Les Brûleurs de Loups ont mis fin à une série de trois défaites consécutives en saison régulière, une première cette saison (et depuis 2016), en s’imposant à Gap de manière probante (8-4). Cette victoire avec de l’allant offensif est la première en 2024 et permet d’entrevoir une sortie de crise. Encore faut-il s’imposer face à Cergy ce soir à Pôle Sud où les Brûleurs de Loups viennent de s’incliner à deux reprises face à Amiens (1-5) puis Bordeaux (2-5). Mais l’infirmerie est toujours pleine à Grenoble, notamment du côté de la défense avec Racine, Onno et Lamarche toujours pas rétablis alors que Crinon, qui pouvait craindre une suspension après son expulsion à Gap vendredi, a vu sa sanction requalifiée en pénalité mineure par la commission de discipline. Il est tout de même absent pour cause de maladie. En revanche, Nikita Pivtsakin (en photo ci-dessous) fait ses grands débuts sous l’uniforme des Brûleurs de Loups.
De leur côté, les Jokers viennent de s’incliner à domicile contre Nice (1-2) leur rival direct pour la huitième place et sont donc à la recherche de points à rattraper dans la course aux play-offs. Alex Barber est absent pour ce match. Les deux équipes se sont partagé les deux premières rencontres cette saison : victoire 4-3 de Cergy à l’Aren’Ice en tout début de saison et victoire 5-2 de Grenoble à Pôle Sud en décembre.
Les Brûleurs de Loups entrent rapidement dans le vif du sujet avec une présence en zone offensive et un premier lancer de Hardy. Mais la première grosse occasion est à mettre à l’actif des Jokers avec un tir de Philéas Perrenoud qui n’est pas bloqué par Stepanek… Le palet glisse sur le poteau avant d’être dégagé in extremis. Cergy n’était pas loin de l’ouverture du score ! Louis Petit n’hésite pas à tirer. Farnier manque de peu le palet sur un centre d’Aurélien Dair. Le jeu est équilibré mais la défense cergy-pontaine est prise à revers par un excellent débordement de Grossetête sur l’aile droite. Le centre du jeune grenoblois arrive dans la palette d’Alexandre Lavoie qui glisse le palet derrière la ligne (1-0, 05’26). Idéal pour les Brûleurs de Loups qui n’avaient pas eu beaucoup d’occasions jusque-là.
Fleury essaie d’enfoncer le clou avec un bon lancer repoussé par Ylönen. Mais Hardy est sanctionné pour avoir dégagé le palet au-dessus du plexiglas. Cergy installe tout de suite le power-play avec Perrenoud qui va se placer devant la cage. Coulombe décale Gegeris qui centre devant la cage pour trouver la palette de Perrenoud qui dévie victorieusement le palet devant Stepanek (1-1, 08’04). Tout est à refaire pour Grenoble.
Les Jokers prennent l’initiative avec un tir de Robert Baillargeon difficilement capté par Stepanek. Grenoble riposte avec Deschamps qui récupère le palet juste devant le slot et tente de le glisser dans la lucarne mais il passe au-dessus. Les Jokers patinent vite en zone offensive et font tourner le palet autour d’une défense grenobloise repliée autour de la cage. Les Brûleurs de Loups essaient de reprendre l’initiative avec une grosse activité offensive du premier bloc, sans résultat. Sur un palet gagné en zone défensive, les Jokers effectuent une sortie de zone rapide pour se retrouver en situation de trois contre un. Hämäläinen et Torrel jouent parfaitement le coup en s’échangeant le palet, c’est finalement Torrel qui prend le tir et trompe Stepanek (1-2, 14’44). Stupeur à Pôle Sud, ce sont les Jokers qui mènent au score à l’issue d’une contre-attaque parfaitement jouée.
Les Brûleurs de Loups accusent le coup et ont du mal à se remettre en laissant des ouvertures béantes dans leur défense. Cergy n’est pas loin du troisième but mais cette fois Stepanek arrive à dégager le palet. Deschamps essaie de trouver un angle de tir sur la cage mais Ylönen lit bien la trajectoire et arrive à bloquer le palet. Les Brûleurs de Loups rentrent au vestiaire en étant menés d’un but sur le leur glace alors qu’ils pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score.
