Note de l’auteur : Ayant grandi en région frontalière de la Suisse, j’avais eu la chance capter la Télévision Suisse Romande (devenue depuis RTS) à la maison et de pouvoir regarder la Coupe Spengler pendant les fêtes de Noël. La tradition a perduré. Et bien des années plus tard, il était temps pour moi d’entreprendre ce voyage (initiatique) et de traverser la Suisse pour vivre la Coupe Spengler « en vrai ». Voici mon carnet de voyage.
Jour 1, arrivée à Davos et 1re demi-finale Davos – Frölunda
Le séjour ne commence pas immédiatement à Davos. En effet, la station de sports d’hiver grisonne est réputée pour son côté chic (elle accueille notamment le Forum économique mondial, réunion annuelle de personnalités politiques, du monde de la finance et des affaires) et est financièrement inabordable, particulièrement en cette période de l’année. Le point de départ sera Coire (ou Chur en allemand). Le chef-lieu du Canton des Grisons, qui a notamment vu naître Nino Niederreiter, présente le double intérêt d’être meilleur marché tout en étant relié à Davos par le train. En effet, et c’est un élément à mettre au crédit des organisateurs de la Coupe Spengler, chaque billet de match donne accès à un aller-retour gratuit en train à Davos via les Rhätische Bahn (Chemins de fer rhétiques). Ceci permet d’éviter non seulement la route jusqu’à Davos, les problématiques de stationnement ainsi que les embouteillages à la fin des matchs. L’économie n’est également pas négligeable : l’aller-retour coûterait 56 francs suisses en temps normal… soit plus que le prix du billet d’entrée au match (36,1 francs suisses en tribune debout).
Nous prenons donc place dans le train pour un trajet d’une soixante de kilomètres, sur une ligne de montagne (plus de 1000 mètres de dénivelé sur le parcours) en suivant le cours de la rivière Landquart. En ce samedi après-midi, jour de demi-finale, les voyageurs à bord du train semblent vaquer à leurs occupations habituelles ou se rendre aux stations de ski : pas d’écharpes, de bonnets ou de maillots des équipes encore en lice en vue. Nous partageons plutôt les sièges avec des skieurs en équipement (chaussures de ski aux pieds !). Durant la presque une heure et demie de trajet, les paysages de carte postale défilent sous nos yeux avec la furieuse impression d’être dans un épisode de « Des trains pas comme les autres ».
Arrivés en gare de Davos-Platz à 1540 mètres d’altitude, nous prenons le chemin de la patinoire. Mis à part un panneau nous souhaitant la bienvenue en gare et quelques drapeaux le long des lampadaires, la tenue de la Coupe Spengler est relativement discrète. Dans les rues, point de hordes de supporters aux couleurs de leur équipe favorite. Les abords de la Vaillant Arena sont également assez calmes. Il faut dire que le club local de Davos est en train de disputer sa demi-finale au même moment contre Frölunda. Pour trouver un peu d’ambiance, il faut rentrer dans la Fanzelt (la tente locale pour les fans) où l’on peut boire et se restaurer tout en regardant le match en cours sur écrans géants.
Au moment où nous arrivons, Strömwall vient d’égaliser à 3-3 en supériorité numérique pour Frölunda à la 53e minute. Décevants jusqu’ici dans le tournoi (défaite 4-0 d’entrée face au Team Canada puis 4-1 face à Davos en phase de poule) avant de se reprendre en quart-de-finale face au champion en titre Ambrì-Piotta (éparpillés 5-0), les représentants de SHL se prennent à rêver d’une finale. Moins d’une minute après l’égalisation, Öberg se joue de Dahlbeck à mi-glace et profite de la chute de Dominik Egli sur le backcheck pour affronter seul Aeschlimann. L’attaquant de Göteborg place sa feinte et se met sur son revers mais le gardien du HCD réalise un exploit du bout de la botte. Un soupir de soulagement parcourt la Fanzelt. Ses partenaires en souffrance, Aeschlimann provoque un temps-mort bienvenu après avoir reçu un palet dans le masque. Le temps que le chef matériel aille chercher un casque de remplacement aux vestiaires, les joueurs de Davos peuvent reprendre leurs esprits et casser la dynamique en faveur de Frölunda. Malgré de bonnes occasions de chaque côté dans les derniers instants, les protagonistes devront se départager en prolongation.
