La série de victoires des Brûleurs de Loups a bien failli s’interrompre dimanche à Meriadeck mais Nicolas Deschamps a libéré son équipe après six secondes de prolongation, lui permettant d’enchaîner une seizième victoire consécutive, la deuxième du week-end après celle acquise contre Anglet vendredi (8-3). Toujours privés de Sacha Treille, insuffisamment remis après son choc subi vendredi, les Grenoblois enregistrent en revanche le retour de suspension de Pierre Crinon… qui retrouve donc Angers après avoir été suspendu lors de la fin de match houleuse à l’IceParc lors de la demi-finale de la coupe de France. Les retrouvailles s’annoncent donc explosives entre les deux équipes qui postulent pour la victoire finale cette saison.
Les Ducs sortent tout juste de la finale de la Continental Cup disputée à domicile. Un tournoi qu’ils ont fini à la deuxième place derrière les Slovaques de Nitra après avoir disputé trois matchs de haut niveau qui sont tous allés au-delà du temps réglementaire. Privés de Ritz et DiDo Balsamo, les Ducs risquent d’accuser un petit coup de fatigue après ce week-end chargé. Les Brûleurs de Loups ont remporté les trois matchs opposant les deux équipes cette saison : à Pôle Sud (5-3) en décembre et à l’IceParc par deux fois aux tirs au but en Ligue Magnus (4-3) puis en coupe de France le 4 janvier (2-1).
Le début de rencontre est enlevé entre deux équipes qui essaient d’exploiter chaque faille dans la défense adverse. Le premier bloc angevin teste Stepanek dès sa première présence sur la glace alors que Fabre et Koudri répondent avec une bonne opportunité face à Cowley. Les deux gardiens sont présents en ce début de match, à l’image de Stepanek sur une déviation de Charbonneau juste devant la cage. C’est Grenoble qui ouvre le score sur un palet remis devant la cage par Champagne et dévié tranquillement par Aurélien Dair, étrangement laissé tout seul par la défense angevine (1-0, 03’35). Début de match idéal pour les Brûleurs de Loups face à une équipe angevine qui a du mal à se remettre dans le rythme après son week-end chargé en Continental Cup.
La tension est déjà présente avec un accrochage entre Fleury et Llorca qui envoie les deux joueurs en prison. Llorca est pénalisé deux fois, ce qui permet aux Brûleurs de Loups d’avoir une première supériorité numérique. L’occasion est belle pour les locaux d’intensifier leur pression sur la cage d’Evan Cowley mais le portier angevin est solide. De retour à 5 contre 5, les débats s’équilibrent avec des Ducs de plus en plus offensifs, notamment sous l’impulsion de leur premier trio. Ils obtiennent une pénalité contre Jere Rouhiainen, sanctionné pour un cinglage. Les Ducs installent leur jeu de puissance en zone offensive et prennent quelques bons lancers de la ligne bleue mais Stepanek est bien positionné. À peine les Brûleurs de Loups sont-ils revenus à cinq que Pierre Crinon commet une obstruction. Encore une fois Grenoble fait un bon travail et parvient à contrer le power-play angevin. Les deux équipes rentrent au vestiaire sur un maigre avantage pour les locaux qui ont globalement dominé le tiers mais ont souffert en fin de période lors de leurs deux infériorités numériques.
Dès le début de la deuxième période, les Brûleurs de Loups essaient d’accroitre leur avance au score avec Dylan Fabre dont le bon lancer heurte le poteau. Grenoble est bien installé dans la zone offensive et Crinon prend un lancer. Angers arrive enfin à mettre la crosse sur le palet et essaie d’investir la zone offensive mais un contre de Flavian Dair aurait pu conduire au deuxième but grenoblois sans l’intervention décisive de Cowley. Les Brûleurs de Loups continuent de pousser avec Fleury, bien lancé par Poukkula. Manavian se fait sanctionner sur l’action pour un cinglage sur Poukkula alors qu’au même moment Halley prend la crosse de Howden en pleine figure. C’est pourtant bien une supériorité numérique pour Grenoble qui a l’occasion d’accroître son avance. Deschamps parvient à partir derrière la défense angevine mais ne cadre pas suffisamment son tir. Hardy prend un tir en pivot, repoussé par Cowley. Malgré une bonne domination grenobloise, le boxplay angevin tue la pénalité.
