ont encore pas battu cette saison. Le seul affrontement entre Grenoble et Rouen cette saison avait vu en effet les Dragons s’imposer 7-4 le 21 octobre à l’Ile Lacroix. Battus eux aussi par Anglet, ils ont enchaîné depuis 5 victoires d’affilée dont une double victoire face à Nice dimanche et mardi (5-2 puis 2-1). Pour cette rencontre, les deux équipes seront privées de leurs internationaux U20, retenus pour les championnats du monde. A Grenoble, manque également Lucien Onno, suspendu ainsi que Jalasvaara et Aubin (blessés) alors que Cantagallo est absent côté rouennais.
Les Brûleurs de Loups se mettent rapidement en action avec au bout de trente secondes une passe en retrait de Champagne pour Aurélien Dair seul face à la cage mais Pintaric, de retour devant la cage rouennaise, réalise tout de suite un gros arrêt. Puis Fleury a une belle opportunité mais son tir en angle fermé ne surprend pas Pintaric. La réaction des Dragons ne se fait pas attendre avec un tir du revers de Vigners qui est bien capté par Stepanek. Le match est lancé entre les deux équipes. Un lancer lointain de Chakiachvili passe de peu à côté du cadre. Sur un palet mal dégagé par la défense rouennaise, Treille récupère le palet et centre pour Champagne qui ne peut pas bien négocier le palet. Lamarche parvient à s’avancer vers la cage rouennaise mais il est accroché au moment de lancer ce qui vaut une pénalité à Boivin, offrant ainsi une première supériorité numérique à Grenoble. Sur le power-play, Treille récupère le palet dans l’axe mais son tir passe juste au-dessus de la barre transversale. Pintaric s’impose sur une tentative de Hardy puis sur un lancer de Fleury. Mais la supériorité numérique grenobloise est écourtée par une faute de Poukkula devant le slot. Le jeu reprend à quatre contre quatre et sur l’engagement, Mallet décale Elorinne qui se retrouve face à la cage et marque en lucarne (0-1, 04’27 »).
Coup de froid pour les Brûleurs de Loups, tout près d’encaisser un second but sur un centre Beauchemin pour Mallet qui se retrouve face à la cage mais son tir est dévié in extremis par Stepanek. A leur tour en supériorité numérique, les Dragons s’installent dans la zone offensive et Vigners prend un bon lancer sur la cage grenobloise, repoussé par Stepanek. La pénalité est tuée par Grenoble mais les Brûleurs de Loups courent après le score. Les Dragons profitent des espaces laissés dans la défense grenobloise avec Boivin qui sert Beauchemin en bonne position mais Stepanek repousse une nouvelle fois. Stepanek sort une belle mitaine face à Vigners alors que Rouhiainen prend un bon lancer plein axe repoussé par Pintaric. Une pénalité est sifflée contre Mallet pour une crosse haute sur Munoz. Alors que les Brûleurs de Loups ont joué à fond pendant la pénalité différée, ils bénéficient d’une deuxième supériorité numérique. Le jeu de puissance grenoblois est bien contré par le boxplay rouennais même si Treille récupère un palet dans l’axe mais la défense rouennaise parvient à stopper l’action. Sur le power-play, Deschamps puis Treille tentent leur chance mais se heurtent à un Pintaric intraitable.
La pénalité est finalement tué par les Dragons qui parviennent tout de suite à porter le danger dans la zone grenobloise : un lancer de Guimond est repoussé par Stepanek mais il ne peut rien sur un lancer de Boivin qui peut s’avancer suite à une passe mal ajustée entre Quattrone et Flavian Dair en zone défensive (0-2, 14’07 »). Les Brûleurs de Loups accusent le coup alors que les Dragons font preuve d’un maximum d’efficacité depuis le début de la rencontre. Grenoble essaie malgré tout de retrouver non sans mal la zone offensive. Sur une contre-attaque, Deschamps, parfaitement servi par Treille, se trouve tout seul face à Pintaric mais il ne trouve pas le moyen de déjouer le portier rouennais. Puis Deschamps sert Hardy esseulé mais la finition n’est pas là comme depuis le début du tiers côté grenoblois. C’est encore le cas sur un service de Munoz pour Lamarche qui prend un lancer plein axe, repoussé une nouvelle fois par Pintaric. Mais les Brûleurs de Loups sont finalement récompensés de leurs efforts à vingt secondes de la fin du tiers sur un lancer en pleine lucarne de Rouhiainen, servi dans l’axe par Champagne (1-2, 19’39 »).
