Les Brûleurs de Loups continuent leur marche avant. Vainqueurs la semaine dernière de Gap (6-3) et de Mulhouse (5-2), ils en sont désormais à sept victoires consécutives et consolident leur place en tête de la Ligue Magnus. Face à eux ce soir à Pôle Sud, les Boxers de Bordeaux qui partagent avec Gap la quatrième place du classement avec 17 pts, soit 10 de moins que les Grenoblois mais avec deux matchs de moins au compteur. Bordeaux a enchaîné une très belle série de six victoires consécutives avant de chuter à Cergy-Pontoise ce vendredi (2-5). Ils se présentent diminués pour cette rencontre à Pôle Sud avec les absences notables de cinq joueurs (Spinozzi, Fyten, Guillaume, Lamboley, Poudrier) alors que les Brûleurs de Loups doivent toujours se passer de Baylacq, Jalasvaara et Ville. Olivier Dimet a choisi de titulariser Gaëtan Richard devant la cage bordelaise, laissant Clément Fouquerel au repos. Jakub Stepanek retrouve la cage grenobloise après l’intérim réussi de Raphaël Garnier à Mulhouse. À noter le retour de Maxime Legault à Pôle Sud après quatre saisons passées à Grenoble.
La rencontre débute avec un long round d’observation. Valier teste une première fois Gaëtan Richard. Les Brûleurs de Loups ont la maîtrise du palet mais ils ne parviennent pas à obtenir de grosses opportunités. Sacha Treille tente un débordement derrière la cage mais ne parvient pas à redresser sa course. Aurélien Dair reprend le palet dans l’axe et lance à la cage mais Richard parvient à détourner le tir alors que la cage avait bougé. Stepanek passe un début de match tranquille et réalise son premier arrêt important sur un lancer de Mulle après cinq minutes de jeu. Il est de nouveau sollicité par Vince Tartari qui tente à deux reprises de pousser la rondelle derrière la ligne. Premier brassage devant le slot avec une opportunité de Sacha Treille qui est présent au rebond mais Richard parvient à se coucher sur la rondelle. Le portier bordelais est bien entré dans son match avec une belle mitaine sur un lancer lointain de Corvez.
Sur une accélération de Dylan Fabre, Maxime Legault l’accroche. Le power-play grenoblois met du temps à s’installer alors que deux tentatives de Damien Fleury et Aurélien Dair ne sont pas cadrées. Bordeaux, plutôt bien en place, tue la pénalité sans difficulté. Avec des défenses bien en place, les opportunités ne sont pas nombreuses. Koudri tente une déviation devant le slot, le palet flirte avec le poteau. Sur une passe en retrait de Fleury, Deschamps reprend en excellente position mais Richard dit non en réalisant un gros arrêt à bout portant. Les Brûleurs de Loups accélèrent en zone offensive et sur une passe en retrait de Damien Fleury, Sacha Treille lance sans contrôle et transperce Richard pour l’ouverture du score (1-0, 14’30). Après un bon travail de Legault en zone offensive, Moisand tente sa chance de près mais Stepanek a bien fermé son angle. Grenoble réagit avec une reprise de Fleury mais Richard veille et capte la rondelle. Le tiers se termine comme il a commencé, sur un rythme assez lent, et Grenoble rentre au vestiaire avec un avantage logique d’un but.
Dès le début de la deuxième période, les Brûleurs de Loups semblent accélérer avec une bonne entrée de zone d’Aurélien Dair et un décalage vers Champagne qui reprend à bout portant : Richard doit s’employer pour détourner le palet de la botte. Sur un dégagement manqué de Paquin, Fleury tente un tir en pivot mais ce n’est pas cadré. Les Grenoblois monopolisent la rondelle en zone offensive et cela finit par payer sur un centre de Dylan Fabre pour Adel Koudri qui arrive plein axe et ajuste Richard sans opposition d’un tir croisé au ras du poteau (2-0, 22’29).
