Les Brûleurs de Loups viennent d’enchaîner 11 succès consécutifs en Ligue Magnus, le dernier en date ce vendredi contre Briançon (7-2). Avec 12 points d’avance, ils sont confortablement installés dans le fauteuil de leader suite à cette belle série. La mise à jour du calendrier ce dimanche face aux Jokers de Cergy pourrait même leur permettre d’accroître leur avantage à 15 pts puisqu’ils sont les seuls à jouer ce soir. Encore leur faut-il venir à bout des Jokers qui sont toujours à la lutte pour la septième place avec Nice. Grenoble a remporté les deux premiers duels entre les deux formations, 7-2 à l’Aren’Ice lors de la première journée et 5-3 à Pôle Sud lors de la dernière venue des Jokers il y a à peine deux semaines au terme d’une rencontre accrochée.
Ce soir les Jokers se présentent avec une défense réduite à seulement quatre éléments puisque Melin, Shalei et Faure ne sont pas opérationnels. Du côté grenoblois, on notera le retour de Southorn qui avait manqué les deux dernières rencontres des Brûleurs de Loups. En revanche, les blessés de plus longue durée comme Crinon, Regis et Fleury sont toujours absents. Les deux coachs, Miika Elomo et Per Hånberg, ont choisi de laisser leur gardien titulaire au repos ce soir. Ce sont donc Olivier Richard et Jakub Štěpánek qui débutent devant la cage ce soir.
Dès le coup d’envoi, la première ligne grenobloise se porte à l’offensive avec une tentative de près de Beauchemin repoussée par Richard. Un cinglage de Hämäläinen sur Beauchemin est appelé. À 6 contre 5, Grenoble fait circuler le palet et Binner parvient à prendre un lancer bloqué par Richard. La pénalité est sifflée et les Brûleurs de Loups installent leur premier power-play. Le palet circule en zone offensive, Deschamps sert Dair qui prend un lancer dans l’axe mais Richard s’interpose et repousse également le rebond pris par Koudri. Hardy prend sa chance à son tour, sans succès. Finalement l’ouverture est trouvée sur une belle entrée en zone de Beauchemin qui s’appuie sur Mallet lequel trouve Boivin idéalement positionné devant le slot pour marquer à bout portant (1-0, 02’31). Une pluie de peluches peut alors s’abattre sur Pôle Sud dans le cadre de l’opération parrainée par le Secours Populaire.
Les Jokers réagissent avec une belle percée de Perrenoud qui sert Limtong dont le tir est repoussé à bout portant par Stepanek. Limtong retente sa chance quelques secondes plus tard après avoir débordé côté droit. Grenoble repart à l’offensive avec Leclerc dont le one timer n’est pas cadré. Deschamps puis Bachelet poussent à leur tour mais Richard parvient à dévier la rondelle de justesse. Le portier des Jokers s’interpose de nouveau avec brio face à un tir de Mallet à la suite d’une contre-attaque rapidement jouée. Le palet est dans les crosses grenobloises, Andersson manque le cadre sur un slap à la ligne bleue.
Cergy n‘est pas en reste : Brites tente de trouver une déviation devant la cage mais Stepanek bloque sans rebond. Binner tente de même sur la cage de Richard et il faut un bon geste défensif pour empêcher Treille de prendre le rebond. Richard continue de briller face à Mallet puis Boivin. Grenoble continue de pousser avec Leclerc qui se retrouve seul mais trouve Richard sur la trajectoire tout comme Hilderman quelques instants plus tard. Le portier cergy-pontain maintient son équipe à flot dans cette première période. Il se couche dans une situation compliquée sur un palet mis à la cage par Sacha Treille. Mais sur une des rares opportunités de Cergy, un lancer de la ligne bleue de Gorsanovs rebondit contre la balustrade et Pardo prend le rebond et surprend Štěpánek qui ne peut que dévier le palet avec sa jambière au fond de la cage (1-1, 13’54). Tout est à refaire pour Grenoble.