Les Brûleurs de Loups ont un but à remonter au début de cette deuxième période. Chaque équipe prend ses chances mais les gardiens brillent en ce début de tiers. Pintaric bloque bien une tentative de Dylan Fabre alors que Stepanek repousse un lancer plein axe de Tessier. Pintaric doit faire face à plusieurs tirs lointains de Hardy puis Champagne. Les Isérois s’installent progressivement dans la zone rouennaise pour essayer de revenir au score. Un tir de Ramyond est dévié par Deschamps mais le palet est bloqué dans le slot. Roman contre in extremis Deschamps qui se présentait en situation de deux contre un puis Claireaux remporte un duel avec Aurélien Dair pour fermer le chemin du but. Mais une bonne combinaison entre Koudri et Munoz fait passer le frisson devant la cage rouennaise. Les deux équipes se livrent à une belle bataille en zone neutre mais Treille est sanctionné pour une charge irrégulière le long de la bande sur Alzon. Rouen peut bénéficier d’une supériorité numérique pour essayer d’accroître son avance au score. Vigners prend un gros lancer repoussé difficilement par Stepanek. Le même Vigners essaie de forcer le passage sur un palet amené devant la cage mais Stepanek se couche sur le palet. La pénalité est finalement tuée par Grenoble qui s’offre tout de suite une belle occasion par Deschamps mais son centre est bloqué par Pintaric.
Poukkula a le palet de l’égalisation au bout de la crosse sur un décalage parfait de Fleury mais Pintaric parvient à détourner in extremis le palet. Les Brûleurs de Loups poussent de plus en plus au fil des minutes et Pintaric doit multiplier les interventions devant sa cage. Un tir de Munoz du revers est repoussé par Pintaric alors qu’un lancer de Hardy plein axe est capté par la mitaine du portier rouennais. Quelques instants plus tard, Hardy prend un gros lancer qui vient s’écraser sur le poteau de la cage rouennaise. Sur un contre rouennais, Vigners manque une cage ouverte qui aurait pu porter le score à 3-1. Mais finalement c’est Grenoble qui égalise sur une passe derrière le but de Poukkula pour Deschamps dont le tir instantané finit dans la lucarne (2-2, 36’58 »). Portés par cette égalisation, les Brûleurs de Loups poussent pour aller chercher le troisième but alors que les Dragons ne sortent plus de leur zone. Dans les ultimes secondes Fabre, servi par Deschamps, s’ouvre le chemin de la cage mais n’arrive pas à tromper Pintaric. Puis Lamarche voit le cadre lui échapper sur un tir du revers de près. Les deux équipes rentrent au vestiaire sur ce score de parité qui, au vu de la physionomie de la fin de tiers, n’est pas une mauvaise affaire pour Rouen.
Rouen débute fort la troisième période avec Vigners à l’assaut de la cage grenoblois mais ses deux tentatives sont repoussées par Stepanek. Les Brûleurs de Loups procèdent par accélération à l’image de Koudri qui prend un bon lancer côté droit et Pintaric bloque le lancer difficilement. Fleury déborde à son tour sur l’aile droite mais se heurte lui aussi au portier rouennais. Les Brûleurs de Loups ont remis la crosse sur la rondelle et multiplient les opportunités sur la cage rouennaise. Munoz récupère un palet mal dégagé et prend un bon lancer mais Pintaric se couche finalement sur le palet. Puis Treille tire du revers en pivot avant que Champagne ne tente sa chance à son tour. Les Dragons sont à l’affut du moindre contre et sont tout près de marquer lorsque Pascal se fait surprendre par un palet qui rebondit contre la bande et laisse partir Boivin tout seul vers la cage mais Stepanek ferme bien son angle. Une remise de Poukkula pour Munoz est interceptée de justesse par Pintaric mais le portier rouennais ne peut éviter le contact avec l’attaquant grenoblois qui est pénalisé pour obstruction. Rouen a ainsi une belle opportunité en supériorité numérique de reprendre l’avantage au score mais le power-play des Dragons a du mal à s’installer.
