Et ça continue, encore et encore…
Depuis qu’ils ont retrouvé l’élite du hockey français (en 2009), les Rapaces de Gap alternent immanquablement victoires et défaites à Poissompré. Sachant qu’Épinal l’a emporté sur ses terres l’an passé, la « logique » voudrait donc que le succès sourie aux troupes de Luciano Basile. Mais n’enterrons pas trop tôt les Gamyo, qui ont beaucoup à se faire pardonner après leur faux pas strasbourgeois (2-4).
Les hommes de Philippe Bozon restent en effet sur une piètre prestation. Une déconvenue malvenue sous les yeux de nombreux supporters spinaliens venus, en voisins, donner de la voix dans les gradins alsaciens. Des fidèles ayant assisté, impuissants, à l’énième rechute d’une formation en perdition, qui a vu resurgir ses vieux démons. Les Gamyo, comme bien trop souvent cette saison, s’étant encore avérés incapable de marquer en supériorité et de concrétiser leurs innombrables occasions…
Ces deux points auraient pourtant fait le plus grand bien aux Vosgiens, qui n’ont engrangé que cinq petites unités lors des dix dernières journées (depuis la mi-novembre). Pas très reluisant pour un club se voulant ambitieux… mais qui en serait aujourd’hui réduit à batailler en queue de peloton, parmi les mal-classés, s’il n’avait pas réalisé un aussi bon début de saison !
Qualifiée de « faute professionnelle » par Bozon, cette défaite subie samedi paraît d’autant plus « anormale » qu’Épinal, très proche de sa configuration optimale, était opposé à une Étoile noire accablée par les blessures de plusieurs éléments-clés. Un adversaire aussi diminué, sur le papier, que ne le sont ces Gapençais récupérant leur capitaine Teddy Trabichet, mais toujours privés de Roman Vondráček, des défenseurs Étienne Chiappino, Matt Wahl, Jérémy Baridon et Ryan Ruikka ainsi que de leur meilleur compteur (et « serial buteur ») Matt Carter, suspendu après son contrôle anti-dopage positif du mois dernier.
Les Rapaces, amoindris, sont toutefois loin d’être démunis. Les Pard, Goličič , Ritz et autres Arrossamena étant autant d’attaquants susceptibles de faire trembler les filets d’un Hočevar ayant désormais retrouvé l’intégralité de sa garde rapprochée. Pas un luxe au moment d’affronter l’un des plus sérieux prétendants au top 4. Une « bande à Basile » faisant le plein de points en ce début d’année et occupant actuellement le troisième rang (bien calé derrière Grenoble et Rouen) après sa difficile victoire arrachée, à l’Alp’Arena, aux dépens des Drakkars de Caen (5-4). De bien coriaces normands que les Gapençais, dominateurs en terme de lancers, auront difficilement défaits.
Gap a donc réussi, samedi, là où les coéquipiers d’Alain Goulet ont lamentablement échoué. Il fallait donc s’attendre à ce que Philippe Bozon procède à certaines modifications, voire même à ce que l’ex-NHLer mette à exécution ses menaces de sanctions récemment proférées à l’encontre de certains joueurs « cadres » insuffisamment impliqués et performants. Sans les citer directement, le Boz’ pensait très clairement à Grégory Beron, Michal Petrák et Alain Goulet qui ne font plus rien de bon et manquent singulièrement de combativité.
Le changement, c’est maintenant ?
Philippe Bozon n’en aura pourtant puni aucun, se contentant de chambouler ses lignes en tentant ce qu’aucun entraîneur spinalien n’a fait depuis Santino Pellegrino. À savoir dissocier Ján Plch et Michal Petrák, qui se retrouvent ainsi séparés sur les deux premiers trios (aux-côtés d’Ograjenšek et Valier pour le premier nommé et de Kuralt et Kara pour le centre tchèque).
Un petit peu d’inédit dans cette soirée au cheminement très classique où les Gamyo, comme à leur habitude, auront rapidement pris le contrôle des opérations, déclenchant les premiers lancers tout en s’employant à garder la possession du palet, histoire d’exercer une certaine pression.