Comme lors des matchs contre Amiens et Bordeaux, les Brûleurs de Loups se retrouvent en position de courir après le score. Et l’obstruction de Fleury en zone offensive n’arrange pas les affaires grenobloises. Les hommes de Miika Elomo ont plus de mal à installer le jeu de puissance, ils sont repoussés régulièrement dans leur zone. Et ils laissent même Aurélien Dair prendre un lancer sur Ylönen avant que la pénalité ne soit tuée par le boxplay grenoblois, serein sur cette séquence.
À cinq contre cinq, les Isérois installent enfin le jeu en zone offensive avec une bonne présence de la première ligne offensive ponctuée par un tir de Deschamps non cadré. Schmitt remonte le palet pour décaler Farnier qui se trouve face à une cage ouverte mais ce dernier bute sur Ylönen et n’arrive pas à prendre le rebond alors que le palet longeait la ligne de but. Grossetête prend un lancer repoussé par Ylönen avec un rebond mais sans conséquence pour Cergy.
Les Jokers, avec leur vitesse, prennent quelques contres rapides. L’équipe cergypontaine est globalement dominante mais les occasions de but se font rares de part et d’autre. Lavoie fait un tour de cage et sert Quattrone qui s’était avancé pour reprendre le palet mais Ylönen ferme bien son angle. Les Brûleurs de Loups n’arrivent pas vraiment à mettre une pression constante en zone offensive. Gegeris et Hardy se chamaillent devant la cage de Stepanek et l’attaquant letton est envoyé en prison. Sur ce premier power-play grenoblois, la cage est assiégée avec un puissant lancer de Rouhiainen contrôlé en deux temps par Ylönen. Mais malgré ces efforts et un bon jeu de puissance, Grenoble n’arrive toujours pas à revenir au score.
Et une pénalité contre Farnier s’ajoute aux soucis. Le power-play est bien installé par les Jokers, un lancer en angle fermé de Gueurif est repoussé par Stepanek. Malgré une bonne circulation du palet en zone offensive, les coéquipiers de Patrick Coulombe ne trouvent pas de solution. À cinq contre cinq, les Jokers continuent d’occuper la zone offensive jusqu’à la fin du tiers, assurant leur avance au score après 40 minutes de jeu.
Les Brûleurs de Loups ont vingt minutes pour renverser la situation et éviter une troisième défaite consécutive à domicile. Logiquement, ils prennent les choses en main avec une possession du palet. Sur une belle accélération côté droit, Fleury prend un lancer puissant, bloqué du plastron par Ylönen. Les Grenoblois sont un peu plus incisifs dans ce début de période. Et sur une belle ouverture de Lyubimov, Damien Fleury déborde côté gauche, repique vers la cage et couche Ylönen avant de glisser le palet sous le gardien cergypontain (2-2, 43’19). Cette égalisation relance complètement les Brûleurs de Loups qui n’avaient pas réussi à revenir à hauteur lors des matchs précédents.
Les Jokers ne se laissent pas dominer. Sur un bon lancer au milieu du trafic, Gegeris n’est pas loin de leur redonner l’avantage. Sur la contre-attaque, Rouhiainen parvient à partir entre les deux défenseurs pour se présenter face à Ylönen mais son tir entre les jambières est bloqué par le portier international français. Une nouvelle pénalité est appelée contre Fleury qui fait trébucher Hämäläinen le long de la bande. À six contre cinq, Perrenoud prend un lancer dans l’axe, bloqué par Stepanek. La supériorité numérique donne l’opportunité à Cergy de repasser devant. Sur un très bon décalage de Crozier, Baillargeon se retrouve tout seul au deuxième poteau mais il manque sa reprise et Stepanek gèle le palet. Hämälälinen trouve Perrenoud dans l’axe de la cage mais son tir est repoussé par Stepanek. Le portier grenoblois reste quelques instants sur la glace, touché par un palet en hauteur. Le power-play cergypontain met une pression continue mais n’arrive pas à trouver l’ouverture. De retour à égalité numérique, les Brûleurs de Loups tentent de repartir vers l’avant mais se heurtent à une défense des Jokers bien en place.