Celle-ci sera de courte durée. Après une première tentative d’Olofsson captée par la mitaine de Johansson et une offensive de Frölunda avortée par le bon jeu à la crosse d’Aeschlimann, Hapala récupère le palet le long de la bande, dépose sur place Innala et provoque le surnombre. Tömmernes se compromet en spéculant sur une passe vers Dominik Egli qui s’est porté à l’attaque. Haapala à le champ libre et crucifie Johansson au-dessus du gant pour le but de la victoire (4-3, 60’51’’). Grace au coast-to-coast décisif de l’habituel joueur de Lausanne, le HCD retrouve la finale de « son » tournoi, onze ans après sa dernière participation.
Une fois la Vaillant Arena vidée de ses spectateurs, l’ambiance au sein de la Fanzelt va monter de quelques crans. Plus question de trouver une place assise. D’ailleurs, la majorité de personnes présentes ne sont pas attablées mais debout sur les bancs… ou sur les tables. On comprend mieux la signification de l’écriteau à l’entrée de la tente (Dommages pour un banc = 120 francs suisses et pour une table = 200 francs suisses). DJ, groupe de musique live, bière et victoire de Davos contribuent à l’ambiance festive, populaire et bon-enfant. Ce qui semble être des tubes du folklore local sont repris à tue-tête par la quasi-totalité des spectateurs. Pour le coup, on oscille entre « Lost in Translation » (version Schwiizerdütsch) et « J’irai dormir chez vous ». Malgré l’élimination de leurs protégés, il semblerait que des supporters d’Ambrì-Piotta soient encore présents dans la cité grisonne. Ils profitent des brefs interludes entre les chansons pour signifier bruyamment leur affection pour leur rival cantonal Lugano.
2e demi-finale Dynamo Pardubice – Team Canada
La deuxième demi-finale signifie notre « vraie » entrée dans la Coupe Spengler puisque nous disposons de billets pour la rencontre. Nous profitons d’une ouverture anticipée des portes pour rentrer dans la Vaillant Arena, majestueuse cathédrale de bois et de verre, cité par Sports Illustrated comme l’une des Sept Merveilles du Monde du hockey dans un article de 2015. Nous déambulons dans la coursive qui fait le tour de la patinoire et nous arrêtons pour admirer les vitrines du Hall of Fame de la Coupe Spengler inauguré la veille. Ce musée retrace les 100 ans d’existence du tournoi, crée en 1923 par le Dr. Carl Spengler dans le but de rapprocher des nations déchirées durant la Première Guerre Mondiale. On retrouve de nombreuses photos et reliques mettant notamment en valeur les 15 sacres du HC Davos dans le tournoi. Les légendes du HCD sont également immortalisées sur les murs de la patinoire.
Nous prenons place dans la tribune dévolue aux places debout avec 50 minutes à faire avant le coup d’envoi. Alors que nous aurions pu nous attendre à un placement libre, nous entrons dans la tribune en file indienne, des stewards et hôtesses munies de cordes jouant le rôle de serre-files. Pour éviter toute perte de place, nous sommes ainsi « positionnés » à côté de la personne entrée avant nous. Nous nous retrouvons au deuxième rang. La place est idéale pour profiter du spectacle, mais pas pour les photos (fichue séparation entre les panneaux de plexi). Juste devant nous, un couple de Lausannois. Nous en profitons pour tuer le temps en évoquant l’actualité du LHC et de la National League dans la langue de Molière.
L’ambiance en tribune est assurée par un groupe de supporters canadiens positionnés derrière la cage tandis que quelques partisans de Pardubice (renforcés par un tambour) sont présents plus haut dans la tribune.
Pour en arriver à ce stade de la compétition, le Dynamo Pardubice (actuel leader de l’Extraliga) s’est d’abord défait en prolongation du champion en titre Ambrì-Piotta lors du match d’ouverture (3-2 avec le but décisif pour Lukáš Sedlák) puis des Finlandais de KalPa Kuopio (2-1) avec le but vainqueur de Tomáš Zohorna marqué à la 57e minute. Pour ce match couperet, Václav Varaďa (vainqueur de la Spengler Cup en 2006 lorsqu’il était joueur de Davos) et son staff décident de bousculer la hiérarchie habituelle des gardiens en titularisant Milan Klouček à la place de l’international Roman Will.