Les Rapaces, que l’on sent très patients, finissent toutefois par desserrer l’étreinte et à s’engouffrer dans les premières brèches à l’image d’un Nicholas Pard provoquant l’intervention de Marcus Brill, l’arbitre allemand de la soirée. Un référé plutôt bien référencé, rompu aux joutes de la DEL, jugeant Petrák coupable d’un accrocher (02’34 »). Le jeu de puissance gapençais, installé, se voit néanmoins contrarié par un contrôle raté de Nicolas Ritz à la bleue, qui se transforme en contre spinalien… et en punition pour Chad Langlais (03’33 ») !
Les espaces libérés par ces deux pénalités n’amènent rien de concret et
débouchent, fatalement, sur une courte supériorité spinalienne. Ou plutôt une séance de passe à dix entre cinq joueurs affublés d’orange et ne sachant visiblement pas trop quoi faire du palet. Alain Goulet notamment, qui exaspère Poissompré par sa nonchalance et son extrême frilosité à dégainer. Incompréhensible vu la qualité de tir du Canadien, qui va toutefois se forcer pour adresser un lancer repoussé par Lavigne sur Kara, très bien placé… qui va rater le palet (04’53 ») !
Tournant à trois lignes, les Gamyo vont rapidement bénéficier d’une nouvelle supériorité dans les instants suivant ce deux-contre-un bien emmené par Hordelalay… mais finalement gaspillé par Le Blond (5e). Le portier Charles Lavigne, sanctionné d’un faire trébucher (05’58 »), va même voir l’affaire se corser avec cet accrocher de Ritz (06’43 ») offrant une grosse minute de double avantage numérique aux joueurs de la Cité des Images. Bien assez pour qu’Anže Kuralt, sur jeu placé, trouve Ján Plch dans l’enclave. Le vétéran s’essayant d’un lancer plus précis que véritablement puissant dans le trafic (1-0 à 07’24 »).
Ce but, qui cache la misère d’un powerplay hésitant et approximatif, ne donnera pas d’idées à la seconde unité du jeu de puissance spinalien, à laquelle Basile n’a pas manqué d’opposer ses deux attaquants défensifs « préférés ». Matthieu Frecon et Sébastien Rohat, deux bons soldats venus, comme lui, de Briançon. Deux spécialistes avérés du jeu en infériorité, qui vont largement contribuer à tuer la deuxième partie de cette double pénalité.
Le coach italo-canadien, s’il peut compter sur la solidité de son « joker » Dominik Kramar (très appliqué dans ses placements et ses interventions) et sur le grand gabarit de l’imposant Brett Bartman (précieux dans les basses besognes défensives), dispose également d’un défenseur offensif de tout premier plan. En l’occurrence Chad Langlais qui, lui, excelle dans l’art de la relance et des sorties de zones. L’Américain, très technique et non moins clairvoyant, ressortant impeccablement le palet grâce à une première passe très précise et un vrai talent pour servir ses attaquants dans les intervalles. L’ex-universitaire du Michigan est donc une parfaite rampe de lancement, comme sur cette lumineuse ouverture envoyant Boštjan Goličič défier Andrej Hočevar, qui repoussera, de la botte, la tentative de son compatriote (11’08 »).
Chad Langlais, s’il brille dans le jeu de transition, n’en reste pas moins un maillon fort du powerplay gapençais. Un jeu de puissance réactivé par l’incarcération d’Ouimet (11’41 »), qui arrivera à ses fins suite à une tentative non-cadrée du défenseur américain (qui généra une furieuse mêlée devant la cage). La rondelle finissant par revenir sur Ritz qui, de la pointe, va magistralement renverser sur Goličič. Un parfait décalage permettant au Slovène, esseulé au second poteau, d’égaliser en angle fermé, d’une reprise instantanée (1-1 à 13’17 »).
Petit à petit, les Rapaces font leur nid dans cette partie. Revenus à hauteur, ils vont d’ailleurs prendre les devants. Un palet perdu en zone défensive permettant à Kevin Da Costa d’adresser un centre-tir mal contrôlé par le gardien. Un rebond que Karel Richter, opportuniste, s’avère être le plus prompt à exploiter (1-2 à 14’08 »).