Les Brûleurs de Loups se portent évidemment à l’offensive pour tenter de se rattraper. Un tir de Southorn est bloqué par Richard. Sur une très belle combinaison de la quatrième ligne grenobloise, Richard sort encore le grand jeu face à Farnier qui a plongé après un décalage de Gueurif. Deschamps manque sa reprise dans l’axe et voit le cadre lui échapper. Richard finit par s’incliner sur une accélération de Christophe Boivin qui déborde sur l’aile gauche, revient au centre et marque du revers (2-1, 18’02). Doublé pour l’attaquant grenoblois, très en réussite ce soir. Les Brûleurs de Loups virent donc en tête, très logiquement, à l’issue d’une première période largement dominée (19 tirs à 6).
Beauchemin donne le tempo avec un lancer dès le coup d’envoi sur Richard. Mais les premières minutes du deuxième tiers sont équilibrées avec très peu d’occasions de part et d’autre. Sur une relance dans l’axe de Hardy, Brites peut prendre un bon lancer mais Stepanek bloque sans laisser de rebond. La défense grenobloise laisse des espaces dont profite Hämäläinen pour servir Myllymaa en situation de deux contre un mais Štěpánek est de nouveau sur la trajectoire. Les Jokers effectuent un bon pressing sur les Brûleurs de Loups en zone neutre, les empêchant de construire leurs attaques. Ce sont eux désormais qui campent dans la zone offensive et les Grenoblois ont du mal avec leurs sorties de zone, souvent contrées ou interceptées.
Il faut attendre presque dix minutes pour voir la première occasion grenobloise sous la forme d’un tir écrasé de Farnier. Cela n’est pas du goût de Hånberg qui demande un temps mort pour remettre ses troupes sur le bon chemin. Et cela fonctionne car les locaux se montrent plus offensifs dans les minutes suivantes : Beauchemin prend un lancer de la ligne bleue et Mallet est tout près de reprendre le rebond sur le palet relâché par Richard. Même situation quelques instants plus tard avec un tir d’Hilderman qui met la pression sur la cage cergy-pontaine. Grenoble campe vraiment dans la zone offensive maintenant.
Lancé par Koudri en contre-attaque, Leclerc prend un bon lancer bloqué de la mitaine par Richard. Štěpánek repousse de la jambière un tir de la ligne bleue de Gorsanovs. Sous l’impulsion de sa première ligne, Grenoble continue de mettre la pression sur Richard avec des lancers de Beauchemin et Boivin. Richard sort une belle mitaine sur un one timer de Schmitt. Il est encore présent sur un petit tir du poignet de Deschamps. Le danger se rapproche avec une présence désormais omniprésente des Grenoblois autour de la cage cergypontaine. Et sur un centre du revers de Binner, Gorsanovs dévie légèrement la trajectoire du palet, ce qui surprend Richard (3-1, 36’23). Un but casquette qui vient récompenser la domination grenobloise.
Ce but met un coup derrière la tête des Jokers qui subissent les minutes suivantes. Les Brûleurs de Loups font circuler le palet en zone offensive. En toute fin de tiers, Cergy a tout de même une occasion de réduire l’écart sur un 2 contre 1 emmené par Delatour qui sert Dorey juste devant le slot mais Štěpánek ne se laisse pas surprendre. Juste avant le coup de sirène, Binner se montre un peu trop rugueux pour éjecter Welsh du slot et se retrouve en prison. En 23 secondes, les Jokers ont tout de même le temps de prendre un tir par Barber mais Stepanek ferme la porte. Avec deux buts d’avance à la deuxième pause, Grenoble s’est donné un peu d’air.
Les Jokers commencent la troisième période en supériorité numérique et dès le coup d’envoi, Bouchard prend sa chance à mi-distance. C’est la meilleure occasion de Cergy car la pénalité est tuée assez facilement. À cinq contre cinq, les Brûleurs de Loups sont tout près de marquer un quatrième but sur un mini-break de Deschamps mais Richard ferme la porte avec ses jambières. Les Grenoblois se contentent de maîtriser le palet dans la zone offensive et sur un palet lancé de la ligne bleue par Hilderman, Leclerc prend une petite déviation au passage et trompe Richard qui se plaint d’un contact avec sa mitaine (4-1, 44’11). Le « coach challenge » demandé par Cergy ayant été infirmé, les Jokers écopent de deux minutes de pénalité dans la foulée. Beauchemin est tout près de marquer sur un rebond suite un tir pris par Boivin mais Richard se déplace bien et repousse le palet. Ce n’est que partie remise car sur une remise de Mallet derrière la cage pour Treille ce dernier ajuste Richard à bout portant après seulement 15 secondes de power-play (5-1, 44’46). Avec ces deux buts coup sur coup, le trou est fait désormais au tableau d’affichage.
