Les Brûleurs de Loups reviennent de trois déplacements très bien négociés : trois victoires dans le temps règlementaire à Rouen (5-3), Angers (3-1) et Marseille ce mardi (5-4) face à des adversaires du haut de tableau. Des résultats positifs qui portent à dix le nombre de matchs gagnés consécutivement en Ligue Magnus par les Brûleurs de Loups. Une belle performance qui les place tout en haut de la Ligue Magnus avec désormais 12 points d’avance, Angers s’étant incliné à Amiens mardi (4-5).
Si Grenoble est tout en haut, Briançon est en revanche tout en bas puisque les Diables Rouges sont une nouvelle fois lanterne rouge du championnat. Mais les hommes de Pierre Bergeron s’accrochent, à l’image d’une belle victoire mardi à Nice (3-0) après avoir perdu de peu face à Bordeaux, Rouen et Cergy ce qui leur permet de revenir à un point de Gap. L’espoir de maintien est donc encore de mise même si les Diables Rouges s’étaient inclinés (2-7) lors de leur première venue à Pôle Sud cette saison.
Les Brûleurs de Loups sont privés de Jordon Southorn et Samuel Régis, lequel a tenté un retour à Marseille mardi mais n’est pas encore complètement remis. Pierre Crinon et Damien Fleury sont toujours convalescents. Du côté briançonnais, on notera les absences des deux dernières recrues, Lukash Matthews et Matthew Barnaby Jr, tout comme celles de Quentin Fauchon et Lucas Bonnardel.
Comme à Marseille, Pintaric est titularisé devant la cage grenobloise alors que Bergeron a mis son gardien titulaire Griffen Outhouse au repos et fait confiance au jeune Mathis Thirion. Dès le début du match, Mathis Despatie surprend la défense grenobloise et prend un lancer, repoussé par Pintaric. Mais les Brûleurs de Loups se montrent efficaces : après un premier lancer de Beauchemin, Boivin trouve Mallet d’une belle transversale et ce dernier transperce Thirion d’une reprise en one timer (1-0, 01’06). Les Grenoblois prennent les commandes du match mais ils ont aussi l’initiative dans leur zone. Grossetête prend un lancer lointain que Thirion repousse. Bachelet essaie de servir Dair mais il est contré au dernier moment.
Les Brûleurs de Loups mettent la pression dans la zone offensive : Thirion, très sollicité, repousse des tirs de Mallet puis Andersson. Puis c’est Hardy qui sollicite Treille au second poteau mais le capitaine grenoblois manque de justesse de reprendre le palet. Un tir de Farnier passe au-dessus du cadre. Les Brûleurs de Loups sont clairement dominateurs alors que les Diables Rouges peinent à sortir de leur zone défensive. Bachelet manque le cadre sur un bon service en retrait d’Aurélien Dair. Alors que le rythme retombe, Beauchemin fait trébucher Lemay dans la zone offensive. Les Diables Rouges bénéficient donc de la première supériorité numérique. Chase Dubois et Alexis Binner s’accrochent devant la cage grenobloise, ce qui leur vaut d’aller tous les deux en prison. Briançon a beaucoup de mal à s’installer dans la zone offensive et ne parvient à tirer qu’en fin de supériorité par Abramov, mais Pintaric repousse.
Les Brûleurs de Loups repartent en zone offensive. Mallet déborde côté droit et sert Boivin dans le tempo qui remet à la cage mais Thirion a eu le temps de revenir in extremis pour repousser le palet. Sur un contre briançonnais, Persson prend un lancer sur Pintaric qui repousse la rondelle. Et sur une contre-attaque rapidement jouée par Beauchemin, Mallet sert en retrait Hardy qui réalise une passe lumineuse en aveugle derrière lui pour Boivin qui marque d’un lancer instantané sous la barre transversale (2-0, 12’37).
Grenoble, euphorique, aurait pu continuer sur sa lancée avec un une-deux entre Leclerc et Koudri mais Thirion est sur la trajectoire du palet. En maîtrise de la possession du palet, les Brûleurs de Loups occupent la zone offensive et se créent encore quelque opportunités avec Bachelet qui sert Dair mais Thirion repousse. Dair prendra encore sa chance dans la dernière minute mais Thirion repousse le palet. Dominateurs pendant cette première période, les Brûleurs de Loups mènent logiquement à la première pause.