Soucieux de ne rien précipiter, ni de se livrer exagérément, les Haut-Alpins auront laissé passer l’orage pour prendre la mesure de leur hôte spinalien. Mais les Gamyo, pas encore résignés, restent menaçants à l’image d’un Pierre-Charles Hordelalay se retrouvant lancé en break-away. L’ex-Rémois, échappé, feinte bien le gardien pour le prendre à contre-pied mais Lavigne fait tout de même l’arrêt. Le gardien canadien, emporté par son élan, manquera toutefois de franchir la ligne fatidique en compagnie du palet (16’08 »)…
Quelques sursauts d’orgueil…
Malheureux sur cette action, Hordelalay ressortira encore plus frustré de la suivante. Une nouvelle échappée sèchement avortée par une charge non sanctionnée (16’30 »). Kuralt, en allant s’empaler sur Lavigne dans la foulée (17’08 »), étant lui-aussi parvenu à passer entre les mailles du filet. Les Rapaces, bien organisés, accompagnant leurs pressings d’une trappe à nouveau prise à défaut sur une longue ouverture de Petrák. Le Tchèque lançant Kuralt dans la profondeur, sans que l’ailier slovène ne parvienne à se jouer d’un Kramar bien placé (18’59 »). L’arrière slovaque, en couverture, poke-checkant très proprement l’attaquant pour écarter un danger revenant sous la forme d’un tir levé de Maxime Ouimet sur lequel Charles Lavigne laissera un « chaud » rebond… finalement dégagé (19’25 ») !
Cherchant à combiner pour accélérer le jeu, les deux formations vont débuter l’acte médian sur un rythme élevé. Une rapidité d’exécution matérialisée par cette récupération d’un Ograjenšek s’appuyant sur Plch, qui va aussitôt mettre en retrait pour son ailier. Et pour une fois, le Slovène (dont la force de frappe est très largement sous-exploitée) va tirer sur réception, sans se poser de questions… pour nettoyer la lucarne opposée (2-2 à 21’02 »). Un joli but one-timer, comme il en a si souvent marqué avec son équipe nationale… mais que l’on aura trop rarement vu cette saison à Épinal !
Les boys du Boz’ n’auront donc pas tardé à remettre les pendules à l’heure. Mais le style gapençais, fait de jeu court et de passes rapides, n’autorise aucun relâchement. Une crosse haute de Sébastien Rohat à l’encontre de Peter Valier, sur une mise au jeu (24’06 »), va toutefois permettre aux Gamyo d’évoluer, à nouveau, en supériorité. Deux minutes passées à faire circuler la rondelle, à chercher la faille sans la trouver. Deux minutes couronnés d’un énorme loupé de Grégory Beron à la bleue. Un manque flagrant de concentration permettant à Goličič de lancer Ritz en échappée. L’international français (arrivé cet automne entre Provence eet Dauphiné, faute d’avoir pu transformer son essai dans le très relevé championnat finlandais), suivi par Rohat (sorti de prison à ce moment-là), s’en ira buter sur Hočevar (26’11 »).
S’ils ne ménagent pas leur peine, les Spinaliens peinent à se procurer de grosses occasions. Un tir de Kara, dévié par Petrák, manque pourtant de surprendre Lavigne (27’14 »). Mais Kuralt, en voulant muscler son jeu, va desservir ses partenaires en rudoyant maladroitement Langlais dans la continuité de l’action (27’27 »). Une charge dans le dos (au niveau de l’arrondi) valant au Slovène deux minutes de pénalités… et toute l’inimitié d’un Bartman se disant prêt à venger son coéquipier !
Il n’en sera finalement rien et Kuralt s’en ira, seul, cirer le banc des pénalités, laissant les Gamyo se frotter au powerplay gapençais. Un jeu de puissance éprouvant les pires difficultés à s’installer. Bartman, chargé de remonter le palet, sera toutefois bien inspiré de lancer loin devant, en direction d’un Perez s’immiscant entre Kloz et Moisand. Le meneur de jeu gapençais ira néanmoins s’enfermer sur la gauche du gardien (28’46 »)… avant de rater une cage ouverte sur un bon décalage de Valchář (30e) !