Le retour à cinq contre cinq ne dure pas puisque Serer est sanctionné à son tour pour un cinglage sur Fleury alors que ce dernier prenait un lancer après un bon service de Koudri. Les Brûleurs de Loups peuvent donc enchaîner avec un deuxième power-play. Rouhiainen prend un lancer lointain, repoussé par Cowley. Puis c’est Fabre qui s’approche de la cage mais manque de réussite. Dans la foulée, Howden manque son tir en bonne position. Angers a défendu pendant près de quatre minutes consécutives en infériorité numérique, comme les Grenoblois au premier tiers.
Les Ducs se procurent même quelques belles occasions avec un bon lancer de Giroux. Ils accentuent leur pression et sont récompensés par une pénalité de Crinon, sanctionné pour avoir fait un peu trop le « ménage » dans le slot. Une pénalité doublée suite à quelques paroles échangées après le coup de sifflet. À leur tour, les Angevins peuvent bénéficier de quatre minutes de supériorité numérique. Torquato prend tout de suite un lancer puissant, repoussé par Stepanek. Il est imité par Nick Ross qui prend un lancer de la ligne bleue au milieu du trafic. Grenoble arrive à tuer la première pénalité, mais sur la seconde, le power-play angevin trouve l’ouverture sur une passe lumineuse de Halley pour Gaborit qui reprend à bout portant dans la cage ouverte (1-1, 33’49). Tout est relancé. À cinq contre cinq, les Brûleurs de Loups retrouvent la zone offensive et sont tout près de marquer sur un lancer lointain de Rouhiainen puis sur un tir à bout portant de Fleury mais Cowley parvient à repousser les deux occasions.
Sur l’action, Manavian se fait sanctionner pour une charge avec la crosse sur Fabre. Il ne faut que quatorze secondes aux Brûleurs de Loups installent le power-play pour trouver l’ouverture grâce à un décalage de Rouhiainen pour Fleury qui transperce Cowley (2-1, 35’30). Grenoble a mis moins de deux minutes pour reprendre les devants. Les Ducs réagissent tout de suite avec une bonne action de Charbonneau pour Halley qui reprend sans contrôle et va chercher le rebond avant de subir un cinglage de Crinon. À leur tour les Ducs installent très vite le jeu de puissance en faisant circuler le palet : Ross décale Prapavessis sur le côté dont le lancer au milieu du trafic surprend Stepanek (2-2, 37’24). Les supériorités numériques ont fait mal aux deux équipes dans ce deuxième tiers mais les Brûleurs de Loups auraient pu virer en tête sur une énorme occasion manquée sur une accélération de Poukkula qui décale Fleury seul face à une cage ouverte. L’attaquant grenoblois négocie mal le palet que récupère miraculeusement par Cowley. Tout est à faire donc dans la troisième période.
Les Brûleurs de Loups commencent le troisième tiers avec la possession du palet, ils investissent la zone angevine mais ne parviennent pas à trouver de position de tir dangereuse. Légèrement dominés, les Ducs prennent un bon lancer dévié par Sarliève. Stepanek bloque la rondelle sur une belle action de Halley qui a traversé la défense grenobloise. Les Ducs sont très rapides sur les contre-attaques et Gaborit lance à son tour après avoir débordé côté gauche mais Stepanek parvient à bloquer le palet avant un petit brassage devant sa cage.
Après un accrochage entre Serer et Deschamps, l’attaquant angevin charge Deschamps par derrière avant le frapper au sol, Stepanek sort de sa cage pour voler au secours de son attaquant. Une bagarre générale débute entre les deux équipes, Serer et Stepanek sont expulsés et Raphaël Garnier doit faire son entrée sur la glace jusqu’à la fin du match. Et comme Koudri se fait sanctionner en plus sur la bagarre, les Brûleurs de Loups se retrouvent en infériorité numérique ! Les Ducs essaient de prendre Garnier à froid avec un lancer de Giroux, repoussé par le portier grenoblois, bien rentré dans son match. Les Grenoblois parviennent à tuer la pénalité de Koudri mais ils se retrouvent de nouveau en infériorité numérique suite à une charge de Rouhiainen sur Torquato.
Les coéquipiers de Joël Champagne enchaînent donc avec une deuxième infériorité mais ils peuvent compter sur un très bon Garnier qui repousse un lancer de Charbonneau sur la gauche puis une tentative dans l’axe de Prapavessis. Le boxplay grenoblois tue cette deuxième pénalité mais les Ducs continuent de la mettre pression en zone offensive. Si Deschamps a une opportunité sur la cage angevine, Garnier repousse dans la foulée trois lancers consécutifs de Charbonneau et Halley avant de plonger sur le palet. Les relances parfois approximatives des Grenoblois sont interceptées par les Angevins mais Garnier reste bien présent. Une pénalité est appelée contre Lamarche en zone offensive alors qu’il était au duel dans la bande. Les Ducs enchaînent avec une troisième supériorité numérique et poussent sur la cage de Garnier.