Ce but accentue la mainmise grenobloise en ce début de tiers. Aurélien Dair gagne un palet en zone offensive au duel avec Maxime Moisand, le palet ressort pour Tartari à la ligne bleue qui lance en direction de la cage, Dair tout près du poteau, remet sur Champagne qui marque en deux temps (3-0, 24’12). La défense bordelaise craque de toute part et, sur l’engagement, Markus Poukkula déborde sur l’aile gauche pour se présenter seul face à Richard mais ce dernier évite le pire. Sur une grosse accélération, Adel Koudri repique au centre pour Dylan Fabre mais le palet est repoussé par Richard. Ce dernier doit repousser un gros tir de Rouhiainen.
Les Boxers n’arrivent que rarement à sortir de leur zone. Wideman ne cadre pas son tir en très bonne position alors qu’Enzo Carry a une belle opportunité en sortant du banc mais Stepanek repousse. Grenoble revient vite en zone offensive, le palet passe de crosse en crosse entre Deschamps, Fleury et Poukkula, Les tirs se multiplient sur la cage bordelaise avec une mainmise grenobloise sur le palet. Sur une belle passe en profondeur de Bisaillon, Champagne part dans le dos des défenseurs bordelais et se présente seul face à Richard qui détourne le palet du bout de la jambière. À force de plier, la défense bordelaise craque une nouvelle fois : Munoz empêche le palet de sortir de la zone et le met à la cage, le palet revient sur Matias Bachelet qui le place en hauteur dans l’angle opposé (4-0, 30’06). Sous l’eau depuis le début du tiers-temps, les Boxers bénéficient d’une première supériorité numérique lorsqu’Antoine Fertin accroche Wideman dans la zone grenobloise. L’occasion de souffler et de porter enfin le danger sur la cage locale. Belisle tente un tir lointain. Le palet circule bien mais Stepanek parvient à bloquer les tirs bordelais.
Fleury se fait sanctionner par un 2’+10’ pour une grosse charge contre la bande sur Paquin. Les Boxers peuvent donc évoluer pendant trente secondes en double supériorité numérique mais les Grenoblois arrivent à se dégager assez facilement. Enzo Carry parvient à récupérer un palet perdu en zone offensive mais se heurte à Stepanek. Finalement les Brûleurs de Loups reviennent à cinq contre cinq et Dylan Fabre place une accélération foudroyante qui laisse sur place trois défenseurs pour marquer d’un tir croisé qui surprend Gaëtan Richard (5-0, 35’24). Très bel exploit individuel du jeune attaquant grenoblois qui confirme ici son excellent début de saison. Ce cinquième but tue quasiment tout suspense à un moment où les Boxers auraient pu revenir au score. Louis Belisle et Julien Munoz se font sanctionner simultanément et le tiers se termine donc à quatre contre quatre. Richard bloque le palet sur un lancer de Bisaillon à la bleue et Grenoble rentre au vestiaire avec un avantage quasi définitif à l’issue d’un tiers parfaitement maîtrisé de bout en bout.
Pas grand-chose à espérer de la troisième période compte tenu de l’écart au score. Au bout de 32 secondes, Moisand se fait déjà pénaliser. Le power-play grenoblois s’installe rapidemen : sur un lancer de Hardy, Enzo Carry prend le palet dans la jambe et a du mal à se relever. Le palet circule dans les crosses grenobloises mais Bisaillon ne cadre pas son lancer et les Boxers parviennent à tuer la pénalité. Même à cinq contre cinq, Grenoble continue de faire tourner le palet en zone offensive. Munoz tente sa chance de loin d’un bon lancer frappé mais Richard détourne la rondelle.
Les Boxers ont du mal à sortir de leur zone, Sacha Treille récupère le palet en mouvement et attaque la cage bordelaise mais ne parvient pas à déjouer Richard. Une charge de Wideman dans le dos de Fabre devant le slot vient mettre fin à l’action. L’attaquant bordelais est sanctionné de 2’+10’. Cette fois le power-play est moins bien exécuté par Grenoble qui ne se montre dangereux que sur un tir non cadré de Deschamps. Mais à cinq contre cinq le danger reste présent avec un palet remonté par Munoz pour Flavian Dair qui se faufile jusqu’à la cage mais bute sur Richard.
