Les Brûleurs de Loups se sont fait des sueurs froides dimanche à Briançon en étant menés 0-3 mais ils l’ont finalement emporté 5-3 avec un dernier but en cage vide. Une victoire qui suit celle contre Chamonix vendredi (4-1) ce qui permet à Grenoble d’enchaîner enfin deux succès après une fin 2023 et un début 2024 compliqués. Ce soir il va falloir monter le curseur d’un cran avec la venue des Ducs d’Angers, actuels deuxièmes de la Ligue Magnus et qui a pris le large suite à la mauvaise série grenobloise. Un vrai test donc pour voir si les maux grenoblois sont guéris et si les Brûleurs de Loups sont capables de hisser leur niveau de jeu face à un des prétendants au titre.
Lors du premier match à Pôle Sud, Grenoble s’était imposé 4-3 mais Angers avait gagné 5-2 à l’Iceparc en début de saison. C’est donc une belle qui est proposée ce soir au public de Pôle Sud au cœur d’une semaine folle de quatre matchs qui va se terminer avec la finale de la coupe de France à Bercy ce dimanche. Les Ducs restent sur une belle série de six victoires consécutives et n’ont plus perdu depuis leur défaite contre Rouen le 28 décembre. Le week-end dernier ils ont réussi à renverser deux matchs compliqués pour battre successivement Bordeaux (5-4) et Gap (6-4) après avoir été menés 2-4 et 1-4 dans ces deux matchs. Ce soir, les Brûleurs de Loups enregistrent les retours de Sacha Treille et Brent Aubin en attaque mais doivent toujours se passer de Lamarche et Onno. Du côté d’Angers, Ritz et Halley sont absents.
Le premier lancer est pour Angers avec Bardaro qui tente sa chance mais Stepanek repousse. Un centre de Lyubimov pour Fleury est bien lu par Cowley. Nikita Shcherbak prend sa chance à son tour mais Stepanek veille. Les deux équipes sont très présentes défensivement en ce début de rencontre et ne prennent pas de risque. Cowley repousse un tir de Pivtsakin qui était monté aux avant-postes. Lyubimov s’avance et prend un bon lancer repoussé par Cowley alors que Valier, touché au visage par un palet, reste quelques secondes sur le glace avant de retrouver ses esprits.
Aucune des deux équipes n’arrive à prendre l’ascendant, les tirs sur les deux gardiens sont sporadiques. Shcherbak prend un lancer en bonne position mais Stepanek repousse de la jambière. Puis le « top scorer » angevin Shcherbak, sert Gaborit en retrait tout seul face à la cage mais Stepanek préserve sa cage inviolée. C’est la première grosse occasion de ce match. Serer accroche Rouhiainen qui s’avance vers la cage angevine. Le power-play grenoblois est bien installé mais aucun tir n’est dirigé sur Cowley. Deschamps prend finalement sa chance, Cowley repousse. Deschamps insiste avec un tir du revers, repoussé. Puis il trouve Lyubimov qui reprend sans contrôle face à la cage. Cowley repousse jusqu’à ce que Deschamps patiente pour trouver Fleury tout seul au second poteau, le portier angevin ne peut rien faire (1-0, 11’56). Grenoble profite donc d’une supériorité numérique pour prendre les devants.
Les Ducs tentent de revenir en poussant dans la zone offensive. Un lancer de Llorca passe au-dessus de la cage grenobloise. Di Dio Balsamo place une accélération et centre pour Reid qui manque le peu le palet juste devant le slot. Une pénalité est appelée contre un cinglage de Deschamps sur Reid. Angers ne va pas laisser passer l’occasion : Bardaro passe à DiDio Balsamo devant la cage qui ressort le palet pour Brodie Reid lequel fait face à une cage ouverte (1-1, 14’24). La sanction est immédiate puisqu’il n’a fallu que 12 secondes seulement aux Ducs pour bonifier leur supériorité numérique.
Tout est à refaire. Les visiteurs connaissent une bonne période après cette égalisation alors que les locaux sont plus repliés en défense et procèdent par contre-attaques à l’image de Munoz qui parvient à prendre un lancer dévié par Cowley. Les Ducs monopolisent la rondelle en fin de tiers, Treille commet une crosse haute sur Valier qui se dirige vers la cage grenobloise. Même sanction : passe transversale de Bardaro pour Reid dont la reprise sur le côté termine en pleine lucarne (1-2, 19’36). Trois powerplays dans ce tiers, trois buts. Angers mène à la première pause grâce aux unités spéciales.