Les Diables Rouges commencent fort la deuxième période avec Abramov, bien placé devant la cage, qui manque de peu une déviation devant Pintaric. Richards tente sa chance à son tour mais son lancer n’est pas cadré. Mais les Brûleurs de Loups ne mettent pas longtemps à retrouver l’initiative et la possession du palet avec une bonne séquence en zone offensive. Treille tente sa chance suite à une incursion mais Thirion repousse le palet. Joran Raynaud accroche Treille près de la cage briançonnaise. Ce deuxième jeu de puissance de Grenoble est vite installé en zone offensive, mais les lancers de Hardy et Boivin ne sont pas cadrés. Finalement, en toute fin de pénalité, Beauchemin parvient à trouver Treille juste devant la cage. Le capitaine grenoblois reprend à bout portant et ne laisse aucune chance à Thirion (3-0, 24’57).
Grenoble fait le trou dans la rencontre en bonifiant cette supériorité numérique. À 5 contre 5, les Brûleurs de Loups continuent leur domination en zone offensive. Les Diables Rouges essaient de réagir avec un lancer de Dmitri Vozovik capté par Pintaric. Sur une mauvaise relance de la défense briançonnaise, Leclerc aurait pu inscrire le quatrième but mais c’est finalement à Charles Schmitt que revient ce privilège : le défenseur grenoblois s’avance vers la cage et nettoie la lucarne sur un tir du poignet parfaitement placé (4-0, 28’09). Le score enfle en faveur des hommes de Per Hanberg qui ont la mainmise sur cette rencontre. Et ce n’est pas terminé car les Brûleurs de Loups continuent de dérouler : sur un palet gagné par Grossetête dans la bande, ce dernier sert Farnier qui délivre une magnifique passe -bandon pour Gueurif libre de tout marquage devant la cage et qui ajuste Thirion à bout portant (5-0, 29’26). À la mi-match, le suspense est déjà levé.
Grenoble continue de dérouler au cours des minutes suivantes. Treille décale Leclerc dont le tir instantané est détourné par Thirion de la jambière. Hardy manque le cadre en bonne position alors que le palet ne quitte quasiment pas les crosses grenobloises. Les Brûleurs de Loups mettent la défense briançonnaise au supplice. Sur un 2 contre 1, Bachelet choisit le tir plutôt que la passe vers Deschamps mais le palet passe au-dessus. Thirion est encore sollicité pour bloquer le palet sur une déviation de Boivin. Sur un engagement, Thirion repousse de nouveau un tir de Boivin mais il cède sur un magnifique one timer d’Andersson qui se loge dans sa lucarne (6-0, 36’13).
Une déviation de Leclerc sur un tir de Hilderman passe de peu au-dessus. Briançon réagit avec un tir instantané d’Abramov qui est bien bloqué par Pintaric. Binner manque le cadre sur une passe en retrait de Gueurif. En fin de tiers les Diables Rouges se montrent enfin dans la zone offensive et prennent deux lancers à la suite par Villiot puis Reynaud mais Pintaric préserve sa cage inviolée jusqu’à la fin de la période.
Avec six buts d’écart à l’entame de la troisième période, on ne pouvait pas attendre grand-chose si ce n’est une réaction briançonnaise afin d’éviter un naufrage plus important. Dès le début, Thirion repousse une tentative de Dair, bien servi devant le slot par Deschamps. Le jeu reste ouvert avec un tir de Koudri qui répond à un lancer de Villiot mais les gardiens restent vigilants en ce début de troisième période. Les débats sont plus équilibrés avec une équipe briançonnaise animée d’intentions plus offensives. Sur un contre, Persson prend un tir excentré mais Pintaric détourne de la jambière. Encore une fois la réussite est grenobloise : suite à un bon forecheck de Bachelet, ce dernier gratte le palet qui revient sur Deschamps lequel reprend sur réception et marque d’un tir croisé imparable (7-0, 44’31).