Le Team Canada a quant à lui entamé son tournoi en blanchissant Frölunda 4 à 0 avec un doublé de l’Ajoulot Jonathan Hazen avant de trébucher 4 à 3 face à Davos après avoir pourtant mené 0-1 puis 1-3. Obligé de passer par un quart-de-finale, la sélection à la feuille d’érable s’imposera 6 à 3 face à KalPa Kuopio, non sans avoir vu l’équipe finlandaise revenir de 5-0 à 5-3 dans le dernier tiers.
Le premier tiers est à l’avantage de Team Canada qui domine aux tirs (12 à 8) sans pour autant trouver la faille. Les meilleures occasions auront été pour Morley en reprise de volée (7e minute) avec les Canadiens étaient en avantage numérique ou sur tentative de déviation de Grant (11e minute).
Nous profitons également de la pause pour nous adonner à l’une des « coutumes » locales pour se désaltérer. Pour éviter de sortir de la tribune (ce qui est quasi-impossible au regard de la foule compacte), il convient de s’adresser à des membres de l’organisation présents en bord de glace (entre la bande et le premier rang) qui disposent de bars improvisés – en mode « postes avancés » – pour se procurer une boisson. La première étape consiste à se signaler depuis sa place. Le contact visuel opéré, on communique dans une sorte de langue des signes pour passer commande et en connaître le prix. Puis la monnaie passe de main en main du haut de la tribune vers le bas de la tribune jusqu’au préposé aux boissons. Puis les breuvages et la monnaie effectuent le trajet inverse de nouveau de mains en mains. On voit ainsi des coupures (parfois jusqu’à 100 francs suisses ! soit environ 107€) et même portes-monnaies circuler dans la tribune. La technique apparaît certes rudimentaire, mais tous les spectateurs jouent le jeu de bonne grâce et en toute confiance. L’autre « coutume » est quant à elle moins charmante, puisque les spectateurs ne conservent pas leur gobelet vide jusqu’à trouver une poubelle, mais jettent en bas de la tribune, créant un amoncellement de déchets peu raccord avec la beauté du lieu.
L’ouverture du score interviendra en tout début de période médiane. Knight remporte son engagement à la gauche de Klouček. Benn récupère la rondelle et la transmet dans à DiDomenico. L’ailier de Fribourg-Gottéron adresse une passe qui traverse le slot depuis l’arrondi et qui trouve Hazen qui s’était laissé glisser. Le Québécois ne manque pas l’offrande et inscrit à bout portant son quatrième but du tournoi (0-1, 20’24’’). Le but canadien semble ravir le public qui exprimerait ainsi une préférence. En effet, une finale Davos – Team Canada constituerait certainement l’affiche rêvée dans l’esprit collectif. Globalement le public répond présent sur la durée du match, encourage, applaudit, s’enthousiasme mais la ferveur n’est pas non plus celle qu’on peut retrouver lors de phases finales.
L’avantage de Team Canada ne durera que 4 minutes. Les Canadiens sont englués dans leur zone durant une longue séquence et peinent à sortir le palet. Ang commet un revirement à la ligne rouge en tentant une passe vers Grant, Kousal intercepte et relaie avec Košťálek. Le défenseur délivre une passe-abandon à Radil qui tir sur réception plusieurs mètre en amont du cercle d’engagement. Le missile du numéro 69 passe entre le casque et le gant de Dell et nettoie la lucarne (1-1, 24’37’’). Les Tchèques ont clairement renversé la vapeur par rapport au premier tiers et font le jeu (ils domineront la période 13 à 5 aux tirs). Pour autant, ils manquent de se faire surprendre alors qu’ils sont en avantage numérique. Ang intercepte une passe de Sedlák, fait parler sa pointe de vitesse et s’en va affronter seul Klouček. Il parvient à coucher le gardien sur sa feinte mais au moment de rabattre le palet, ce dernier sautille et empêche l’attaquant de Kloten de conclure. Trois minutes plus tard, c’est Sedlák qui bute en breakaway sur Dell. L’ancien cerbère des Sharks stoppera du haut du casque la tentative de Čerešňák.