Les Grenoblois tuent assez facilement la pénalité mais au moment où Munoz revient sur la glace, Champagne fait trébucher Claireaux ce qui permet à Rouen d’enchaîner avec une nouvelle supériorité numérique. Le boxplay grenoblois continue de tenir en échec le jeu de puissance rouennais alors qu’un deux contre un entre Hardy et Fleury aurait même pu aller au bout mais la passe de Hardy échappe à Fleury. Le jeu revient à cinq contre cinq et les Brûleurs de Loups investissent de nouveau la zone offensive avec des tentatives de Munoz puis Treille. Les défenses prennent le pas sur les attaques en fin de tiers alors que la prolongation se profile. Dylan Fabre tente de forcer le passage vers la cage rouennaise mais il est stoppé irrégulièrement par Yeo. Une supériorité numérique en forme de balle de match pour Grenoble qui débute par un tir sur le poteau de Treille. Rouhiainen, qui avait perdu le palet à la ligne bleue, se rattrape pour éviter une échappée de Bedin. En fin d’infériorité, les Dragons sont tout près d’inscrire le but de la victoire sur une contre-attaque de Tomasino qui sert Maia face à une cage ouverte mais ce dernier manque le cadre. Dans la dernière minute, Aurélien Dair se heurte à Pintaric sur un tir du revers puis Hardy prend un gros lancer repoussé par le portier rouennais. Grenoble pousse mais les deux équipes partent en prolongation.
Les Dragons ont la possession du palet en début de prolongation, leurs tentatives sont contrées par les crosses grenobloises. Raymond récupère le palet et lance Treille qui ne trouve pas le cadre. Fleury décale Hardy qui reprend sans contrôle mais son tir n’est pas cadré. Dair se fait intercepter une passe avec Champagne par Beauchemin qui part seul mais Stepanek fait l’arrêt et Aurélien Dair dégage le palet sur la ligne. C’est la meilleure occasion de cette prolongation. Les Brûleurs de Loups ont eux aussi leurs opportunités sur une accélération de Deschamps mais son tir du revers ne surprend pas Pintaric. Lamarche tente un tour de cage mais perd le contrôle du palet puis Hardy tente un tir du revers bloqué par Pintaric. Les Grenoblois multiplient les opportunités en fin de prolongation mais ils n’arrivent pas à éviter la séance de tirs au but. Une séance qui commence bien pour Grenoble puisque Boivin trouve la barre sur sa tentative alors que Fleury marque. Puis Tessier voit sa tentative repoussée par Stepanek alors que Treille ajuste Pintaric permettant ainsi à Grenoble de mener 2-0. Stepanek repousse la tentative de Beauchemin alors que Dair manque le cadre en tentant une feinte. La dernière tentative de Claireaux est repoussée par Stepanek qui réalise un sans-faute dans cette séance de tirs au but ce qui permet à Grenoble de s’imposer sur le fil.
Menés rapidement 2-0, les Brûleurs de Loups ont trouvé les ressources pour revenir au score et s’imposer lors de la séance de tirs au but au terme d’une rencontre globalement dominée (48 tirs à 26). Ils ont pu compter sur un Stepanek excellent à partir du deuxième tiers-temps et lors de la séance de tirs au but alors qu’il avait connu un début de rencontre compliqué, se faisant transpercer par deux tirs rouennais. Du côté offensif, les attaquants grenoblois ont longtemps buté sur Pintaric même si Deschamps, le meilleur attaquant grenoblois ce soir, a fini par trouver l’ouverture pour décrocher une égalisation très importante. Une domination dans le jeu mais un manque de réalisme face à la cage qui symbolise cette rencontre des Grenoblois qui ont eu besoin des tirs au but pour l’emporter. Avec ce succès, ils consolident leur première place au classement avec quatre points d’avance sur les Dragons et surtout ils restent invaincus à domicile au cours de cette phase aller puisqu’ils ont vaincu les 11 équipes de Ligue Magnus à Pôle Sud. De quoi aborder avec confiance la deuxième partie de saison…
Les Dragons peuvent avoir quelques regrets dans cette rencontre après avoir fait preuve d’un maximum d’efficacité lors de la première période. Mais le but encaissé en toute fin de premier tiers a rebattu les cartes et par la suite ils n’ont plus réussi à tromper la vigilance de Stepanek, se montrant inefficaces en supériorité numérique notamment. Très solides défensivement, ils se sont reposés sur Pintaric qui a réalisé un grand match (46 arrêts) après avoir manqué une bonne partie de la saison jusqu’à présent même s’il a accusé le coup lors des tirs au but. Les Rouennais peuvent également regretter les « balles de match » manquée sur des occasions en toute fin de troisième tiers ou pendant la prolongation. Rouen manque donc l’occasion de revenir à la hauteur des Brûleurs de Loups mais prend tout de même un point à Pôle Sud ce qui leur permet de limiter l’écart à 4 pts avec le leader grenoblois.