Ce but renforce la domination grenobloise, Dair prend un one-timer face à la cage mais Thirion est cette fois sur la trajectoire. Abramov et Richards arrivent à mettre la pression sur la cage de Pintaric, Reynaud tente sa chance de loin mais Pintaric repousse toutes les tentatives. Au sol, il perd sa crosse, ce dont profite Létourneau pour marquer d’un tir lointain flottant alors que Pintaric était masqué par Abramov et Binner, au duel devant sa cage. Les Brûleurs de Loups vont réclamer longtemps une obstruction préalable de Richards sur Pintaric mais le but sera finalement accordé par le corps arbitral (7-1, 47’29). Le jeu se durcit un peu avec plusieurs accrochages le long les bandes. Deschamps, en deux contre un avec Dair, prend l’option du tir mais Thirion repousse. Une petite échauffourée entre Persson et Dair met le feu aux poudres dans une rencontre jusque-là plutôt calme. Les Brûleurs de Loups évoluent alors en supériorité numérique mais n’arrivent pas à trouver de situation de tir. Pourtant, sur un palet mis à la cage par Hardy, Koudri est tout près de marquer sur le rebond.
À cinq contre cinq, les Diables Rouges s’offrent une belle période dans la zone grenobloise. Plus agressifs dans le jeu, plus présents autour de la cage, ils mettent la pression et Chase Dubois est tout près d’inscrire un deuxième but mais Pintaric ferme la porte. Un accrochage entre Hardy et Villiot a pour conséquence d’envoyer les deux joueurs en prison. Gutierrez est pénalisé à son tour pour avoir fait trébucher Binner derrière la cage de Pintaric. Grenoble installe rapidement le jeu de puissance cette fois. Mais le power-play est statique et hormis un lancer de Beauchemin suivi d’un rebond pris par Treille, Thirion n’a pas beaucoup de travail. Binner manque sa reprise sur une belle opportunité dans l’axe alors qu’il fait preuve de trop d’altruisme quelques secondes plus tard, préférant l’option de la passe au tir. Briançon tue finalement la pénalité et aurait même pu marquer au terme des deux minutes avec une échappée de Lemay mais Pintaric dévie le palet.
Sur un bon jeu de Persson, Dubois décale Lemay qui se heurte à Pintaric. Mais Lemay fait le tour de la cage et glisse le palet dans les jambières du portier grenoblois. Après vidéo, les arbitres considèrent que le palet n’a pas complètement franchi la ligne. But refusé, donc, mais quelques secondes plus tard, pas de doute : Reynaud marque sur une passe en retrait de Berard (7-2, 57’21). Voilà les Diables Rouges récompensés de leur très bonne troisième période qui leur permet de terminer ce match sur une notre plus positive après avoir été absents pendant deux tiers-temps. Grenoble relève la tête dans les dernières minutes et Farnier manque de peu le huitième but sur un one-timer face à la cage dans les ultimes secondes mais le palet passe au-dessus.
Les Brûleurs de Loups s’imposent facilement face à Briançon dans ce « match des extrêmes » grâce à deux premières périodes très abouties au cours desquelles ils ont survolé les débats en inscrivant six buts. En s’appuyant sur une grosse puissance de feu et un Pintaric impérial, ils ont fait exploser l’équipe briançonnaise qui a eu du mal à suivre le rythme imposé et dont la défense s’est montrée fébrile et dépassée par les combinaisons des attaquants grenoblois. Toutes les lignes ont contribué à ce festival offensif même si Mallet (1 but, 3 assistances) et Boivin (1 but, 2 assistances) tirent le mieux leur épingle du jeu. Changement de décor au troisième tiers avec une équipe de Briançon plus mordante qui a haussé son niveau de jeu en montrant aussi plus de caractère en dominant clairement Grenoble au nombre de tirs (19 tirs à 9). Un bon moyen de préparer le quart de finale de coupe de France mardi à Epinal alors que Grenoble reçoit Cergy dimanche avant de penser à son match couperet contre Amiens mercredi.