Sur le coup d’envoi, Gueurif déborde côté gauche et est tout près de marquer un cinquième but face à une défense cergypontaine de plus en plus en difficulté. Grossetête puis Bachelet mettent Richard à contribution à leur tour. Le gardien des Jokers évite à son équipe de sombrer dans ce troisième tiers. Il s’oppose de nouveau à Treille avant que Štěpánek ne s’illustre à son tour sur un palet perdu par sa défense en plongeant dans la crosse d’Addamo pour subtiliser le palet. En mettant le palet à la cage à l’image de Hardy, les Brûleurs de Loups maintiennent les Jokers dans leur zone. Štěpánek réalise encore un arrêt propre face à Delatour qui avait récupéré un palet qui trainait devant la cage grenobloise.
Le rythme retombe dans les dix dernières minutes avec un score acquis et deux équipes qui se contentent de contrôler l’adversaire en zone neutre. Une charge avec la crosse de Deschamps sur Perrenoud offre une dernière supériorité numérique à Cergy. Hormis un gros lancer de Gorsanovs à la ligne bleue qui aurait pu être dévié par Welsh, le jeu de puissance installé des Jokers est stérile. Les minutes défilent en faveur des locaux, Boivin prend un tir du revers repoussé de la jambière par Richard. Grenoble remporte un succès logique et patiemment construit.
Grenoble s’impose assez logiquement pour la troisième fois de la saison face aux Jokers de Cergy. On retiendra l’efficacité de Christophe Boivin, auteur d’un doublé ce soir, bien aidé de ses compères de ligne, Beauchemin et Mallet crédités de trois assistances chacun. Štěpánek a répondu présent en livrant une copie rigoureuse qui a permis à son équipe de rester devant au score. Avec le retour de Southorn, la défense a gagné en stabilité et a su contenir les attaquants des Jokers, notamment en infériorité numérique. Le power-play a également bien fonctionné avec deux buts. Tous les voyants sont donc au vert avant de recevoir Amiens mercredi en quart de finale de la coupe de France. Avec cette victoire (la douzième de suite) conjuguée à celle contre Briançon vendredi, les Brûleurs de Loups s’envolent au classement et comptent désormais 15 points d’avance sur Angers.
Comme lors de leur dernière rencontre à Pôle Sud, les Jokers ont montré qu’ils n’étaient pas une équipe facile à manœuvrer et ont tenu tête pendant presque deux tiers-temps au leader du championnat. Mais en jouant à quatre défenseurs seulement, ils n’ont pas réussi à tenir la distance et ont fini par craquer assez logiquement au troisième tiers. Malgré un très bon Olivier Richard devant la cage, ils n’ont pas réussi à tenir le score, encaissant notamment deux buts en infériorité numérique. L’attaque s’est montrée également moins efficace que lors du dernier affrontement entre les deux équipes. Les Jokers peuvent maintenant se tourner vers leur match vendredi face à un rival direct, Chamonix, très important dans la course à la qualification pour les play-offs.
