Les fêtes de fin d’année ont un goût amer pour les Brûleurs de Loups… Depuis la reprise après Noël, ils ont enchaîné deux défaites, d’abord à domicile face à Amiens (1-5) puis à Marseille vendredi (2-3). Un match où ils ont mené longtemps 2-1 avant de s’effondrer au troisième tiers-temps. La crise couve donc chez les Grenoblois qui voient désormais leur troisième place menacée alors qu’ils étaient encore en position d’aller chercher la deuxième place détenue par Angers. Le staff grenoblois espère donc que cette mauvaise pente se redresse avec la nouvelle année.
Au rayon des mauvaises nouvelles, la blessure de Maxim Lamarche à Marseille vient s’ajouter à la liste en défense (Lucien Onno toujours en convalescence et Jonathan Racine dont le retour a été différé). Dans l’urgence, le club grenoblois a annoncé hier l’arrivée de Nikita Pivtsakin, un défenseur russe qui connaît bien Roman Lyubimov mais n’est pas qualifié ce soir. Le bricolage continue donc à la ligne bleue avec Quattrone qui prolonge son intérim en défense et le jeune U20 Téo Besnier, qui évolue habituellement avec Chambéry en D1. Retour de blessure d’Adel Koudri, tout de même, dans les rangs offensifs grenoblois.
Les Boxers restent pour leur part sur une défaite à domicile contre Gap (2-5) qui suivait une victoire aux tirs au but contre Cergy (5-4). Olivier Dimet doit se passer ce soir du gardien Quentin Papillon, de l’attaquant finlandais Julius Valtonen et du défenseur canadien Charles-David Beaudoin. Grenoble a remporté les 2 premiers affrontements cette saison entre les deux équipes (4-3 après prol. à Mériadeck et 3-0 à Pôle Sud).
Les deux équipes entrent tout de suite dans le vif du sujet avec Rambelo d’un côté puis Bachelet de l’autre qui ont tour à tour une opportunité de marquer. Mathieu Pompei profite déjà des largeurs défensives adverses pour se présenter face à Raphaël Garnier, titularisé ce soir devant la cage. Les Boxers montrent qu’ils ne viennent pas faire de la figuration avec une nouvelle occasion de Matima. À l’issue d’un gros travail en zone offensive, Rambelo accroche Hardy qui essayait de relancer. Les Brûleurs de Loups installent tout de suite le power-play. Le palet circule bien : Lavoie ressort le palet à la ligne bleue pour Rouhiainen qui prend un lancer dévié au passage par Lyubimov (1-0, 03’45).
Les Grenoblois se sentent pousser des ailes puisque dans la foulée, Farnier parvient à placer une accélération sur la gauche et à se présenter face à Victor Bodin qui fait l’arrêt. Les Brûleurs de Loups dominent en ce début de match, Farnier essaie de nouveau de forcer le passage pour atteindre la cage gardée par Bodin mais le jeune portier bordelais ferme la porte. Une erreur de relance de Quattrone, qui se fait prendre le palet par Salonen, permet à Carry de lancer seul face à la cage. Les Boxers profitent des boulevards laissés dans la défense grenobloise pour créer le danger : Polodyan déborde Rouhiainen et centre pour Jevpalovs qui manque de peu d’égaliser. Puis c’est Bruche qui accélère et met le palet sur la cage, la reprise de Matima à bout portant est repoussé par Garnier qui effectue un double arrêt.
Treille essaie de ramener le jeu en zone offensive et sa ligne effectue un bon travail pour mettre la pression sur la cage gardée par Bodin. Jevpalovs profite des espaces dans la zone grenobloise pour se faufiler jusqu’à Garnier qui réalise un gros arrêt à bout portant. Une passe tendue de Bruche trouve Polcs devant l’enclave mais Garnier réalise de nouveau un arrêt décisif. Les Boxers sont beaucoup plus mordants face à une défense grenobloise très vite débordée et la récompense vient finalement : Kauppila décale Rambelo qui centre devant la cage pour Poudrier qui conclut au deuxième poteau… Cette fois Garnier n’y peut rien (1-1, 12’56). L’égalisation valide le momentum des Boxers qui ont clairement pris les commandes.