Comme souvent ces derniers temps, les Brûleurs de Loups se retrouvent menés sur leur glace après avoir ouvert le score. Sur une première attaque de la première ligne grenobloise, le ton est donné : les Isérois investissent le camp angevin, Fleury prend un premier lancer puis c’est au tour de Koudri de tenter sa chance. Les Ducs arrivent enfin à sortir de leur zone et exercent tout de suite un gros pressing en zone offensive. La défense grenobloise est parfois au supplice avec un palet qui tourne dans les crosses angevines. Le palet traîne autour de la cage grenobloise mais Stepanek arrive à saisir la rondelle.
La défense grenobloise a toutes les peines du monde à sortir le palet de la zone. Une reprise de Serer passe de peu à côté du poteau. Le frisson passe régulièrement autour de la cage mais les Ducs n’arrivent pas à marquer pendant ce temps fort de près de huit minutes. En revanche Aubin est tout près de marquer sur un rebond laissé par Cowley. Sur l’engagement qui suit, Schmitt trouve Koudri d’une belle passe transversale et ce dernier ajuste Cowley à bout portant (2-2, 28’18). Contre le cours du jeu, les Brûleurs de Loups trouvent le moyen d’égaliser. Un but qui va tout changer dans ce match.
Transfigurés, les Grenoblois arrivent petit à petit à déplacer le jeu dans la zone angevine. Et cette fois ce sont eux qui ont la possession du palet. Deschamps prend un bon lancer sur Cowley, puis Grossetête tente d’exploiter un palet perdu par la défense angevine. Cette fois ce sont les Ducs qui sont acculés dans leur zone. Un tir de Farnier en bonne position est contré par Prapavessis. Et les locaux sont finalement récompensés après un bon travail de la première ligne grenobloise qui pousse la défense angevine à multiplier les dégagements interdits. Fleury fonce vers la cage et laisse en retrait pour Rouhiainen dont la reprise surprend Cowley (3-2, 32’37). Les Brûleurs de Loups passent devant au tableau d’affichage.
Bousculés, les Ducs essaient de reprendre l’initiative après avoir perdu le fil dans ce deuxième tiers-temps qu’ils avaient pourtant très bien commencé. Un tir du poignet de Shcherbak est bloqué par Stepanek. Les Ducs poussent de nouveau et font tourner le palet autour de la cage grenobloise. La défense iséroise plie mais ne rompt pas face aux assauts angevins. Nick Moutrey parvient à redresser le palet et tenter un geste technique qui ne surprend pas Stepanek. La défense grenobloise fait le dos rond et parvient à desserrer l’étau jusqu’à la fin de la période. Fleury place une belle accélération mais il est gêné par Manning au moment de tirer. Le quatrième but grenoblois n’était pas loin. Un petit brassage entre Treille et Manning envoie les deux joueurs en prison. Mais c’est Grenoble qui vire en tête à la deuxième pause après avoir mieux exploité ses temps forts.
Les Brûleurs de Loups débutent bien en troisième période avec quelques bonnes séquences en zone offensive. Sur un lancer de Quattrone, Farnier est tout près de marquer sur le rebond. Ce dernier prend un lancer non cadré mais Crinon le relance vers la cage avec Aubin sur la trajectoire qui arrive à le dévier acrobatiquement (4-2, 42’33). Cette fois les Brûleurs de Loups font le break. Les Ducs jettent toutes leurs forces dans la bataille pour essayer de refaire leur retard. Avec Reid et Bardaro notamment qui prennent des lancers mais Stepanek est sur la trajectoire. Le portier grenoblois est très sollicité mais répond avec vivacité face à Reid. Un puissant tir de Kyle Hardy est contré par Scherbak, le deuxième tir de Hardy est bloqué par Cowley.
Les esprits s’échauffent entre Llorca et Grossetête qui se retrouvent en prison mais Llorca est sanctionné par deux minutes supplémentaires pour une charge avec la crosse préalable. Grenoble installe tout de suite le jeu de puissance avec Rouhiainen qui décale Aubin qui ne rate pas l’occasion de marquer face à une cage grande ouverte (5-2, 48’34).
Une nouvelle fois les unités spéciales se sont montrées redoutables ce soir et les Brûleurs de Loups prennent le large au tableau d’affichage. Dans la foulée, Angers aurait pu réduire l’écart avec Reid mais Stepanek ferme l’angle au bon moment pour bloquer le palet. Prapavessis fait le tour de la cage et prend un lancer non cadré.