Le rythme retombe un peu alors qu’il ne reste que dix minutes à jouer. Koudri sert en retrait pour Valier qui manque de peu d’inscrire le sixième but. Sur un contre bordelais, Legault se fait accrocher par Fabre. Les Boxers se retrouvent en avantage numérique, Belisle tente sa chance de loin mais Stepanek détourne le palet. Legault a une belle opportunité à son tour devant le slot mais il ne cadre pas sa reprise. D’un coup, les débats s’enveniment devant le banc grenoblois lorsque Levesque vient régler ses comptes avec Fleury. Les deux joueurs sont expulsés, Valier et Mulle vont également en prison mais la pénalité mineure supplémentaire de Levesque permet à Grenoble de revenir à égalité puis en supériorité numérique. Les Boxers se montrent enfin à l’offensive sur un bon lancer de Boscq, capté en deux temps par Stepanek. Puis c’est au tour de Koudri de partir en contre-attaque mais son tir du revers est bien détourné par Richard. Les Bordelais, déjà sérieusement diminués en nombre, ne sont plus qu’une poignée sur le banc et les pénalités continuent de s’enchaîner : Esteban Ragot accroche Hardy sur une remontée de palet ce qui permet à Grenoble d’évoluer à 5 contre 3. Le palet circule entre Deschamps et Hardy qui lancent tour à tour à la cage. Richard repousse, les Boxers reviennent à quatre puis à cinq sans encaisser de but supplémentaire.
Pas pour longtemps car en l’espace de trente secondes, Ragot en zone neutre puis Belisle qui accroche Poukkula devant le slot se font sanctionner. Nouvelle double supériorité numérique pour Grenoble. Cette fois Jyrki Aho demande un temps mort et cela fonctionne : Aurélien Dair centre au cordeau pour Deschamps qui reprend sans contrôle (6-0, 55’53). Bordeaux est à l’agonie il reste une pénalité. Champagne lance à la cage mais le palet est repoussé par la barre transversale alors que Richard était battu. Koudri tente de reprendre le rebond sans succès. Mais l’échéance n’est repoussée que de quelques secondes : Deschamps met le palet en retrait pour Hardy qui envoie un missile dans la lucarne (7-0, 57’31). Bordeaux aurait pu inscrire son premier but sur une passe en retrait de Moisand pour Wideman arrivé lancé mais Stepanek sauve son blanchissage avec un très bel arrêt des jambières. Un dernier but sera marqué par Adel Koudri qui reprend instantanément le palet récupéré par Fabre et Munoz aux abords du slot (8-0, 59’10). Le calvaire de Gaëtan Richard se termine.
Après un premier tiers qu’on pourrait qualifier de rodage, les Brûleurs de Loups ont fait exploser la défense des Boxers au deuxième tiers-temps. Pendant quarante minutes de domination quasi permanente, les Grenoblois ont marqué quatre buts pour définitivement enterrer les espoirs bordelais dans cette rencontre. Avant de corser l’addition en fin de match face à des Boxers diminués dont le banc se réduisait à peau de chagrin. Tout le monde a participé à cette démonstration de force : sept buteurs différents pour huit buts, seul Adel Koudri signant un doublé alors que son compagnon de ligne, Dylan Fabre, y allait aussi de son but. Le jeune Matias Bachelet en a profité pour marquer son premier but en professionnel, l’héritage familial est en marche. Aurélien Dair a été de tous les bons coups et sa ligne avec Treille et Champagne fut l’une des plus actives ce soir. Défensivement, les Brûleurs de Loups n’ont pas trop souffert mais Stepanek a quand même réussi à préserver son deuxième blanchissage de la saison après celui face à Amiens. Huitième victoire consécutive donc pour les Brûleurs de Loups qui ont mis la manière ce soir avant d’enchaîner avec un week-end haut-alpin puisqu’ils joueront Gap vendredi et Briançon dimanche.
Pour Bordeaux, la soirée a vite tourné au cauchemar. Avec cinq absents et seulement trois lignes d’attaque, les Bordelais ont résisté pendant un tiers-temps avant de littéralement exploser sous les coups de boutoir de l’attaque grenobloise. Incapables de remettre la crosse sur le palet, les Boxers se sont mis à subir avant de craquer au cours d’un deuxième tiers-temps catastrophique. Dès lors, plus grand-chose à espérer de cette rencontre d’autant plus que les nombreuses infériorités numériques au troisième tiers-temps ont sérieusement compliqué la tâche au niveau des rotations. Gaëtan Richard a fait ce qu’il a pu mais il a connu une soirée galère devant la cage bordelaise, une soirée à vite oublier pour Olivier Dimet et ses Boxers qui devront retrouver le moral et des forces vives avant de recevoir les Jokers de Cergy vendredi à Meriadeck pour une revanche.