La zone défensive grenobloise est assiégée par les Bordelais, Dusseau prend un lancer à la ligne bleue, repoussé de justesse par Garnier. Mais sur une grosse occasion Hardy prend un lancer sur la cage bordelaise, Bodin sort une belle mitaine pour repousser le palet. Lavoie n’arrive pas à marquer sur le rebond. Le palet revient vite côté grenoblois : Spinozzi prend un lancer de la ligne bleue qui est dévié au passage par une crosse grenobloise, Garnier est pris à contrepied (1-2, 16’17). Bien dans leur match, les Boxers, continuent de dominer une équipe grenobloise qui semble perdue sur la glace. Sur une dernière contre-attaque, Enzo Carry trouve Pompei qui part dans le dos de Rouhiainen : Garnier réussit à repousser le palet qui revient dans la crosse de Carry qui conclut (1-3, 19’44). La défense grenobloise a connu un véritable naufrage.
Edo Terglav et Jean-François Dufour décident de changer complètement l’alignement offensif au début de la seconde période. Deschamps retrouve notamment Fleury et Lyubimov pour reformer une ligne qui avait bien fonctionné avant la trêve.de Noël. Les Brûleurs de Loups semblent animés de meilleures intentions. Adel Koudri et Flavian Dair profitent d’un changement de ligne tardif bordelais pour jouer un 2 contre 1 mais Bodin ne se laisse pas surprendre par la reprise de Dair à bout portant. Puis Aurélien Dair prend un bon lancer dans l’axe, bloqué par Bodin. Grenoble finit par se relancer avec une accélération de Deschamps qui déborde sur la gauche et centre devant la cage pour Lyubimov dont la reprise au deuxième poteau finit derrière la ligne (2-3, 23’23). Ce but donne de l’énergie aux locaux qui dominent largement les minutes suivantes avec notamment une belle activité de Loïc Farnier et Matias Bachelet sur le shift suivant. Les Brûleurs de Loups s’installent comme en power-play dans la zone bordelaise. Un lancer de Rouhiainen à la ligne bleue sème le trouble devant le slot bordelais mais Bodin finit pas geler la rondelle. Les vagues grenobloises continuent de déferler avec Deschamps puis Fleury qui prend sa chance en angle fermé.
Un cinglage de Mathieu Pompei sur Fleury donne l’occasion d’aller chercher l’égalisation. Le palet circule sur le jeu de puissance. Rouhiainen prend un lancer de la bleue, Deschamps est présent au rebond mais Bodin est héroïque dans ses cages. Lavoie manque une cage grande ouverte. Bodin s’illustre de nouveau sur un lancer de Hardy alors que Treille cherchait le rebond. Bordeaux souffre mais parvient à tuer la pénalité. La défense grenobloise oublie Matima devant la cage gardée par Garnier mais l’attaquant bordelais manque sa reprise tout seul face au slot. Fleury envoie le palet vers la cage mais Bodin surgit devant Lyubimov. La pression est moins forte sur la cage bordelaise, l’attaque grenobloise n’arrivant pas à trouver de décalage. Un lancer de Crinon est bien capté par Bodin de la mitaine. Un dernier lancer d’Aurélien Dair est repoussé par Bodin mais les Brûleurs de Loups, pourtant largement dominateurs dans cette période (13 tirs cadrés à 4 !), n’ont pas réussi à recoller au score.
Il reste 20 minutes aux Grenoblois pour faire leur retard. Kauppila est sanctionné dès la première minute pour avoir retenu Fleury, ce qui met tout de suite les Brûleurs de Loups dans des dispositions idéales. Mais leur supériorité numérique est plutôt stérile : le palet circule sans décalage ni tir vraiment dangereux. Il faut attendre le retour à cinq contre cinq pour voir Grenoble se procurer une énorme occasion par Lavoie qui se présente face à Bodin. Ce dernier plonge pour effectuer un pokecheck mais il s’en faut de peu pour que le palet ne revienne sur Deschamps qui a une cage vide face à lui. Puis sur une récupération de Munoz, Bachelet est servi idéalement pour prendre un lancer capté par Bodin, tout heureux de recevoir le palet dans sa direction. Bodin devance Aurélien Dair sur une remise de Lavoie.