Désignés meilleurs joueurs du match : Christophe Boivin (Grenoble) et Tomas Pardo (Cergy-Pontoise)
Commentaires d’après-match :
Christophe Boivin (attaquant de Grenoble) : « On enchaîne les victoires, pour une équipe c’est bon pour la confiance. On a eu un petit relâchement au deuxième, ils ont pu prendre un petit momentum mais on trouve le moyen de gagner le match. Donc ça va bien. Avec François et Alex, on a une belle chimie, tant sur la glace qu’en dehors de la glace. Ça connecte et puis le palet rentre présentement donc ça nous fait plaisir et je pense que ça donne aussi de la confiance à notre ligne et puis à l’équipe. Le casque d’or n’est l’objectif de personne, je suis peut-être près de l’avoir, mais je suis encore à quelques points de Kyle. C’est sûr que quand tu marques des buts, c’est bon pour la confiance et ça donne une énergie de plus, ça fait plaisir. Dans le deuxième tiers, je pense qu’on avait besoin d’un petit wake-up pour se remettre dedans. À partir de là, on a pris le rythme en troisième, on a fermé le match, on a gagné c’est ce qu’on voulait, on a trois points. Mercredi, c’est un gros match, un match important en coupe de France, on veut se rendre jusqu’au bout et si on veut se rendre jusqu’au bout, on doit le gagner. On va être prêts et on a tous hâte de jouer. »
Per Hånberg (entraîneur de Grenoble) : « Tout d’abord on est heureux de gagner des matchs de hockey, on met en place beaucoup de préparation, d’entraînement, d’efforts et bien sûr on veut gagner. On a fait le job aujourd’hui. En deuxième période, je n’étais pas content des premières 10-12 minutes, c’est pour ça que j’ai pris un temps mort. On a arrêté de faire les choses qu’il fallait, donc je leur ai dit sur le banc que ce n’était pas suffisamment bon. Et je pense que c’était mieux de nouveau en troisième période. On a fermé le match et on l’a bien fini. Lors du dernier match, on avait joué soixante minutes solides, aujourd’hui on a perdu un peu le fil à un moment, on peut toujours se dire que ça peut arriver mais je n’aime pas ça. On peut mal jouer quelques minutes mais pas trop longtemps. La première ligne a été bonne aujourd’hui, ils ont eu beaucoup de start and stop, ils ont travaillé dur, ils ont gagné des palets. Ils ont eu une bonne soirée mais pour moi j’attends d’eux qu’ils jouent bien. Qu’ils marquent et mettent des points, c’est normal et quand ils ne le font pas, je leur demande de faire plus. En sport, on dit que plus on gagne, plus on est près de la prochaine défaite. C’est vrai, si on arrête d’être conséquent, si on commence à tricher, à travailler moins dur, effectivement la défaite peut arriver. Mais si vous restez conséquent, si vous être régulier dans votre jeu, dans votre façon d’aborder le match, si vous suivez le système, si vous travaillez dur, alors vous pouvez gagner plus de matchs. Et pour moi il ne s’agit pas seulement de gagner mais de la façon avec laquelle on performe. Parce qu’on se prépare pour la coupe de France, la Continental Cup et aussi les play-offs qui arrivent. Donc je veux avoir une équipe qui sache de quelle façon on va jouer. Si on travaille dur et qu’on fait ce qu’il faut alors on a une meilleure chance de garder une série de victoires et c’est mon job de parler aux joueurs pour qu’ils comprennent cela. À Rouen et Angers, on s’est présenté de manière sérieuse, en particulier à Angers contre qui on n’avait pas encore gagné. C’était un rematch mental contre eux, on avait perdu deux matchs. Cette semaine montre qu’on peut gagner des gros matchs dans la Ligue. Avant tout cela envoie un message à nous-mêmes qu’on peut gagner ces matchs si on suit le système, si on est disciplinés et humbles. Cela nous montre un bon effort d’équipe, de la confiance d’équipe, de l’esprit d’équipe, et quand on gagne, cela devient naturel. Et c’est un sentiment agréable mais on ne peut pas perdre l’effort et l’humilité. On doit garder les pieds sur terre et ne pas penser qu’on est trop bons pour ne plus avoir besoin de travailler. C’est mon job en tant que coach de le dire à l’équipe. »