Désigné MVP du match : Sacha Treille (Grenoble)
(Photos de Philippe Crouzet)
Commentaires d’après-match :
Adel Koudri (attaquant de Grenoble) : « Ça n’a pas été simple au premier tiers, c’était compliqué. On n’a pas joué comme on aurait voulu jouer, ça a été un peu brouillon au début, c’était un peu lent à se mettre en place mais on s’est rattrapé sur les deux derniers tiers. On est revenu au vestiaire à la fin du premier tiers, on s’est parlé tous ensemble, on s’est dit qu’il fallait s’envoyer, aller travailler dans les coins, ne pas faire de demi-tour, frapper, mettre les palets à la cage, tirer tous dans le même sens, et ça a payé. Mettre un doublé, ça fait plaisir. On est bien intégré par les plus vieux dans l’équipe, on travaille fort tous les jours, on fait le maximum et on voit ce soir que ça marche. Ça fait du bien, on ne s’attendait pas à autant de monde ce soir parce que c’est mardi mais là ça fait quatre-cinq matchs à la maison où c’est un truc de ouf. C’est vraiment plaisant sur la glace d’avoir des supporters comme ça qui sont derrière nous, qui nous encouragent, c’est incroyable, on ne peut pas rêver mieux. Pour l’instant tout va bien, il n’y a rien à dire, ça bosse à fond tout le temps, il y a un bon esprit d’équipe, on rigole tout le temps, on travaille tous quand il faut travailler, franchement il n’y a rien à dire. Ce rythme de trois matchs nous fait du bien parce que ça ne nous casse pas les jambes. C’est vrai que les deux saisons qu’on a vécues, c’était un peu compliqué de ne pas les finir. Là, de reprendre le rythme, tout le monde est super content. On a tous hâte d’être au prochain match, franchement c’est super. »
Matias Bachelet (attaquant de Grenoble) : « Je ne m’attendais pas spécialement à marquer aujourd’hui mais c’est une bonne chose, j’étais content, c’est que du bonus. C’était un match cool à jouer, vu que le score était assez élevé, on a pu avoir un peu de temps de jeu… On a essayé d’être bons défensivement, ça a bien marché et avec le but en plus, c’est que du positif. Ça a été un peu compliqué au premier tiers et au début du troisième mais on a toujours su reprendre le match en main et marquer des buts. C’est super, depuis tout petit, je regarde les matchs, l’ambiance, j’ai toujours rêvé d’être là, je marque mon premier but, j’en ai rêvé, c’est top. »
Olivier Dimet (entraîneur de Bordeaux) : « Déjà, aller à Grenoble en ayant l’équipe au complet n’aurait pas été évident, alors vu l’effectif disponible, nous ne nous faisions pas beaucoup d’illusions. Notre objectif était de ne pas se blesser et de ne pas dépenser trop d’énergie dans la perspective de la venue de Cergy à Mériadeck vendredi et des trois autres matchs de la semaine prochaine avant la trêve. C’est difficile de dire cela quand on est entraîneur mais il y a des matchs qu’il faut savoir gérer intelligemment et celui-là en était un compte-tenu des circonstances. Nous avions 5 absents et pas des moindres, et nous avons joué à 3 lignes. Avec un effectif décimé, très jeune puisque nous avions 7 joueurs de moins de 21 ans dont un (Mattéo Caudron) qui n’avait jamais joué un match en pro. Dans la configuration où nous étions, nous avions pour objectif de bien défendre, de ne pas leur donner beaucoup d’espace. Nous faisons un bon premier tiers mais nous prenons un but malheureux en fin de