Les visiteurs restent dangereux offensivement avec un lancer de Perrenoud dans l’axe, frustré par une mitaine de Stepanek. Sur un bon travail de Fleury, ce dernier laisse en retrait à Schmitt en bonne position face à la cage mais son tir n’est pas cadré. Sur la contre-attaque, Gage Torrel tire au-dessus. Le palet va d’une cage à l’autre, le KO semble proche et ce petit jeu sourit aux Jokers : Torrel temporise pour donner le palet à Louis qui devance Rouhiainen et marque à bout portant (2-3, 52’17). Ce but met un coup sur la tête des Grenoblois, toujours gênés par une défense agressive sur le porteur du palet.
Un cinglage de Lavoie sur Perrenoud obscurcit un peu plus les chances grenobloises de revenir. Le power-play des Jokers débute avec un gros lancer de Gegeris, non cadré. Les Grenoblois ont plusieurs opportunités en infériorité numérique, notamment une accélération de Deschamps qui fait le tour de la cage mais n’arrive pas à loger le palet derrière les jambières d’Ylönen. La pénalité est tuée par les Brûleurs de Loups mais ils ne leur reste que quatre minutes pour aller chercher une égalisation. Logiquement, cela passe par un temps mort et la sortie de Stepanek dans les deux dernières minutes. L’occasion de mettre une grosse pression en zone offensive. Avec à la clé, un lancer de Hardy non cadré et beaucoup de mouvement. Les snipers Aubin et Hardy prennent des lancers sur la cage. Sur un tir de Rouhiainen, Aurélien Dair n’arrive pas à prendre le rebond à la lutte avec les défenseurs cergypontains. Un dernier lancer de Deschamps est repoussé par Ylönen alors que Lavoie négocie mal le rebond. Cergy tient jusqu’au bout sa victoire.
Les Brûleurs de Loups s’inclinent pour la troisième fois de suite à Pôle Sud, la cinquième en tout cette saison après les défaites contre Chamonix et Rouen en début de saison,sans compter les trois défaites de Coupe Continentale. Le public grenoblois, particulièrement gâté la saison dernière (22 victoires à domicile toute la saison régulière, 1 seule défaite sur l’ensemble de la saison en finale contre Rouen lors du match 5), commence à grimacer avec ces échecs répétés et l’effet « Dufour-Terglav », le ticket mis en place après le limogeage de Aho, ne fonctionne plus vraiment. Sur ce match contre Cergy, on a revu les mêmes symptômes que face à Amiens et Bordeaux : une propension à laisser partir des contre-attaques, souvent décisives, qui conduisent Grenoble à courir après le score. Et les Brûleurs de Loups ne sont plus décisifs au troisième tiers-temps, là où ils arrivaient à faire la différence grâce à leurs quatre lignes (Cergy jouait avec trois lignes ce soir).
Bien sûr l’absence de quatre défenseurs apporte de la fébrilité en défense. Les relances ont été souvent compliquées, les transitions approximatives. Et Grenoble a beaucoup subi dans sa zone la vitesse des Jokers, plus rapides et plus collectifs. Fleury et Grossetête ont tenté de surnager dans ce naufrage collectif avec une prestation aboutie mais ce ne fut pas suffisant. Avec quatre défaites lors des cinq derniers matchs, le bilan est franchement inquiétant à dix jours de la finale de la coupe de France. Décrochés dans la lutte aux deux premières places, les Grenoblois doivent maintenant regarder dans le rétroviseur car leur troisième place est menacée. Afin de retrouver un peu de sérénité et de confiance, une réaction est espérée vendredi contre Chamonix où le retour attendu de Crinon et Racine en défense devrait faire le plus grand bien.
Les Jokers, pour leur part, réalisent un gros coup en venant s’imposer à Pôle Sud. Une victoire somme toute logique car Cergy a été plus constant tout au long de la rencontre avec un très bon premier tiers malgré l’ouverture du score concédée. Par la suite, les joueurs de Miika Elomo ont réussi à bien défendre, sans jamais se retrouver débordés dans leur zone défensive. Par leur vitesse et leur jeu en passes, ils ont même posé beaucoup de problèmes aux Brûleurs de Loups à l’image d’Aleksi Hämäläinen et Philéas Perrenoud, très en jambes et souvent dangereux autour de la cage. Sebastian Ylönen est également à créditer d’une belle partie. Une belle réaction après la défaite concédée contre Nice et qui les relance dans la course aux play-offs.