Cette dernière pénalité n’ira pas jusqu’à la fin car une charge à la tête de Torquato sur Hardy vaut une pénalité majeure et une expulsion à l’attaquant angevin. Les Brûleurs de Loups peuvent terminer le troisième tiers en supériorité numérique. Le jeu de puissance est bien installé. Koudri puis Fabre prennent leur chance de près, Cowley repousse mais le palet reste dans la zone offensive. Hardy prend un lancer dans le trafic mais la défense angevine parvient à se dégager. Et dans les ultimes secondes Howden envoie le palet vers la cage, il revient dans la crosse de Koudri qui à bout portant le met en lucarne pour donner la victoire à son équipe sur le fil (3-2, 59’46).
Les Brûleurs de Loups remportent un match à très haute tension sur la glace de Pôle Sud face aux Ducs d’Angers. C’est leur dix-septième victoire d’affilée en Ligue Magnus et la quatrième cette saison face aux Ducs ! Il aura fallu attendre les ultimes secondes pour connaître le dénouement de cette rencontre un peu folle qui a vu d’abord les Grenoblois maîtres de leur sujet mais incapables de creuser l’écart avant de céder sur deux infériorités numériques au deuxième tiers, deux buts en power-play qui ont complètement remis les Ducs dans la partie. Heureusement pour les Brûleurs de Loups, le power-play fonctionnait bien également et il a permis de marquer deux buts importants, dont le but victorieux.
Évidemment tout aurait pu basculer après l’agression de Serer sur Deschamps au troisième tiers-temps et la sortie de Stepanek associée à une succession de pénalités sifflées contre Grenoble. Mais les Grenoblois ont retrouvé l’efficacité en infériorité numérique et ils ont pu compter sur un Garnier parfaitement au niveau dès qu’il est rentré. Avec les tripes, les hommes de Jyrki Aho s’imposent dans un match houleux aux airs de play-offs tout en restant invaincus contre Angers. Les Ducs subissent un nouveau revers après celui en coupe de France et une défaite à Rouen (1-5) la semaine dernière. Ils ont pourtant démontré qu’ils étaient parfaitement au niveau physiquement malgré les trois matchs de Continental Cup ce week-end. Il leur faudra retrouver la victoire et prendre des points ce week-end face à Cergy et Nice. Les Grenoblois iront défier leur dauphin et l’autre gros morceau du championnat, les Dragons de Rouen dès vendredi. Un autre choc en perspective.
Désignés meilleurs joueurs du match : Damien Fleury (Grenoble) et Vincent Llorca (Angers)
(Photos de Philippe Crouzet)
Commentaires d’après-match :
Jyrki Aho (entraîneur de Grenoble) : « Je n’aime pas ce qu’on a vu aujourd’hui. C’est du sport, le but n’est pas de blesser volontairement votre adversaire. Vous devez contrôler vos émotions de sorte de ne pas faire de mal aux autres. Je ne veux même pas utiliser ce mot auquel je pense pour décrire ce genre de situation. Et il y a toujours une responsabilité au-dessus des joueurs, du côté des coaches, du côté des arbitres. On est tous responsable de faire en sorte que ce genre d’action ne se produise pas. Et c’est un peu triste que je doive passer les sept dernières minutes du match pour calmer mon équipe. Bien sûr c’est bien d’avoir gagné mais je ne veux pas voir ce genre de chose dans un match de hockey. Cela doit rester du sport, c’est tout. Bien sûr je comprends qu’Angers a joué la finale de la Continental Cup, que c’était leur quatrième match en cinq jours et je peux comprendre que les joueurs peuvent être fatigués. Mais c’est la même situation pour nous, on a fait un long déplacement mais cela reste une question de self control. La violence n’a pas sa place et il ne devrait jamais y avoir ce genre d’action dans le sport. Nous avons réagi aux situations de la bonne façon, ce n’était plus une question de tactique, nous ne voulions juste pas perdre. Donc on s’est battu, on s’est bougé. On a montré qu’on voulait gagner ce match, en jouant. Bien sûr, la fin est excellente avec ce but en power-play à la fin mais sinon je préfère oublier ce match. On verra comment ça va se passer avec les joueurs blessés, Brent, Lucien, Sacha mais c’est souvent comme ça à ce moment de l’année, les joueurs se blessent parce qu’il y a beaucoup de match et bien sûr les joueurs sont aussi fatigués. On doit surmonter cette sensation, prendre le temps de récupérer et apprendre à bien dormir, à bien manger, à prendre soin de son corps et de son esprit pour récupérer le mieux possible. Je suis content que nos blessures viennent en général des matchs donc au moins on est assez bons pour prendre soin de soi. J’espère que vendredi les deux équipes joueront au hockey. »