Désignés meilleurs joueurs du match : Nicolas Deschamps (Grenoble) et Christophe Boivin (Rouen)
(Photos de Philippe Crouzet et Emmanuel Giraudeaux)
Commentaires d’après-match :
Jyrki Aho (entraîneur de Grenoble) : « Quand on joue les meilleures équipes de la Ligue, ça ne peut pas être facile. On a eu quelques difficultés à s’adapter au début du match, à jouer de la bonne façon au bon moment. Dans la deuxième période, on a hissé notre niveau de jeu à partir de là. En troisième période, on a tué des pénalités importantes, on a eu un bon PK, on a eu une bonne attitude dans ces moments, on a eu un bon jeu de mouvement, vraiment un bon forecheck, et on s’est créé de très bonnes occasions pendant ces deux périodes mais leur gardien a également très bien joué, et on a su bien réagir après les deux buts encaissés en début de match, cela a montré qu’on était concernés, on savait qu’on pouvait renverser la situation même si l’autre équipe menait au score et c’est une bonne chose bien sûr. Nous avons été mentalement assez forts pour gagner cette rencontre. Et on voulait gagner cette rencontre, même quand on avait deux buts de retard, et bien sûr ce genre de matchs nous donne beaucoup d’informations sur ce qu’on doit faire mieux et ce qu’on doit développer, ce qu’on doit mettre en plus quand on joue ce jeu. Ces matchs sont très importants mais en même bien sûr j’aimerais qu’on joue plus souvent ce genre de matchs durant la saison contre toutes ces équipes, lorsque le niveau d’engagement est élevé et quand on apprend à faire des choses dans de vrais matchs de hockey, car aujourd’hui c’était vraiment un bon match de hockey. Bien sûr je suis content qu’on ait gagné ce match et obtenu deux points importants mais mon esprit se tourne immédiatement vers la prochaine situation et sur le prochain entraînement, le prochain match, ce qu’il va se passer ensuite, et c’est ce qui se fait partie du coaching. En hockey, si vous jouez beaucoup de minutes, 20 ou 25, ce n’est pas le plus gros challenge dans le match, le challenge il est sur le plan mental, être capable de garder sa tête dans le match, de comprendre le match et ses momentums, être suffisamment humble dans les bons moments, c’est ça la chose important. En première période c’était équilibré sur les occasions mais en deuxième et en troisième période, on était de mieux en mieux sur les occasions. Et en prolongations on a eu également de bonnes opportunités et c’est une très bonne chose. »
Dylan Fabre (attaquant de Grenoble) : « C’était très compliqué contre une très grosse équipe qui est très en forme en ce moment. On a mal commencé, on perdait 2-0 et on a su remonter comme il le fallait et à partir du deuxième tiers on a su imposer notre jeu et notre rythme. Et après les deux derniers tiers, on les a dominés et on est content du résultat. Ils ont eu beaucoup d’efficacité sur leurs shoots, ils ont eu deux tirs et deux buts coup sur coup. Ça nous a fait un peu mal mais ce qui est bien c’est qu’on s’est directement remobilisé et on a réussi à gagner aux pénos. Forcément les coachs nous demandent de ne pas prendre de but avant les tiers parce qu’ils font beaucoup de bien aux équipes qui marquent et le fait de revenir à 2-1, au niveau de la tête ça nous a prouvé qu’on pouvait revenir au score et recoller, chose faite. Moi personnellement je me suis à 2-0 qu’il fallait réagir parce que si on continuait comme ça, on allait s’en prendre une belle. Et il y avait du monde qui commençait à être frustré mais on a vraiment réussi à se souder les uns les autres, à s’encourager, et on a réussi à mettre le premier but et voilà. On déjà vu ça contre Angers où on était menés deux fois au score et les deux fois on a réussi à revenir et à gagner et on ne peut rien demander de mieux. Les matchs comme ça, tu demandes à n’importe quel joueur, on a tous envie de les jouer, c’est deux équipes très fortes, c’est serré, ce sont les matchs comme ça qu’on attend tous de jouer. C’est un peu les matchs style playoffs et quand on les joue, on voit que tout le monde est impliqué, tout le monde et à fond. Dans ma tête je me disais qu’on était invaincus à Pôle Sud, il faut que ça continue, on est capable de gagner cette équipe-là. Et forcément jouer devant nos supporters, ça nous met un petit coup de boost. On n’avait pas envie d’avoir notre première défaite à la maison. »