Désignés meilleurs joueurs du match : Jakub Stepanek (Grenoble) et Aleksi Hämäläinen (Cergy-Pontoise)
Commentaires d’après-match :
Jean-François Dufour (co-entraîneur de Grenoble) : « C’est dur, on se pose énormément de questions. On discute beaucoup avec le groupe. Avec Edo on essaie de trouver des solutions. D’un match à l’autre on n’a pas le même rendement, même d’une période à l’autre… On a fait un changement à un certain moment dans la saison, il y a toujours des adaptations, ce n’est pas la même méthode… Ça a payé au début, là ça paye un peu moins, ça fait partie d’une saison, tu as des hauts et des bas. On est dans une période creuse, il faut juste continuer à travailler ensemble. On marque en premier, sur les deux premières présences on travaille bien. À un certain moment, on perd un peu nos repères, on arrête de faire nos fondamentaux et on perd des palets qui nous font mal. Quand tu es dans une période difficile, tu as l’impression que chaque palet perdu est une chance de marquer contre. Là, on flippe le palet dans le gardien, derrière on prend une pénalité et on prend l’égalisation sur cette action. C’est une spirale négative, c’est dur de passer au travers. Il faut continuer à bosser, à faire les bonnes choses… Le groupe est confiant que ça va tourner au bon moment. Cergy est une équipe très bonne en transition mais il ne faut pas oublier qu’il nous manque quand même quatre défenseurs cadres. Il faut être honnête, le niveau défensif n’est pas à la hauteur de ce qu’il devrait être. On prend beaucoup de contres, beaucoup de rushs, ils nous mettent en difficulté. Les équipes adverses ont un peu plus de possession de rondelle dans notre zone que quand on a tout l’effectif. Mais ça fait partie d’une saison, on a des blessés, on fait jouer des jeunes, il y a aussi des joueurs qui reviennent de blessure… Pivtsakin, il y a eu des bonnes choses mais même pour lui, il y a un temps d’adaptation, il n’a fait qu’une semaine d’entraînement mais présentement nos entraînements sont légers car on enchaîne les matchs. Il faut qu’il se mette dans le rythme de notre ligue, si on prend le premier but, il se fait surprendre parce qu’il a été un peu trop agressif. On n’est pas en bonne position défensive, ce sont des erreurs qui arrivent quand on a des nouveaux joueurs et je pense qu’il va monter en puissance à chaque match. On aimerait bien récupérer des défenseurs… Racine devrait être de retour dans l’alignement vendredi, Pierre Crinon était malade aujourd’hui… Déjà on ramène deux défenseurs défensifs qui vont faire énormément de bien à l’unité défensive. »
Damien Fleury (attaquant de Grenoble) : « C’est dur, honnêtement je ne sais pas trop quoi dire. Je ne sais pas trop ce qui se passe à domicile, comme si on avait un blocage. Il va falloir qu’on tourne mieux la page et qu’on aille de l’avant parce qu’on ne peut pas continuer comme ça devant notre public… Faire ce genre de prestation, ce n’est juste pas possible. Après tout n’est pas à jeter à la poubelle mais il faut qu’on soit plus solidaires, notamment défensivement. On parle beaucoup de marquer des buts mais à un moment donné il faut aussi ne pas en prendre et en ce moment on en prend beaucoup trop. On a montré qu’on pouvait le faire à Gap, maintenant il va falloir trouver la solution à domicile. Ce n’est pas l’envie qui nous manque, on a vraiment à cœur de bien jouer chez nous, de montrer un beau spectacle à notre public, malheureusement aujourd’hui on n’y arrive pas. Honnêtement je ne pense pas que les absences jouent, on n’a que des bons joueurs dans cet effectif et ça ouvre la porte à d’autres. C’est sûr que c’est dur quand on a des leaders qui ne sont pas là mais c’est aux autres de prendre le relais. Il faut qu’on soit plus solidaires. Ce n’est