Les Brûleurs de Loups gèrent assez bien les minutes suivantes. Stepanek reste solide devant sa cage, Farnier parvient à décaler Damien Fleury qui se retrouve face à la cage mais Cowley remporte cette fois le duel. Prapavessis et Bardaro jouent très bien un 2 contre 1 ponctué par un tir de près du défenseur angevin mais Stepanek ferme la porte avec ses jambières. Stepanek s’illustre de nouveau sur une reprise de Gaborit. Sur une contre-attaque, Grossetête prend un tir en pivot face à la cage mais son tir touche le poteau. Le sixième but grenoblois n’était pas loin mais les Brûleurs de Loups se contenteront de ce score de 5-2 dans un match avec une vraie montée en puissance.
Les Brûleurs de Loups obtiennent une victoire de prestige qui va compter pour la suite de la saison. En rivalisant avec les Ducs et en les battant pour la deuxième fois cette saison à Pôle Sud, ils montrent qu’ils ont le niveau des deux premiers malgré les doutes qui les ont envahis ces dernières semaines. Et surtout ils étendent leur série de victoires à trois matchs, ce qui leur fait beaucoup de bien au moral alors que la finale de la coupe de France est dans moins d’une semaine.
Dans ce match tout n’a pas été parfait côté grenoblois, notamment le jeu défensif à cinq contre cinq qui a parfois vraiment manqué de sérénité et l’infériorité numérique qui n’a pas réussi à gérer le power-play angevin. Mais les points positifs sont nombreux : la confiance retrouvée de buteurs comme Fleury (quatre matchs consécutifs avec un but) et Aubin (doublé ce soir pour son retour), le retour d’un grand Stepanek devant la cage, un power-play très efficace et surtout une hargne retrouvée avec une vraie intensité mise dans les duels. Aux antipodes de ce qui avait été présenté au public de Pôle Sud lors des matchs contre Amiens et Bordeaux notamment. Le signe aussi que cette équipe cette saison est décidément capable du meilleur comme du pire. Les Brûleurs de Loups termineront leur semaine avec un déplacement à Amiens vendredi, préalable à la finale contre Dunkerque dimanche à Paris. Avec une confiance retrouvée.
Les Ducs ont alterné le bon et le moins bon dans cette rencontre. Impressionnants en supériorité numérique, ils ont eu du mal à marquer à cinq contre cinq malgré quelques phases de franche domination. Cowley n’a pas été aussi décisif que Stepanek ce soir et les attaquants, à l’exception de Reid, ont manqué de réussite face à la cage. Globalement Angers n’a pas été efficace, en négociant mal ses temps faibles et en ne parvenant pas à marquer sur ses temps forts. Cette défaite creuse un peu plus l’écart avec Rouen qui s’échappe en tête du classement.
Désignés meilleurs joueurs du match : Damien Fleury (Grenoble) et Brodie Reid (Angers)
(Photos de Philippe Crouzet et Emmanuel Giraudeaux)
Commentaires d’après-match :
Jean-François Dufour (co-entraîneur de Grenoble, en photo ci-dessus) : « Ça réconforte un peu ce qu’on veut mettre en place, on travaille beaucoup sur des nouvelles situations de jeu, des nouveaux systèmes, une nouvelle tendance. C’est sûr que quand t’apportes des nouvelles choses et que t’as pas de succès, des fois tu peux aller dans le doute mais cette semaine on a travaillé sur d’autres choses et ce qui est intéressant ce soir c’est qu’on l’a bien mis en place. C’était un beau match dans sa globalité, oui il y a peut-être eu un petit creux au deuxième tiers mais après on a réussi à prendre le momentum. Et on marque sur nos temps forts. Ça fait plaisir à tout le monde mais il faut s’en servir pour continuer à progresser. Ça fait un moment qu’on n’avait pas eu de match comme celui-là mais on avait quand même eu le match à Rouen, le match ici contre Amiens en coupe, ça fait partie de nos matchs références également. Celui-là aussi, on joue une grosse équipe… Il va falloir s’appuyer dessus pour construire, on a encore beaucoup de chemin à faire.. On le dit souvent, on veut être prêts pour les play-offs. Et avec le succès, on est toujours plus enthousiastes pour se dire qu’on est dans la bonne