Adel Koudri (attaquant de Grenoble) : « Les gars ont travaillé dur, c’est une victoire amplement méritée. On est allé la chercher, avec la manière parce qu’on avait bien défendu. Au dernier tiers, on prend quand même beaucoup de pénalités. En PK, ça se passe bien, on défend bien. Raph, en prenant la place de Kouba sur le dernier tiers, a fait le travail aussi. Et ça montre que tout le monde est prêt. C’est toujours bon d’être dans une bonne spirale, de gagner, et je pense que ça nous aide ce soir et ça nous prouve qu’on est bons. Ça fait beaucoup de bien de marquer ce dernier but, c’est un soulagement. C’est un but pour l’équipe, tout le monde a bossé, ça aurait pu être moi comme quelqu’un d’autre. On n’a pas lâché jusqu’à 14 secondes de la fin et ça a payé. On a un plan de match qu’on élabore avant. Après avoir pris deux buts au deuxième tiers en PK, on a ajusté ce qui n’allait pas et la passe qu’ils arrivaient à faire entre les deux. Je suis d’accord avec ce qu’a dit le coach, il y a des limites à ne pas franchir. L’équipe d’Angers a le droit de se battre jusqu’au bout mais ce genre de chose devrait être sanctionné et ne devait pas être dans une patinoire. Angers a une grosse équipe, ils augmentent leur intensité d’année en année et nous aussi. Et on se tire la bourre dans le top du championnat et voilà c’est deux grosses équipes, trois avec Rouen et c’est bien parce que c’est une rivalité saine. Quand il y a des gros matchs comme ça, le public est content, il y a de la rivalité, du suspense, tout, c’est un vrai match de hockey, c’est beau à voir. Cela conforte notre première place mais les play-offs, c’est une autre monde, ça n’a rien à voir. Pour avoir joué les matchs de play-offs contre Angers, c’était la même intensité. Et à chaque fois qu’on joue contre eux, c’est une rivalité et c’est bon d’avoir des matchs de haut niveau et de qualité comme ceux-là. J’étais en prison, je réfléchissais un peu, il ne fallait pas se sortir du match, c’est un peu compliqué de prendre cinq minutes et de revenir dans le match avec une intensité pareille, une tension, mais je suis resté concentré, il m’a remis sur la glace directement, j’ai repris direct et le but arrive à la fin. Beaucoup d’excitation d’aller à Rouen, on est content de jouer là-bas. Et on va essayer de continuer sur la lancée des 17 victoires. Pour l’instant on ne pense pas à la finale, on finit les matchs de championnat qui nous restent. »
Raphaël Garnier (gardien de Grenoble) : « Honnêtement quand on m’a dit qu’il fallait que j’y aille, j’étais prêt mentalement parce qu’à chaque match, je me prépare comme si j’allais rentrer. On ne sait jamais quand ça peut arriver et sur un match à 2-2, ça fait la différence. Parce que si je rentre et que je ne suis pas dedans, au final on perd le match. Et effectivement, c’est très compliqué, il ne faut pas trop réfléchir. Il faut y aller et prendre sa chance, tout donner et quoi qu’il arrive il faut être fier de soi. Mentalement c’est une de mes grosses forces, ça fait quelques années que je travaille là-dessus. L’année dernière, je suis rentré en finale à cinq minutes de la fin contre Angers, pareil. Et le résultat était le même, on a fini par gagner. Je pense que c’est en grande partie par le mental et la solidarité d’équipe qu’on a réussi à les battre à la fin. Jouer à Bordeaux m’a donné du rythme. Forcément j’en manquais beaucoup parce que je n’avais pas joué depuis 7-8 matchs à peu près. J’ai connu une belle performance à Bordeaux. C’est bien pour ma confiance, pour la