… en trompe l’œil !
N’ayant pu profiter de cette prison, les Rapaces se montreront également incapables d’exploiter la pénalité infligée à Matthieu Le Blond (30’39 »). Karel Richter n’a pourtant pas manqué de s’emparer d’un rebond consécutif au one-timer de Chad Langlais (31’03 »). Mais Goličič, en séchant Hočevar loin du palet (31’31 »), va annuler l’avantage de ses coéquipiers. Et si le duo Kloz-Ograjenšek aura le mérite d’animer le powerplay spinalien qui va en découler, un temps fort gapençais permettra à Chad Langlais pour faire parler sa dexterité. L’Américain « tricotant » dans un tout petit périmètre pour attirer les défenseurs et ainsi libérer Nicolas Ritz. L’ancien Dijonnais, passé d’un cercle à l’autre avant d’expédier la rondelle au fond des filets, signant ainsi son premier but gapençais (2-3 à 34’33 »).
Une réalisation presqu’aussitôt « annulée ». Ján Plch, en embuscade, ne se faisant pas prier pour glisser la rondelle entre la botte et la montant gauche d’un Charles Lavigne n’ayant pas vu le palet lui échapper (3-3 à 36’59 »). Ce but, ni les Gamyo, ni Poissompré n’auront le temps de le savourer. Boštjan Goličič déviant, dans la foulée (et malgré l’opposition de Goulet), la lointaine tentative de Chad Langlais dans le haut du filet (3-4 à 37’12 »)…
Sans démériter, les Lorrains se retrouvent donc encore menés. Et s’ils obtiennent plusieurs deux-contre-un au retour des vestiaires, ils verront leurs efforts rapidement réduits à néant. Aziz Baazzi, parti pour ranquillement relancer, cherchant Matthieu Le Blond… sans le trouver ! Une incompréhension se transformant en passe décisive pour Arrossamena, qui pressait par là. Un boulevard s’ouvrant devant l’ailier saint-pierrais, qui ne manquera pas d’ajuster la lucarne opposée, côté mitaine (3-5 à 44’39 »). Une véritable coup de massue dont les Spinaliens, cette fois, ne se relèveront pas…
Les Rapaces vont ainsi réussir à contenir les derniers soubresauts d’une bête blessée enchaînant les mauvais choix et confondant trop souvent vitesse et précipitation. Bartman fermant la porte au nez d’Ograjenšek (46’54 ») avant que Cornaire, en infériorité, ne bloque coup sur coup deux lancers (signés Plch, 50e). Kuralt, après avoir envoyé valdinguer Trabichet, trouvant un Petrák servant idéalement Kara, dont le tir est écrasé (53’13 »). Et que dire cette opportunité gâchée par un Ján Plch préférant inexplicablement passer (à Kara) au lieu de tirer (57e)…
Les dernières minutes de cette partie vont marquer les esprits, entre un Philippe Bozon désabusé qui reste sans réaction et des Gamyo démissionnaires ayant totalement lâché l’affaire. Andrej Hočevar, livré à lui-même, limitera toutefois les dégâts en sortant plusieurs arrêts déterminants, comme sur cette reprise de Nicolas Ritz (58’04 ») ou cette frappe d’Arrossamena (parfaitement décalé par Kramar) enrayée d’un grand écart (58’40 »).
Une chute sans fin ?