direction. Les deux buts encaissés se ressemblaient, l’un c’est un jeu en bas, il a attaqué la cage, le palet est sorti de l’autre côté et le défenseur a voulu réagir mais ça lui est passé entre les deux jambes et le deuxième, la ligne de passe est mince, les deux crosses sont là mais le palet a quand même réussi à passer. Ce sont des choses qu’on avait vues, on en avait parlé avant le match. On savait que le palet se retrouve bien souvent de ce côté-là parce que c’est lui [Reid] le tireur. Après on a fait des ajustements mais on n’a plus eu de fautes donc on ne peut pas savoir s’ils auraient fonctionné. C’est sûr que quand tu prends deux pénalités – et ça a été vite les deux coups, dix secondes à chaque fois – tu te dis oh boy il ne va pas falloir se retrouver en infériorité encore une fois, ça peut être dangereux… On parle souvent de nos joueurs cadres, ça a fait partie de nos discussions dans les moments difficiles, comment retrouver la confiance ? Il faut juste s’accrocher, travailler ensemble, rester solidaires, s’encourager. On trouvait que souvent dans les moments difficiles les joueurs s’enfermaient au lieu de demander de l’aide. Les mots d’encouragement entre coéquipiers ou avec le staff, ça va plus loin qu’on pense et on voit aujourd’hui des joueurs prendre confiance. Angers, on sait qu’ils sont loin devant nous, si on arrive à les rattraper tant mieux mais on ne veut pas se focaliser sur la deuxième ou la première place, on ne veut pas dépenser d’énergie là-dessus. L’énergie on veut la concentrer sur mieux jouer en équipe et arriver prêt pour les play-offs. Maintenant on a un gros match à Amiens, il y a une bonne ambiance, ça joue physique, ça va jouer avec beaucoup d’intensité. Lors du dernier match, ils nous ont battus. Il va falloir être sérieux là-bas. Après, il y a dimanche… Il faudra surtout pas prendre le club de Dunkerque à la légère, ce n’est pas parce que c’est une D1 qu’il faut penser que c’est gagné d’avance. Ils vont tout donner, ils vont jouer fort et sûrement avoir regardé beaucoup de vidéos. Donc ils doivent savoir nos forces et nos faiblesses. On en parle souvent, on a un groupe qui aime ça, avoir des matchs. Qui aime être dans le rythme. Dès qu’on a des pauses, on se rend compte qu’on a de la difficulté à reprendre souvent et quand on n’enchaîne pas les matchs, c’est un peu plus dur. Aujourd’hui on joue à quatre lignes, les temps de jeu sont quand même raisonnables pour tout le monde, ce n’est pas un problème. »
Brent Aubin (attaquant de Grenoble, en photo ci-dessous) : « C’est un match qu’on se devait de gagner. Je pense que depuis un certain moment il y a beaucoup de doutes sur nous de l’extérieur. Dans le vestiaire, on a confiance, on sait que ce sont juste des mauvaises passes. Je pense que ça un peu rassuré certains partisans qui étaient déçus de la tournure de ces dernières semaines. Tout le monde a contribué, les quatre lignes ont eu un rôle important chaque fois qu’on marquait. Notre ligne avec Koudri et les Dair a joué contre la meilleure ligne de l’autre côté et ils l’ont blanchie donc je pense qu’ils ont fait un excellent travail. Ce sont des choses que peut-être tout le monde ne voit pas mais ils ont fait un excellent boulot et chapeau à eux aussi. On avait besoin de faire des petits détails d’ajustement sur le désavantage numérique, on a pris deux buts quasi identiques, il ne faut pas oublier qu’on est quatre et eux sont cinq donc il y a forcément un joueur qui est libre. C’est à nous de couper les lignes de passe, on savait que Reid était leur shooter et c’est lui qui a marqué les deux buts. Ensuite on n’a pas eu de punitions, c’est le meilleur ajustement qu’on pouvait faire ! L’année passée on a eu une saison exceptionnelle et puis on n’a pas gagné le titre à la fin. On n’avait pas perdu à domicile… Est-ce qu’on le méritait ? Il y a des matchs qu’on aurait dû perdre et qu’on a gagnés, on trouvait le moyen de gagner. Mais à la fin on est sortis perdants des play-offs… On avait paniqué un peu quand on avait perdu deux matchs à