confiance de l’équipe de pouvoir gagner à Bordeaux avec moi dans la cage, forcément ça amène un surplus de confiance pour tout le monde. C’est vrai que ce soir ça m’a permis de ne penser à rien et d’être focus sur le match. La série c’est quelque chose de cool, ça fait des belles stats, c’est très sympa mais on prend un match à la fois. On est des compétiteurs et chaque match est une remise à zéro. Cette belle série est due à l’effort collectif et c’est top. La saison régulière se termine bientôt, mais une autre saison se prépare. Et une nouvelle étape commence. Le groupe est construit, on est là tous ensemble quasiment depuis l’année dernière et je pense qu’on peut faire de grandes choses pour la suite. »
Vincent Llorca (défenseur d’Angers) : « On méritait au moins d’aller chercher ce point en prolongation. Ce but à quatorze secondes de la fin nous fait mal, on a donné un gros effort surtout que c’est le quatrième en cinq jours. Donc ressortir d’ici avec zéro point, c’est pas payé. On n’en joue pas beaucoup dans la saison, des gros matchs contre Rouen et Grenoble, donc ils nous tiennent à cœur et on avait un peu envie d’une revanche après le match à la maison. Ça a commencé déjà dans le premier et ça a augmenté petit à petit au fil du match. C’était un peu la continuité de la fin de match à Angers, il fallait s’y attendre, tout le monde savait que ça allait partir comme ça donc je pense qu’il faudra tenir un peu plus les matchs pour la prochaine fois, on sait qu’il y a beaucoup d’animosité. On a perdu un peu de momentum sur le power-play au troisième tiers, ils se sont ajustés et ce but-là nous aurait fait du bien. Il nous manque quelques buts à cinq contre cinq, on arrive bien à marquer en supériorité mais dans le jeu, il va falloir qu’on retrouve notre touche qu’on avait il y a quelques semaines. Ce serait important chez nous de les battre au moins une fois cette saison et de montrer à tout le monde qu’on est capable de les battre si jamais on les croise en play-offs. La Continental Cup, c’était une belle expérience, frustrante. Ce deuxième match contre Nitra, on joue vraiment un bon match, on a des grosses occasions et encore une séance de pénaltys qui nous fait défaut alors qu’on avait de quoi la gagner. On ne peut pas cracher sur une deuxième place mais c’est frustrant de finir comme ça. »
Grenoble – Angers 3-2 (1-0, 1-2, 1-0)
Mardi 17 janvier 2023 à 20h15 à Pôle Sud. 4120 spectateurs.
Arbitrage de Nicolas Barbez et Yann Furet assistés de Vincent Zede et Gwilherm Margry
Pénalités : Grenoble 48’ (6’, 6’, 36’), Angers 65’ (4’, 6’, 55’)
Tirs : Grenoble 44 (16, 16, 12), Angers 33 (10, 12, 11)
Engagements : Grenoble 29 (11, 8, 10), Angers 39 (15, 10, 14)
Évolution du score :
1-0 à 03’35 : A. Dair assisté de Champagne
1-1 à 33’49 : Gaborit assisté de Halley et Giroux (sup. num.)
2-1 à 35’30 : Fleury assisté de Rouhiainen et Howden (sup. num.)
2-2 à 37’24 : Prapavessis assisté de Ross et Torquato (sup. num.)
3-2 à 59’46 : Koudri assisté de Howden et Rouhiainen (sup. num.)
Grenoble
Attaquants :
Flavian Dair – Joël Champagne (C) – Aurélien Dair
Markus Poukkula – Quinton Howden – Damien Fleury (A) (2’)
Dylan Fabre – Nicolas Deschamps (A) – Adel Koudri (5’)
Timothée Quattrone – Matias Bachelet – Julien Munoz
Défenseurs :
Kyle Hardy – Maxim Lamarche (2’)
Bobby Raymond – Jere Rouhiainen (4’)
Pierre Crinon (8’) – Alexandre Pascal
Gardien :
Jakub Stepanek (2’+5’+20’) puis à 44’51 Raphaël Garnier
Absents : Janne Jalasvaara (genou), Brent Aubin (blessé), Lucien Onno (adducteurs), Sacha Treille (blessé)
Angers
Attaquants :
Tommy Giroux – Philippe Halley – Jonathan Charbonneau
Gints Meija – Zack Torquato (5’+20’) – Brendan Harms
Baptiste Couturier – Maurin Bouvet – Robin Gaborit
Téo Sarliève – Marius Serer (2’+5’+5’+20’) – Marius Magrangeas
Défenseurs :
Nick Ross – Vincent Llorca (A) (4’)
Neil Manning (A) – Antonin Manavian (4’)
Matt Prapavessis
Gardien :
Evan Cowley [sorti de 59’46 à 60’00]
Remplaçants : Julian Barrier Heyligen (G), Kévin Dusseau. Absents : Nicolas Ritz, Cédric DiDio Balsamo.