Les Brûleurs de Loups sont dominateurs dans cette troisième période mais n’arrivent pas à mettre suffisamment de rythme pour créer du danger devant la cage. La défense bordelaise s’en sort relativement bien pour contenir les attaques grenobloises. Les Isérois confondent vitesse et précipitation et multiplient les approximations dans les transmissions à cinq contre cinq. Après une crosse haute de Prissaint sur Fleury, le jeu de puissance est très bien installé cette fois par Grenoble. Fleury tente sa chance de près mais Bodin repousse. Le boxplay bordelais, bien en place, parvient à se dégager.
Le chrono tourne en faveur des Bordelais, Koudri place une accélération et sert Aubin dont le tir est bloqué par Bodin. Finalement, Polcs profite de la passivité de la défense grenobloise pour récupérer le palet en zone offensive et servir Matima qui fait le tour de la cage pour retrouver Polcs qui marque au nez et à la barbe de Hardy et de Schmitt (2-4, 53’14). C’est le but de trop pour des Grenoblois dont l’absence de réaction et de révolte pose question. Face à une cage ouverte, Aubin n’arrive pas à trouver le cadre. Les Boxers maîtrisent tranquillement la fin de match, bien aidés par Pierre Crinon, coupable d’une crosse haute sur Enzo Carry qui lui vaut 2’+2’. Les coachs grenoblois tentent quand même une opération suicide en sortant Garnier pour jouer à cinq contre cinq mais le palet est vite récupéré par les Bordelais, ce qui permet à Salonen de clôturer la marque en cage vide (2-5, 58’37).
C’est donc une troisième défaite d’affilée pour Grenoble qui traverse une bien mauvaise passe depuis Noël. Avec au premier tiers-temps une défense en mode « portes ouvertes » qui a multiplié les erreurs et a laissé le champ libre aux attaquants bordelais pour inscrire trois buts, les Brûleurs de Loups étaient déjà mal partis. Avec des lignes plus cohérentes au deuxième tiers, ils sont revenus avec de meilleures intentions mais n’ont pu marquer qu’un seul but par Lyubimov, une fois encore meilleur attaquant grenoblois ce soir. Le problème d’inefficacité offensive à cinq contre cinq n’est toujours pas résolu et la supériorité numérique a connu des ratés ce soir. Plus inquiétante, l’absence de révolte au troisième tiers-temps alors que les Grenoblois étaient menés d’un seul but et auraient dû pousser pour égaliser. La réaction attendue après le match raté contre Amiens et la défaite à Marseille la semaine dernière n’a donc pas eu lieu et un déplacement compliqué s’annonce du côté de Gap qui vient d’enchaîner quatre victoires consécutives. Désormais menacés à la troisième place, les Brûleurs de Loups ont besoin de réagir pour sortir de cette série négative. Le retour espéré de Racine et l’intégration de Nikita Pivtsakin devraient contribuer à solidifier la défense.
Bordeaux réalise un joli coup ce soir en s’imposant à Pôle Sud. Les Boxers se sont montrés très réalistes offensivement au premier tiers-temps en marquant trois buts avant de se montrer très solides défensivement au cours des deux tiers suivants afin de protéger leur acquis. Ils ont même réussi à ajouter un quatrième but en déployant un jeu collectif séduisant afin d’assurer définitivement leur succès. Victor Bodin, ancien U20 grenoblois, a réussi une belle performance à Pôle Sud et a parfaitement suppléé Quentin Papillon. Plus présents dans les duels, plus agressifs sur le porteurs du palet, meilleurs dans les transmissions, les Boxers ont livré une performance collective aboutie et prometteuse pour la suite de leur saison.