Pardubice pense même concrétiser sa domination à la 38e minute lorsque bien trouvé par Paulovič dans le haut du slot, le défenseur Bučko trouve la faille dans le trafic. Bruce Boudreau fait usage de son coach-challenge après de longue minutes de révision, les deux arbitres MM. Stricker et Fonselius annulent la réalisation et justifient leur décision par un contact entre le patin gauche de Mandát et la jambière de Dell dans la zone réservée (au grand dam de Varaďa qui estime que son joueur a été poussé par Beaulieu). Alors qu’on semble se diriger vers un retour aux vestiaires sur un score de parité, Grant exploite un rebond consécutif à un tir de Quenneville, contre le cours du jeu, alors qu’il ne restait que deux secondes à faire dans la période (1-2, 39’58’’).
D’entrée de jeu en troisième période, Beaulieu dégage le palet en dehors des limites de la glace et Pardubice bénéfice d’une supériorité numérique pour retard de jeu. Dell réalise un exploit, alors qu’il est mis hors de position par un tir non-cadré, il frustre Zohorna d’une glissade désespérée alors que l’attaquant Tchèque bénéficiait d’une cage ouverte. Alors que le Team Canada est toujours en infériorité numérique, Grant détrousse Čerešňák à la ligne bleue et remporte son un-contre-un face à Klouček en glissant le palet du revers entre les jambes (1-3, 42’00’’).
À 10 minutes de la fin du match, Ang récupère la rondelle dans sa zone défensive, contourne son but, passe toute l’équipe de Pardubice en revue mais échoue sur la botte de Klouček. Les Canadiens semblent sûrs de leur fait, et quand les Tchèques parviennent à percer le rideau défensif, ils peuvent compter sur Dell solide sur sa ligne. Avec un peu de cinq minutes à faire dans la rencontre, Varaďa tente le all-in sur un avantage numérique en retirant son gardien au profit d’un attaquant supplémentaire et jouer à 6 contre 4. Le choix est payant puisque la reprise de volée de Radil trouve le fond du filet (2-3, 56’04’’).
En tribune, le changement d’ambiance est perceptible. Alors que Team Canada s’orientait vers une victoire tranquille, la réussite de Radil vient contre-carrer les plans. D’autant plus que la fébrilité Canadienne en troisième période est patente depuis le début du tournoi : c’est en effet le septième but encaissé par la sélection à l’Unifolié dans les 20 dernières minutes de jeu. Pardubice – qui bénéficie maintenant du soutien du public – maintient sa pression. Alors qu’il reste un peu plus de deux minutes à écouler sur l’horloge Klouček quitte à nouveau sa cage. Oublié par la défensive canadienne, Kaut prend le temps d’ajuster Dell pour égaliser (3-3, 58’37’’). L’histoire ne va pas s’arrêter là : Pardubice entame une descente à 3 contre 2, Paulovič passe dans le dos de Heatherington et dévie victorieusement le centre-tir de Zohorna (4-3, 59’21’’). Le Dynamo Pardubice vient de passer 3 buts sans réplique à Team Canada en un peu plus de trois minutes et accède à la finale.
Dans les tribunes, on balance entre l’incrédulité liée à l’incroyable déconfiture canadienne et la stupéfaction d’avoir assisté un impensable retournement de situation. Piteusement éliminé en quart-de-finale l’année passée, Team Canada échoue à redorer son blason en commettant un choke historique. Quant à Pardubice, le club de Bohême dispute sa première finale pour sa 3e participation à la Coupe Spengler (après 1987 et 2007).
Nous n’aurons pas le temps de fêter la victoire des Tchèques au sein de la Fanzelt puisque le train des Rhätische Bahn – avec une motrice aux couleurs du HC Davos ! – nous attend pour rentrer à Coire pour ce qui sera un voyage paisible où nos maillots Lyon Hockey Club interloquent vos voisins de sièges.
HC Davos – Frölunda HC 4-3 (1-1, 2-1, 0-1, 1-0)
Samedi 30 janvier 2023 à 15h10 à la Vaillant Arena de Davos. 6 267 spectateurs (guichets fermés).