Désignés meilleurs joueurs du match : Matija Pintaric (Grenoble) et Joran Reynaud (Briançon)
Commentaires d’après-match :
Sacha Treille (capitaine de Grenoble) : « C’est excellent pour la confiance du groupe, c’est sûr que c’est très important pour nous de garder ce momentum de victoires, on sait qu’on a des échéances importantes qui arrivent très vite. Au-delà de ça, la performance était plutôt solide. On a eu moins de phases basses donc il y a du positif et on avance tout doucement vers le match de dimanche. On se dit dans le vestiaire qu’il faut finir de la bonne manière, on est toujours à la recherche de ce match de 60 minutes presque parfait même si la perfection n’existe pas vraiment, il y a toujours des petits trucs à travailler. Il y a encore 2-3 passages à vide mais encore une fois moins que d’habitude et c’est là-dessus qu’on trouve que c’est positif. Et on va regarder ça attentivement pour réparer ce genre d’erreurs. On joue tous les matchs avec la même intensité, on a imposé notre rythme dès le début, et ce qui est dur c’est de le garder sur 60 minutes, on sait que le score a augmenté et c’est humain parfois de relâcher dans ces moments-là. C’est là-dessus qu’il faut qu’on travaille, on ne peut pas se permettre d’avoir des matchs avec moins d’intensité parce que le jour où ça compte, on ne sera pas prêts. Cette semaine était très importante, on partait chez le deuxième et à Rouen qui remonte la pente, ce n’était pas parfait au niveau de la performance mais au niveau comptable c’était excellent et des fois sur la route, il ne faut pas forcément briller, il suffit juste d’aller chercher ces trois points importants pour conforter la tête. Et ça amène de la confiance de groupe, d’ailleurs c’est peut-être ça qui nous fait gagner à Marseille après une performance très triste où on arrive à trouver ce caractère en fin de match pour aller accrocher la victoire. On connaît tous la France et nos moyens pour voyager dans le hockey, donc ce ne sont pas des nuits super réparatrices, et c’est vrai qu’avoir un petit bout de temps avant la trêve de Noël à la maison, ça nous permet de bien recharger les batteries et de bien optimiser notre récupération. On sait qu’il y a un gros match qui arrive la semaine prochaine donc on ne vas pas négliger le match de Cergy qui est aussi une très belle opportunité de jouer un bon match de haut niveau pour être prêt justement mercredi en coupe de France. On essaie d’avancer étape par étape, on n’aime pas le mot ‘survoler’, on veut juste jouer et gagner. »
Christophe Boivin (attaquant de Grenoble) : « En général on a joué quand même un bon match… C’est certain qu’à 7-0, c’est un peu plus compliqué, le rythme du match diminue donc ça donne parfois des opportunités à l’adversaire de marquer. C’est difficile de jouer un match complètement parfait mais c’était un bon match. Quand on se met à avoir des séquences victorieuses, ça donne de la confiance, on sait qu’on a une très bonne équipe. Je pense que toutes les très bonnes équipes, peu importe les ligues, trouvent toujours un moyen de gagner. Présentement, c’est ce qu’on fait, ça fait 11 de suite en Magnus qu’on gagne, c’est bon pour nous. Mais on essaie de s’améliorer quand même pour arriver prêts pour les play-offs qui commencent dans à peu près deux mois. Mais on est satisfait. Premièrement à Rouen, c’est sûr que c’était un match où j’avais hâte d’y retourner, je savais que j’allais être accueilli… Ils ont fait des affiches un peu… mais c’est normal, c’est le public de Rouen mais ça faisait plaisir d’y retourner et surtout de gagner là-bas. On sait qu’ils n’ont pas eu le début de saison espéré, mais ça reste une équipe qu’on va