Joël Champagne (capitaine de Grenoble) : « En première période, on était menés 2-0 mais parfois le résultat ne reflète pas vraiment le jeu. On a laissé des chances de marquer mais en même temps on jouait contre une très bonne équipe donc c’est normal un peu. Et puis ce qui est très bon et positif, c’est qu’on est revenu dans le match assez rapidement. Et je pense qu’en général on a joué un bon match, on est revenu de l’arrière et je suis fier de l’équipe. Un but en fin de période ça peut changer un momentum de match, ça donne des ailes, on a construit là-dessus, on a continué à travailler fort et l’échec avant était solide, il y a plein de côtés positifs. On prend toujours beaucoup de plaisir à jouer contre Rouen, c’est un peu une rivalité et c’est sûr qu’on est en trêve là mais on va faire de la vidéo et on va continuer à s’améliorer, c’était pas parfait ce soir mais c’est pour ça qu’on joue au hockey. Le match aller là-bas, ça fait longtemps, on menait 3-0 et ils sont revenus dans le match au deuxième tiers mais on était en déplacement et deux jours après on était allé gagner à Angers et ça arrive des matchs comme ça, mais ce qui est bien avec cette équipe, on sait qu’on est capable de rebondir. On sait qu’on est toujours capable de toujours faire mieux. Donc c’est positif. Je n’ai pas dit grand-chose après le match mais tout le monde était très content évidemment, on savait qu’il y avait un enjeu avec la première place, on était très content c’est une belle victoire d’équipe. Jere, il marque ce soir et ça fait quelques matchs qu’il joue très bien défensivement, offensivement, il amène une très belle énergie. Pintaric c’est un très bon gardien, moi ça fait plusieurs années que je joue contre et je sais que c’est un bon gardien. Ce soir on a gagné, les tirs au but c’est presque un pile ou face, on a scoré plus de buts et puis on a un Kouba assez solide ce soir, Pintaric on le connait, c’est un très bon gardien mais il est battable. Tout va vite, après c’est le résultat, on ne peut pas toujours se baser sur le résultat, il y a aussi la performance et on a bien performé ce soir. Des fois ça ne marche pas toujours mais on a bien performé aujourd’hui donc on est quand même satisfait de s’en sortir avec la victoire. On ressent la progression sur cette période, une saison c’est long, il y a des hauts et des bas, on ne va pas revenir sur la CHL pour nous c’est derrière nous et on continue à regarder en avant. »
Grenoble – Rouen 3-2 (1-2, 1-0, 0-0, 0-0, 1-0) / 2-0 aux tirs au but
Jeudi 8 décembre 2022 à 20h15 à Pôle Sud. 4208 spectateurs.
Arbitrage de Jérémy Rauline et Nicolas Crégut assistés de Quentin Ugolini et Jason Thorrignac
Pénalités : Grenoble 8’ (2’, 2’, 4’, 0’), Rouen 6’ (4’, 0’, 2’, 0’)
Tirs : Grenoble 48 (15, 14, 17, 2), Rouen 26 (10, 9, 6, 1)
Engagements : Grenoble 43 (14, 13, 13, 3), Rouen 28 (12, 8, 8, 0)
Évolution du score :
0-1 à 04’27 : Elorinne assisté de Mallet et Beauchemin
0-2 à 14’07 : Boivin assisté de Beauchemin
1-2 à 19’39 : Rouhiainen assisté de Champagne
2-2 à 36’58 : Deschamps assisté de Poukkula et Fleury
Tirs au but : Grenoble : Fleury (réussi), Treille (réussi), A.Dair (manqué) // Rouen : Boivin (manqué), Tessier (manqué), Beauchemin (manqué), Claireaux (manqué).
Grenoble
Attaquants
Dylan Fabre – Nicolas Deschamps (A) – Damien Fleury (A)
Sacha Treille (2’) – Joël Champagne (C) (2’) – Aurélien Dair
Markus Poukkula (2’) – Adel Koudri – Julien Munoz (2’)
Flavian Dair – Timothée Quattrone
Défenseurs :
Jere Rouhiainen – Bobby Raymond
Kyle Hardy – Maxim Lamarche
Pierre Crinon – Alexandre Pascal
Gardien :
Jakub Stepanek
Remplaçants : Raphaël Garnier (G), Dov Reboh. Absents : Janne Jalasvaara (genou), Brent Aubin (blessé), Lucien Onno (suspendu).
Rouen
Attaquants :
Christophe Boivin (2’) – Alexandre Mallet (2’) – François Beauchemin
Loic Lampérier (C) – Kelsey Tessier (A) – Rolands Vigners
Joris Bedin – Ondrej Roman – Vincent Nesa
Bastien Maia – Valentin Claireaux – Quentin Tomasino
Défenseurs :
Aleksi Elorinne – Florian Chakiachvili
Hugo Deberge – Sacha Guimond
Dylan Yeo (2’) – Yohann Alzon
Gardien :
Matija Pintaric
Remplaçant : Tonin Caubet (G). Absents : Enzo Cantagallo, Charlie Dodero, Jordann Hervé, Tommy Perret (EdF U20).