Désignés meilleurs joueurs du match : Roman Lyubimov (Grenoble) et Maxime Legault (Bordeaux)
(Photos de Philippe Crouzet)
Commentaires d’après-match :
Edo Terglav (co-entraîneur de Grenoble) : « C’est en première période où on était un peu moins concentrés, moins bien, où on prend les trois buts trop facilement… Si on regarde but par but, on ne peut pas à ce niveau-là aujourd’hui jouer comme on joue, c’est tout. On fait des erreurs stupides dans des duels… On en parle avant le match, il ne faut pas les faire et on tombe dans le piège à chaque fois. On a eu une réaction en deuxième période, on marque tout de suite, on a dominé. Et derrière, on ne provoque pas assez l’adversaire devant sa cage pour créer les rebonds, les déviations, c’est là qu’il faut qu’on s’améliore… On a le palet, on fait beaucoup de passes, mais il n’y a pas assez de monde devant les cages… En deux périodes, on donne onze lancers. Le job défensivement a été fait. Offensivement, on souffre, on ne marque pas assez de buts à cinq contre cinq. C’est une mauvaise période mais on dit aux gars qu’il faut garder la tête haute. Ça fait deux matchs qu’on sentait qu’il n’y avait pas assez de punch offensif, [après la première période] on voulait juste mélanger un peu tout, on est revenu avec Nick et Damien ensemble. Il y a une bonne réaction tout de suite… C’était le but de faire réagir certains gars, leur montrer qu’on n’est pas satisfaits… On pensait que ça aller marcher plus mais il y a quand même eu une belle deuxième période, c’était une bonne réaction de tout le monde. En troisième période, on a trois power-plays, on s’est dit, allez c’est notre point fort cette année, et au contraire on a perdu le momentum… Demain il y a entraînement, il faut vite préparer Gap, chez eux les matchs sont toujours durs. Nos trois défenseurs absents sont trois joueurs importants, on peut dire quand même que défensivement on ne donne pas énormément d’occasions. À Marseille on donne 19 lancers, aujourd’hui 25, les chances de marquer sont pas énormes non plus, je trouve que les gars font beaucoup d’efforts défensivement, on a vu Tim Quattrone qui depuis quasiment toute la saison joue derrière, il fait un super job… Il y a Téo Besnier qui est venu aujourd’hui, ce n’est que son deuxième match en Ligue Magnus, il fait son maximum, les autres aussi… Pour moi c’est une chance pour les autres joueurs de montrer ce qu’ils sont capables de faire… Il faut que les autres montent leur jeu d’un cran et que les attaquants fassent l’effort pour aider les défenseurs, qu’on joue tous ensemble… C’est la seule façon pour s’en sortir. Nikita Pivtsakin, on l’a vu à l’entraînement aujourd’hui, c’est un défenseur d’expérience, plus défensif, avec quand même des qualités offensives… Il a un bon coup de patin, une bonne première passe, un bon lancer donc ça va nous faire du bien derrière en attendant que les autres reviennent. »
Brent Aubin (attaquant de Grenoble) : « On commet des petites erreurs mentales qui sont inacceptables. Le désir est là de tout le monde, il faut juste le mettre en place. On a des bons entraînements. Il faut revenir à la base, il faut travailler fort. Nos matchs ne sont pas assez constants, on a trop de hauts et de bas… Quand on est haut, on est haut, on n’arrive pas à marquer et quand on est bas on se fait marquer… Il faut trouver une certaine constance en mettant l’effort, en mettant nos bottes de travail. Dans le travail ta constance va revenir, ta confiance va revenir automatiquement, il n’y a pas de secret… Je ne suis pas un joueur qui aime parler de confiance parce que je pense que la confiance, tu l’as ou tu ne l’as pas en toi. Mais si ça va un peu moins bien, il s’agit pas de dire « je n’ai pas confiance » mais « je ne travaille pas assez fort ». C’est se regarder dans le miroir pour chaque individu, se demander si on fait tout ce qui était nécessaire avant, après, pendant le match pour donner le maximum. Si la réponse est oui, je suis convaincu qu’avec les joueurs qu’on a dans le vestiaire on ne perdra pas