Aurélien Dair (attaquant de Grenoble) : « On commence fort, on fait un bon premier tiers, je pense qu’il n’y a rien à dire là-dessus. C’est vrai qu’au deuxième tiers, on se met à jouer un peu n’importe comment, on a commencé à tricher un peu avec nous-mêmes, et à la fin du deuxième on s’est parlé dans le vestiaire pour régler tout ça et faire un bon troisième tiers et bien finir ce soir. On met presque 20 shoots au premier tiers, le gardien fait un très bon boulot en face mais on manque un peu de réussite sur ce premier tiers. Mais à la fin on a la victoire et c’est ce qui compte donc c’est cool. Le temps mort au deuxième tiers, c’était plus pour nous réveiller, se calmer 30 secondes et remettre la machine en marche. Là je viens de finir mon match donc je ne pense pas tout de suite à mercredi mais je pense que je vais y penser demain à l’entraînement. On va faire beaucoup d’analyse vidéo avec les coachs et on verra comment ça se passe mais pour l’instant pas de prise de tête. On ne va pas dire qu’on marche sur l’eau mais c’est vrai que ça se passe plutôt bien. On a quatre très bonnes lignes qui pourraient jouer sur les deux premières lignes de tous les clubs du championnat, donc c’est plutôt cool. Il y a une bonne entente dans le vestiaire et je pense que c’est ça qui fait la force du groupe aussi, on rigole bien mais on sait quand il faut travailler aussi. On est à 12 victoires de suite mais ça pourrait être 12, 25 ou 30 ce sera toujours pareil.. il faut toujours penser au match suivant. La première ligne, c’est plutôt cool quand on les voit jouer, on voit la confiance qu’ils ont. C’est vrai que ça nous donne confiance et ça nous pousse derrière aussi. Ils s’entendent super bien et tant que ça marche pour l’équipe, nous on sera super contents. »
Grenoble – Cergy-Pontoise 5-1 (2-1, 1-0, 2-0)
Dimanche 15 décembre 2024 à 18h30 à Pôle Sud. 4008 spectateurs.
Arbitres : Geoffrey Barcelo et Benjamin Scolari assistés de Gwilherm Margry et Eric Briolat
Pénalités : Grenoble 4’ (0’, 2’, 2’), Cergy-Pontoise 4’ (2’, 0’, 2’)
Tirs : Grenoble 48 (19, 17, 12), Cergy-Pontoise 23 (6, 7, 10)
Engagements : Grenoble 39 (11, 12, 16), Cergy-Pontoise 28 (6, 15, 7)
Évolution du score :
1-0 à 02’31 : Boivin assisté de Mallet et Beauchemin (sup. num.)
1-1 à 13’54 : Pardo assisté de Gorsanovs et Addamo
2-1 à 18’02 : Boivin assisté de Beauchemin et Southorn
3-1 à 36’23 : Binner assisté de Mallet et Hardy
4-1 à 44’11 : Leclerc assisté de Hilderman et Koudri
5-1 à 44’46 : Treille assisté de Mallet et Beauchemin (sup. num.)
Grenoble
Attaquants :
Christophe Boivin – François Beauchemin – Alexandre Mallet
Matias Bachelet – Nicolas Deschamps (A) (2’) – Aurélien Dair
Sacha Treille (C) – Adel Koudri – Guillaume Leclerc
Valentin Grossetête – Théo Gueurif – Loïc Farnier
Défenseurs :
Kyle Hardy (A) – Alexis Binner (2’)
Jacob Andersson – Jarod Hilderman
Jordon Southorn – Charles Schmitt
Gardien :
Jakub Štěpánek
Remplaçant : Isidore Agnel (G). Absents : Pierre Crinon (opération), Matija Pintaric (G), Hugo Nogaretto (championnats du monde U20), Samuel Régis (commotion), Damien Fleury (genou), Antoine Fertin.
Cergy-Pontoise
Attaquants :
Louis Petit (A) – Aleksi Hämäläinen (A) (2’) – Alex Barber
Tyler Welsh – Kalle Myllymaa – Danick Bouchard
Christopher Théodore – Phileas Perrenoud – Sayam Limtong
Antoine Addamo – Tomas Pardo – Colin Delatour
Défenseurs :
Patrick Coulombe (C) – Daniels Gorsanovs
Aurélien Dorey – Raphaël Brites
Gardien :
Olivier Richard
Remplaçants : Sebastian Ylönen (G), Lyly Jokinen. Absents : Nikita Shalei, Vincent Melin, Raphaël Faure.