L’organisation des championnats du monde 2027 a été attribuée en mai à Düsseldorf et Mannheim, avec Düsseldorf en site principal qui abritera les finales. 40 ans après le dernier Mondial, 30 ans après la dernière finale de Coupe d’Europe (dont les Rouennais se souviennent bien), on a parfois tendance à oublier ce que cette ville a apporté au hockey sur glace.
Si les ambiances des patinoires allemandes sont légendaires, elles ont un modèle : le Düsseldorf de la grande époque. Le président de l’IIHF l’avait qualifié d’école de spectateurs de la nation. L’irruption de ce public populaire dans un quartier bourgeois avait pourtant irrité. Ce public souvent digne d’éloges, généralement bon enfant, a pourtant eu ses moments moins avouables.
La DEG n’est pas un club, c’est une communauté… qui cultive les paradoxes. Les présidents qui y ont consacré toute leur vie l’ont parfois payé au prix fort : leur santé, leur intégrité ou leur casier judiciaire. On y est très attaché à la tradition et à ses couleurs, mais le club a joué en rouge, en jaune, en vert, en turquoise, en blanc et en noir…
Et pourtant, aujourd’hui, cette tradition se réinvente et se modernise, celle du dernier club romantique, un club punk, un club qui a le sens de l’humour, un club qui se moque de tous les codes.
Des passions, des drames, des crises… C’est un document exceptionnel, et plein d’évènements incroyables, que nous avons préparé pour ouvrir nos articles historiques de l’été : l’histoire du hockey sur glace à Düsseldorf.