période. Après, dans le deuxième tiers, face à une équipe impressionnante, très puissante, nous avons eu du mal à sortir de notre zone, et nous nous sommes fait punir logiquement 4 fois. Et Grenoble jusqu’à la fin n’a rien lâché. Et ça craque dans les 4 dernières minutes et nous prenons 3 buts en infériorité. Ceux qui sont sur la glace essayent de faire au mieux mais quand on joue contre des grosses cylindrées comme Grenoble, on explose en plein vol au bout d’un moment ! Il y a urgence que des joueurs reviennent parce qu’on ne peut pas faire de miracle. Nous allons avoir des retours vendredi contre Cergy parce que contre Grenoble on a mis au repos des joueurs bien amochés plutôt que de prendre le risque de les perdre pour du long terme. Donc Kevin Spinozzi jouera, Julien Guillaume aussi mais malheureusement je pense qu’on a perdu François Paquin contre Grenoble. Je rajoute qu’aujourd’hui j’aimerais pouvoir compléter l’équipe avec plus de U20, des joueurs de D3 ou des licences bleues du club de Tours pour pouvoir faire souffler l’effectif pendant le match mais malheureusement ce n’est pas possible pour des raisons réglementaires et le fait que nous soyons sous contrôle de la CNSCG. Par exemple, deux U20 s’entraînent avec nous depuis le début de l’année, mais je n’ai pas la possibilité de les équiper. Cette situation ne me convient pas alors que nous sommes est en train de tirer sur les organismes des joueurs alignés. »
Grenoble – Bordeaux 8-0 (1-0, 4-0, 3-0)
Mardi 26 octobre 2021 à 20h à Pôle Sud. 3858 spectateurs.
Arbitrage de Damien Bliek et Yann Furet assistés de Gwilherm Margry et Jason Thorrignac
Pénalités : Grenoble 48’ (0’, 6’+10’, 2’+5’+5’+20’), Bordeaux 56’ (2’, 2’, 12’+10’+5’+5’+20’)
Tirs : Grenoble 50 (14, 16, 20), Bordeaux 20 (8, 8, 4)
Engagements : Grenoble 31 (15, 6, 10), Bordeaux 29 (7, 11, 11)
Évolution du score :
1-0 à 14’30 : Treille assisté de Fleury et Hardy
2-0 à 22’29 : Koudri assisté de Fabre et Valier
3-0 à 24’12 : Champagne assisté de A. Dair et Tartari
4-0 à 30’06 : Bachelet assisté de Munoz
5-0 à 35’24 : Fabre assisté de Koudri et Tartari
6-0 à 55’53 : Deschamps assisté de A. Dair et Bisaillon (double sup. num.)
7-0 à 57’31 : Hardy assisté de Deschamps et A. Dair (sup. num.)
8-0 à 59’10 : Koudri assisté de Fabre et Munoz
Grenoble
Attaquants :
Sacha Treille – Joël Champagne (C) – Aurélien Dair
Markus Poukkula – Nicolas Deschamps – Damien Fleury (A) (2’+10’+5’+20’)
Dylan Fabre (2’) – Adel Koudri – Peter Valier (5’)
Flavian Dair – Matias Bachelet – Julien Munoz (A) (2’)
Défenseurs :
Kyle Hardy – Sébastien Bisaillon
Jere Rouhiainen – Lucien Onno
Christophe Tartari – Antoine Fertin (2’)
Maxime Corvez
Gardien :
Jakub Stepanek
Remplaçant : Raphaël Garnier (G). Absents : Julien Baylacq (déchirure abdominale), Janne Jalasvaara (main), Malo Ville (épaule).
Bordeaux
Attaquants :
Louis Vitou – Enzo Carry – Esteban Ragot (4’)
Vince Tartari – François Paquin – Alex Wideman (2’+10’)
Alexandre Mulle (A) (5’) – Maxime Legault (2’) – Mattéo Caudron
Défenseurs :
Jules Boscq – Maxime Moisand (2’)
Louis Belisle (4’) – Marc-André Levesque (C) (2’+5’+20’)
Aina Rambelo (A) – Bastien Lemaître
Gardien :
Gaëtan Richard
Remplaçant : Clément Fouquerel (G). Absents : Austin Fyten (hématome), Loïk Poudrier (déchirure ligamentaire), Kévin Spinozzi, Julien Guillaume, Robin Lamboley.