Les Plch, Kara, Offret et autres Moisand, très méritants, se sont pourtant battus jusqu’au bout, même s’ils furent abandonnés par certains de leurs coéquipiers, apparus totalement démobilisés à l’image de Grégory Beron ou Alain Goulet (qui jouent beaucoup trop relâchés et ne paraissent plus vraiment concernés). Deux cas loin d’être isolés dans cette formation n’ayant plus d’équipe que le nom et où semble règner un malaise profond. Les joueurs (rentrés têtes basses au vestiaires et sortis sous de timides sifflets) se sont-ils désolidarisés de leur entraîneur ? La question mérite d’être posée tant Bozon, que l’on dit être en froid avec ses dirigeants, ne paraît plus être l’homme de la situation…
Ce nouveau fiasco confirme, en tout cas, qu’Épinal est bien la plus mauvaise équipe du championnat depuis deux mois. Et sans un état d’esprit plus guerrier, on voit mal comment l’ICE, qui s’enfonce dangereusement dans les profondeurs du classement, pourrait ramener quoique ce soit de Caen. Les Drakkars, très difficiles à manœuvrer, jouant le couteau entre les dents…
Réactions d’après-match (dans Vosges Matin)
Philippe Bozon (entraîneur d’Épinal) : « C’est une grosse erreur d’avoir pris ce quatrième but après être revenu à 3-3. Je pense que l’on a fait un bon troisième tiers. Les erreurs individuelles et de concentration ont coûté cher. Malheureusement, tout le monde ne se bat pas pour sauver l’équipe. J’ai clairement vu ce soir qui voulait se battre et qui lâchait le bâteau. Dans la situation où on est, les artistes doivent mettre le bleu de chauffe. S’ils n’ont pas envie, cela veut dire qu’ils ne méritent pas de porter ce maillot-là. Il faut au moins essayer de mouiller le maillot pour remporter des victoires. »
Épinal – Gap 3-5 (1-2, 2-2, 0-1)
Mardi 13 janvier à 20h15 à a patinoire de Poissompré. 1 100 spectateurs.
Arbitrage de Marcus Brill (ALL) assisté de Jérémy Metais et Thomas Caillot.
Pénalités : Épinal 10′ (4′, 2′, 2′) ; Gap 18′ (6′, 6′, 6′).
Tirs : Épinal 32 (10, 13, 9) ; Gap 29 (9, 8, 12).
Évolution du score :
1-0 à 0736″ : Plch assisté de Kuralt et Kara (double sup. num.)
1-1 à 13’17 »: Goličič assisté de Ritz et Richter (sup. num.)
1-2 à 14’08 »: Richter assisté de Da Costa et Trabichet
2-2 à 21’02 »: Ograjenšek assisté de Plch
2-3 à 34’33 »: Ritz assisté de Langlais
3-3 à 36’59 »: Plch assisté de Goulet (sup. num.)
3-4 à 37’12 »: Goličič assisté de Langlais et Richter
3-5 à 44’39 »: Arrossamena
Épinal
Gardien : Andrej Hočevar (sorti de sa cage à 59’49 »).
Défenseurs : Maxime Ouimet (C, -2) – Alain Goulet (-1) ; Gašper Sušanj – Maxime Moisand ; Aziz Baazzi (-2) – Vojtěch Kloz (-1) ; Martin Charpentier (-1).
Attaquants : Anže Kuralt – Michal Petrák (+1) – Vincent Kara (+1) ; Ken Ograjenšek (+1) – Peter Valier – Ján Plch (A, +1) ; Grégory Beron [ou Nicolas Leonelli, -2] – Matthieu Le Blond (-3) – Pierre-Charles Hordelalay [-2, ou Yannick Offret, A, -3] ; Anthony Rapenne (-1).
Remplaçants : Pierre Mauffrey (G), Maxime Martin. Absents : Nathan Ganz, Peter Slovák (choix de l’entraîneur).
Gap
Gardien : Charles Lavigne.
Défenseurs : Chad Langlais (+1) – Brett Bartman (+1) ; Alexandre Cornaire – Dominik Kramar ; Loïc Chapelier (+1) – Teddy Trabichet (C, +2).
Attaquants : Boštjan Goličič (+2) – Nicolas Ritz (+2) – Nicholas Pard ; Radim Valchář – Mickaël Perez (A) – Nicolas Arrossamena ; Kevin Da Costa (+1) – Sébastien Rohat (+1) – Karel Richter (+3) ; Cédric Guiberteau – Matthieu Frecon – Paul Schmitt.
Remplaçants : Aurélien Bertrand (G), Louis Seignez. Absents : Matt Carter (suspendu), Roman Vondráček, Étienne Chiappino, Matt Wahl, Ryan Ruikka, Jérémy Baridon (blessés).