
La défense du leader est toujours emmenée par un Viktor Szélig monstrueux. Le Hongrois est le seul joueur élu en septembre à conserver sa place. Son compagnon en défense arrive de très loin. Maintenant qu’il a gommé la lacune de son jeu, la relance, Pavel Kowalczyk se fait remarquer en bien, par son gros point fort, son lancer de mammouth. On connaît bien sûr aussi sa lenteur de mammouth, mais elle est bien compensée par son association avec Vincent Bachet. Ainsi, le Tchèque rapporte maintenant plus qu’il ne coûte, et son slap est une arme d’autant plus dangereuse en jeu de puissance qu’elle n’est plus la seule cette année, grâce à l’autre solution que constitue l’intelligence de Pazak.
Qui dit « intelligence de jeu » et « Slovaque » dit forcément Jan Plch. Moins atteint par les blessures, le capitaine a retrouvé son influence cruciale sur le jeu spinalien, ayant gardé son sens de l’anticipation intact. Il bénéficie aussi de la palette enfin élargie de son partenaire Jan Simko qui se fait un peu plus altruiste et plus efficace. Les trois buts opportunistes de Plch à l’île Lacroix ont signé l’exploit du mois.
Malgré ce faux-pas, Rouen dispose toujours d’individualités de grand standing. Éric Doucet pèse énormément sur le jeu offensif rouennais. Il enchaîne les buts comme personne… ou presque personne. Carl Malette reste capable d’exploits personnels avec son talent et sa ligne avec Desrosiers et Romand est devenue performante : deux bonnes raisons de le choisir au centre, le poste où la concurrence est actuellement la plus faible dans les autres équipes.
Équipe-type d’octobre : Tommi Satosaari (Briançon) ; Viktor Szélig (Briançon) – Pavel Kowalczyk (Amiens) ; Éric Doucet (Rouen) – Carl Mallette (Rouen) – Jan Plch (Épinal).
 
			 
                                





























 
			