devoir battre en play-offs. On a joué un bon match et c’était bien le fun d’y retourner, surtout avec mes coéquipiers avec qui on a joué là-bas, François et Alex. C’était bien plaisant. Contre Angers, ce sont ceux qui nous suivent au classement, on savait qu’on devait les battre… ça faisait deux matchs qu’on ne gagnait pas cette saison. Mais on a trouvé un moyen de gagner là-bas, une victoire de 3-1, c’était un match sur la route qui était très serré. C’est une victoire très importante pour nous distancer encore plus de la deuxième position. Je pense qu’on s’est donné une belle avance. On joue au hockey professionnel parce qu’on est des compétiteurs et on joue pour gagner ce qui fait qu’on aborde chaque match de la même façon. On en parle un petit peu, on sait qu’on est sur une bonne séquence victorieuse mais on ne laisse pas ça nous monter à la tête, on reste concentré. Chaque match est nouveau, on sait qu’on doit battre toutes les équipes, il n’y a pas nécessairement de match facile. Comme ce soir, on joue le douzième mais on est arrivé prêt et après deux tiers, le match était rentré, c’était 7-0. Quand on a le rythme comme ça, qu’on a beaucoup le palet, on essaie de faire des jeux, on s’amuse un peu tout en travaillant fort et ça nous sourit, ça fait toujours plaisir quand tout le monde peut contribuer à l’attaque. Amiens, c’est un match couperet, c’est dans nos objectifs de participer à la finale de la coupe de France et même de la remporter donc on sait que ça va être un gros match. On va arriver prêts de la même façon qu’on se prépare pour chaque match, mais on sait que l’enjeu va être encore plus important. Et on va avoir besoin du public aussi, ça va être un match plaisant à jouer. »
Grenoble – Briançon 7-2 (2-0, 4-0, 1-2)
Vendredi 13 décembre 2024 à 20h15 à Pôle Sud. 4012 spectateurs.
Arbitres : Frédéric Peurière et Yann Furet assistés de Quentin Ugolini et Vincent Zede
Pénalités : Grenoble 8’ (4’, 0’, 4’), Briançon 12’ (2’, 2’, 8’)
Tirs : Grenoble 39 (14, 16, 9), Briançon 36 (8, 9, 19)
Engagements : Grenoble 41 (11, 18, 12), Briançon 21 (7, 6, 8)
Évolution du score :
1-0 à 01’06 : Mallet assisté de Boivin et Schmitt
2-0 à 12’37 : Boivin assisté de Hardy et Mallet
3-0 à 24’57 : Treille assisté de Beauchemin et Mallet (sup. num.)
4-0 à 28’09 : Schmitt assisté de Leclerc et Treille
5-0 à 29’26 : Gueurif assisté de Farnier et Grossetête
6-0 à 36’13 : Andersson assisté de Boivin et Mallet
7-0 à 44’31 : Deschamps assisté de Bachelet et Dair
7-1 à 47’29 : Létourneau assisté de Abramov et Reynaud
7-2 à 57’21 : Reynaud assisté de Berard et Villiot
Grenoble
Attaquants :
Christophe Boivin – François Beauchemin (2′) – Alexandre Mallet
Matias Bachelet – Nicolas Deschamps (A) – Aurélien Dair (2′)
Sacha Treille (C) – Adel Koudri – Guillaume Leclerc
Valentin Grossetête – Théo Gueurif – Loïc Farnier
Défenseurs :
Kyle Hardy (A) (2′) – Alexis Binner (2′)
Jacob Andersson – Charles Schmitt
Antoine Fertin – Jarod Hilderman
Gardien :
Matija Pintaric
Remplaçant : Isidore Agnel (G). Absents : Pierre Crinon (opération), Jakub Štěpánek, Hugo Nogaretto (championnats du monde U20), Samuel Régis (commotion), Damien Fleury (genou), Jordon Southorn.
Briançon
Attaquants :
William Persson (4’) – William Lemay – Chase Dubois (2’)
Norbert Abramov – Fredrik Strömgren (A) – Sean Richards
Valère Vrielynck (A) – Joran Reynaud (2’) – Logan Gutierrez (2’)
Gaëtan Villiot (2’) – Benjamin Berard
Défenseurs :
Mathis Despatie – Wayne Letourneau
Aurélien Chausserie – Conor MacEachern (C)
Dmitri Vozovik – Lucas Villain
Gardien :
Mathis Thirion
Remplaçant : Griffen Outhouse (G). Absents : Quentin Fauchon, Lucas Bonnardel, Lukash Matthews, Matthew Barnaby.