de match. On l’a dit, notre objectif est de gagner tous les matchs mais surtout d’arriver prêts pour les play-offs. C’est l’effort qu’il faut faire pour que dans 1, 2 ou 3 mois on soit l’équipe qu’on doit être. Les défenseurs qui ont remplacé les blessés, ce sont des joueurs de qualité quand même, ils sont un peu plus jeunes, ils ont peut-être un manque d’expérience mais si tu compares l’alignement de Bordeaux avec nous aujourd’hui, je pense que nos défenseurs étaient quand même très bons. C’est à nous en tant que vétérans, professionnels, de s’adapter… Quand tu as des joueurs plus jeunes, de moins faire de jeux risqués puis garder le match un peu plus simple. Ce n’est pas une excuse, je suis convaincu que si tout le monde donne 100%, le résultat revient avec la victoire. On a souvent 2, 3, 4 chances de marquer, on continue d’attaquer, attaquer, souvent on prend des petits risques… Des fois on devient un petit peu trop agressifs, trop axés sur l’offensive, tu fais une petite erreur qui cause un surnombre et présentement sur ces surnombres-là on se fait marquer. C’est à nous d’apprendre et de revenir à la base, de travailler fort. Peu importe le sport, les études, l’école, c’est le travail qui va faire en sorte que tu vas sortir de ta léthargie ou de tes échecs. Depuis le début de l’année, ce n’est pas facile pour nous… Tout le monde veut trop bien faire. On apprend beaucoup cette année et je suis convaincu qu’à long terme ça va être payant pour nous. On doit arriver à Gap avec une hargne, un désir de gagner comme si c’était un match de série. Pas juste dire, c’est un match à Gap un vendredi soir. Pour nous c’est important, ça fait trois de suite, c’est inacceptable, ce n’est pas les Brûleurs de Loups. C’est à nous d’arriver là avec le couteau entre les dents et sortir avec la victoire. Dans la période des fêtes, c’est excitant, les patinoires sont remplies, donc ça va être à nous d’arriver prêts là-bas, de donner le ton au match et de dicter l’intensité, pas de regarder l’autre équipe, c’est à nous de monter le jeu à un niveau supérieur. »
Grenoble – Bordeaux 2-5 (1-3, 1-0, 0-2)
Mercredi 3 janvier 2024 à 20h15 à Pôle Sud. 4208 spectateurs.
Arbitrage de Damien Bliek et Laurent Garbay assistés de Guillaume Gielly et Vincent Zede
Pénalités : Grenoble 6’ (0’, 0’, 6’), Bordeaux 8’ (2’, 2’, 4’)
Tirs : Grenoble 37 (9, 13, 15), Bordeaux 23 (12, 4, 7)
Engagements : Grenoble 37 (10, 10, 17), Bordeaux 28 (9, 9, 10)
Évolution du score :
1-0 à 03’45 : Lyubimov assisté de Rouhiainen et Lavoie (sup. num.)
1-1 à 12’56 : Poudrier assisté de Rambelo et Kauppila
1-2 à 16’17 : Spinozzi assisté de Poudrier et Legault
1-3 à 19’44 : Carry assisté de Pompei et Salonen
2-3 à 23’23 : Lyubimov assisté de Deschamps
2-4 à 53’14 : Polcs assisté de Matima et Salonen
2-5 à 58’37 : Salonen assisté de Spinozzi et Poudrier (cage vide)
Grenoble
Attaquants :
Roman Lyubimov – Damien Fleury (A) [puis Deschamps à 20’] – Alexandre Lavoie [puis Fleury à 20’]
Sacha Treille (C) [puis F.Dair à 20’] – Nicolas Deschamps (A) [puis Lavoie à 20’] – Aurélien Dair
Loïc Farnier – Matias Bachelet – Brent Aubin [puis Munoz à 20’]
Flavian Dair [puis Treille à 20’] – Adel Koudri – Julien Munoz [puis Aubin à 20’]
Valentin Grossetête
Défenseurs :
Kyle Hardy (2’) – Timothée Quattrone
Charles Schmitt – Jere Rouhiainen
Pierre Crinon (4’) – Téo Besnier
Gardien :
Raphaël Garnier [sorti de 58’30 à 58’37]
Remplaçant : Jakub Stepanek (G). Absents : Nikita Pivtsakin (non qualifié), Maxim Lamarche (genou), Jonathan Racine (blessé), Lucien Onno (scaphoïde).
Bordeaux
Attaquants :
Enzo Carry – Mathieu Pompei (2’) – Samuel Salonen
Nikita Jevpalovs – Julien Guillaume (A) – Alexei Polodyan
Baptiste Bruche – Rudolfs Polcs – Rudy Matima
Aina Rambelo (2’) – Loïk Poudrier (A) – Maxime Legault (C)
Défenseurs :
Axel Prissaint (2’) – Kévin Spinozzi
Matteo Mahieu – Kévin Dusseau
Antti Kauppila (2’) – Bastien Lemaitre
Gardien :
Victor Bodin
Remplaçant : Isidore Agnel (G). Absents : Quentin Papillon, Julius Valtonen, Charles-David Beaudoin.