pas une individualité qui va faire la différence sur un match, on va s’en sortir en équipe. Le groupe a été notre force pendant des années, ça été notre force pendant quelques matchs depuis le début de saison, c’est comme ça qu’on va s’en sortir, pas en espérant que le copain â côté fasse la différence… Est-ce que c’est un manque de confiance ? Je pense que oui. Honnêtement, il n’y a pas un joueur qui est à son niveau en ce moment. Donc il va falloir qu’il y ait un déclic, qu’on mette ça derrière nous, qu’on pense à autre chose. Si on reste la tête basse, on ne s’en sortira pas et on va continuer à perdre bêtement, c’est dommage. Il faut relever la tête et aller de l’avant. »
Valentin Grossetête (attaquant de Grenoble) : « Avec l’équipe on va essayer de tourner la page, voir ce qui manque à nos matchs. Je pense qu’on peut y arriver. En ouvrant le score on se dit que peut-être on va réussir à gagner, à enchaîner les buts. Le premier but qu’ils mettent en power-play nous fait mal, après il faut qu’on se remette dedans. Je pense qu’il faudrait qu’on bloque plus de tirs, les box out sont aussi trop compliqués mais je trouve qu’en défense on est bien mais il y a un peu trop de tirs des défenseurs qui vont à la cage. Des fois ils nous tournaient autour et du coup on se resserrait. Et dès qu’ils perdaient le palet on allait dessus… Je trouve qu’on était bien, c’est juste qu’on laissait un peu trop de shoots à la cage. Je suis content, au début lors des deux / trois premiers matchs j’avais moins de temps de jeu mais là ils me font confiance, ils m’ont mis avec la 3 donc je suis content de moi. Il manquait juste Sacha aujourd’hui, ça fait un gros attaquant en moins mais les deux premières lignes ne changent pas trop, c’est juste quand il y a des absents il faut qu’ils tournent un peu les lignes. Pour moi, il ne faut pas se mettre de pression, juste jouer comme on sait jouer. On a vu contre Gap que quand on joue normalement, qu’on joue tous ensemble, ça marche, donc il faut jouer exactement pareil. »
(Photos de Philippe Crouzet)
Grenoble – Cergy-Pontoise 2-3 (1-2, 0-0, 1-1)
Mardi 9 janvier 2024 à 20h15 à Pôle Sud. 3487 spectateurs.
Arbitrage de Damien Bliek et Nicolas Barbez assistés de Alexia Cheyroux et Quentin Ugolini
Pénalités : Grenoble 10’ (2’, 4’, 4’) ; Cergy-Pontoise 0’ (0’, 2’, 0’)
Tirs : Grenoble 27 (9, 9, 9) ; Cergy-Pontoise 33 (11, 10, 12)
Engagements : Grenoble 34 (12, 9, 13) ; Cergy-Pontoise 32 (8, 14, 10)
Évolution du score :
1-0 à 05’26 : Lavoie assisté de Grossetête et Aubin
1-1 à 08’04 : Perrenoud assisté de Gegeris et Coulombe (sup. num.)
1-2 à 14’44 : Torrel assisté de Hämäläinen et Petit
2-2 à 43’19 : Fleury assisté de Quattrone et Lyubimov
2-3 à 52’17 : Petit assisté de Torrel et Coulombe
Grenoble
Attaquants :
Roman Lyubimov – Nicolas Deschamps (A) – Damien Fleury (C) (4’)
Valentin Grossetête – Alexandre Lavoie (2’) – Brent Aubin
Loïc Farnier (2’) – Adel Koudri – Aurélien Dair
Flavian Dair – Matias Bachelet – Julien Munoz
Défenseurs :
Kyle Hardy (A) (2’) – Timothée Quattrone
Téo Besnier – Jere Rouhiainen
Nikita Pivtsakin – Charles Schmitt
Antoine Fertin
Gardien :
Jakub Stepanek [sorti de 57’26 à 60’00]
Remplaçant : Raphaël Garnier (G). Absents : Sacha Treille, Pierre Crinon (malade), Maxim Lamarche (genou), Jonathan Racine (blessé), Lucien Onno (scaphoïde).
Cergy-Pontoise
Attaquants :
Gage Torrel – Aleksi Hämäläinen (A) – Louis Petit
Emils Gegeris (2’) – Tristan Crozier – Sayam Limtong
Théo Gueurif – Philéas Perrenoud – Robert Baillargeon
Défenseurs :
Patrick Coulombe (C) – Daniels Gorsanovs
Aurélien Dorey – Raphaël Faure (A)
Vincent Melin – Nikita Shalei
Gardien :
Sebastian Ylönen
Remplaçants : Olivier Richard (G), Tomas Pardo, Philémon Rouault. Absents : Alex Barber, Colin Delatour.