Rouen et ensuite on a eu un match n°5 assez ordinaire ici. Ça nous avait assez ébranlés. Je pense que cette année on a eu assez d’étapes pour sortir grandis de ça, que ce soit la Coupe continentale, le début de saison, le changement d’entraîneur… Il y a une chose dont il faut être fier, que peut-être les gens ne voient pas, c’est qu’on est une équipe unie. On est une équipe soudée dans le vestiaire, on croit en nous et tout le monde pousse dans le même bateau. J’avais une petite blessure qui me relançait depuis deux matchs, je n’avais pas encore patiné, c’était plus intelligent médicalement de ne pas jouer dimanche. Aujourd’hui le but c’était d’y aller progressivement, c’était une petite blessure, rien de grave…. Ça fait toujours plaisir de produire et de participer au succès de l’équipe mais au bout de la ligne, c’était un bel effort collectif, tout le monde était positif sur le banc. Quand les joueurs poussent tous dans la même direction, tout le monde se supporte. Souvent on récompense ceux qui marquent les buts mais plusieurs joueurs ont fait des sacrifices, ont bloqué des lancers, sont allés au filet… Kouba [Stepanek] a connu un excellent match, je pense que ça va lui faire du bien. Défensivement on a été solides, on a complété les mises en échec. Collectivement, c’est une belle victoire qui va nous donner un bon boost de confiance. Mais ce n’est qu’un match, au hockey tu as beau être un héros une journée, le lendemain il faut tout recommencer à zéro. Il ne faut pas aller trop haut dans les victoires ni trop bas dans les défaites, on garde un juste milieu et on recommence demain. C’est une semaine spéciale pour nous, on s’en va à Amiens, ils nous ont battus lors du dernier match donc il faut leur rendre la monnaie de la pièce. La finale à Bercy, c’est un beau week-end, personnellement j’ai la famille qui vient, c’est spécial, ça va être un match qui va être extrêmement relevé, Dunkerque c’est l’équipe Cendrillon, ils n’auront rien à perdre et dimanche c’est à nous d’arriver prêts, de manger des bounty, de montrer pourquoi on s’est rendu là. On le mérite, on a battu des gros clubs pour se rendre là, on l’a pas eu facile et on va tout donner. Une finale, tu ne veux pas y participer, tu veux la gagner. »
Grenoble – Angers 5-2 (1-2, 2-0, 2-0)
Mardi 16 janvier 2024 à 20h15 à Pôle Sud. 4058 spectateurs.
Arbitres : Raphaël Rohwedder et Nicolas Cregut assistés d’Alexia Cheyroux et Nicolas Constantineau
Pénalités : Grenoble 8’ (4’, 2’, 2’), Angers 8’ (2’, 2’, 4’)
Tirs : Grenoble 33 (10, 12, 11), Angers 31 (10, 13, 8)
Engagements : Grenoble 36 (19, 9, 8), Angers 40 (9, 18, 13)
Évolution du score :
1-0 à 11’56 : Fleury assisté de Deschamps et Treille (sup. num.)
1-1 à 14’24 : Reid assisté de Di Dio Balsamo et Bardaro (sup. num.)
1-2 à 19’36 : Reid assisté de Bardaro et Prapavessis (sup. num.)
2-2 à 28’18 : Koudri assisté de Schmitt et Crinon
3-2 à 32’37 : Rouhiainen assisté de Fleury et Lyubimov
4-2 à 42’33 : Aubin assisté de Crinon et Farnier
5-2 à 48’34 : Aubin assisté de Rouhiainen et Lavoie (sup. num.)
Grenoble
Attaquants :
Roman Lyubimov – Nicolas Deschamps (A) (2’) – Damien Fleury (A)
Valentin Grossetête (2’) – Alexandre Lavoie – Julien Munoz
Flavian Dair – Adel Koudri – Aurélien Dair
Loïc Farnier – Timothée Quattrone – Brent Aubin
Sacha Treille (C) (4’)
Défenseurs :
Kyle Hardy – Nikita Pivtsakin
Jonathan Racine – Jere Rouhiainen
Pierre Crinon – Charles Schmitt
Gardien :
Jakub Stepanek
Remplaçant : Raphaël Garnier (G). Absents : Matias Bachelet (surnuméraire), Maxim Lamarche (genou), Lucien Onno (scaphoïde).
Angers
Attaquants :
Nikita Shcherbak – Peter Valier – Robin Gaborit (C)
Brodie Reid – Anthony Bardaro – Cédric Di Dio Balsamo
Braeden Shaw – Nick Moutrey – Téo Sarliève
Maxime Orlov – Marius Serer (2’) – Baptiste Couturier
Défenseurs :
Neil Manning (2’) – Vincent Llorca (A) (4’)
Nick Ross – Matthew Prapavessis (A)
Antonin Manavian – Olivier LeBlanc
Gardien :
Evan Cowley
Remplaçant : Julian Barrier Heyligen (G). Absents : Hugo Proux, Nicolas Ritz, Philippe Halley