Arbitres : Jan Hribik (CZE) et Mark Lamelin (USA) assistés de Vit Lederer (CZE) et Eric Cattaneo (SUI)
Tirs : Davos 35 (9, 13, 8, 2) ; Frölunda 22 (10, 3, 9, 0)
Pénalités : Davos 4’ (2’, 0’, 2’, 0’) ; Frölunda 28’ (0’, 4’, 4’, 20’)
Évolution du score :
0-1 à 04’14’’ : Andersson assisté de Bristedt et Norström
1-1 à 14’55’’ : Borg assisté de Halbgewachs et Innala
1-2 à 22’03’’ : Klingberg assisté de Lasu
2-2 à 23’33’’ : Rasmussen assisté de Haapala et Jung
3-2 à 35’32’’ : Corvi
3-3 à 52’56’’ : Strömwall assisté d’Högberg et Innala (sup. num.)
4-3 à 60’51’’ : Haapala
HC Davos
Attaquants :
Matěj Stránský – Dennis Rasmussen – Henrik Haapala
Marc Wieser – Enzo Corvi – Jesper Olofsson
Andres Ambühl – Joakim Nordström – Leon Bristedt
Tomas Jurco – Chris Egli – Yannick Frehner
Défenseurs :
Dominik Egli – Klas Dahlbeck
Calle Andersson – Kristian Näkyvä
Michael Fora – Sven Jung
Enzo Guebey
Gardien :
Sandro Aeschlimann (19/22, 86,4%)
Remplaçant : Gilles Senn (G). Absents : Davyd Barandun (surnuméraire), Simon Knak (surnuméraire), Valentin Nussbaumer (surnuméraire), Noah Schneeberger (blessé), Raphael Prassl (blessé)
Frölunda HC
Attaquants :
Malte Strömwall – Linus Nässen– Max Friberg
Jayden Halbgewachs – Erik Borg – Jere Innala
Carl Klingberg – Nicklas Lasu – Noah Dower Nilsson
Mike Künzle – Noah Hasa – Linus Öberg
Défenseurs :
Filip Hasa – Henrik Tömmernes
Isac Heens – Christian Folin
Tom Nilsson – Linus Högberg
Pontus Johansson
Gardien :
Lars Johansson (31/35, 88,6%)
Remplaçants : Frans Tuohimaa (G). Absents : Max Lindroth (surnuméraire), Gustav Rydahl (surnuméraire), Adam Brodecki (surnuméraire), Victor Backman (surnuméraire), Erik Thorell (blessé)
Commentaires d’après-match (Blick) :
Henrik Haapala (attaquant, Davos) : « Ce but ? Rien de spécial. Je pars seul et je n’ai pas d’autre choix que de tirer et ça rentre. (…) Quand tu marques un but décisif en prolongation, c’est un moment indescriptible. (…) Pour un Finlandais, c’est spécial d’avoir la chance de prendre part à la Coupe Spengler, poursuit-il. Quand tu joues au pays, le championnat se poursuit et tu n’as donc pas souvent cette opportunité qui se présente. »
HC Dynamo Pardubice – Team Canada 4-3 (0-0, 2-1, 1-3)
Samedi 30 janvier 2023 à 20h15 à la Vaillant Arena de Davos. 6 267 spectateurs (guichets fermés).
Arbitres : Daniel Stricker (SUI) et Stephan Fonselius (FIN) assistés de Dario Fuchs (SUI) et Zach Steenstra (CAN)
Tirs : Pardubice 35 (8, 13, 20) ; Team Canada 23 (12, 5, 6)
Pénalités : Pardubice 14’ (4’, 4’, 6’) ; Team Canada 52’ (0’, 4’, 8’ + 2×5’ + 10’ + 20’)
Évolution du score :
0-1 à 20’24’’ : Hazen assisté de DiDomenico et Benn
1-1 à 24’37’’ : Radil assisté de Košťálek et Kousal
1-2 à 39’58’’ : Grant assisté de Quenneville et Smith (sup. num.)
1-3 à 42’00’’ : Grant (inf. num.)
2-3 à 56’04’’ : Radil assisté de Čerešňák et Kaut (sup. num.)
3-3 à 58’37’’ : Kaut assisté de Košťálek et Cienciala
4-3 à 59’21’’ : Paulovič assisté de Zohorna
HC Dynamo Pardubice
Attaquants :
Tomáš Hyka – Lukáš Sedlák – Michal Pochobradský
Lukáš Radil – Tomáš Zohorna – Robert Kousal
Martin Kaut – Adam Musil – David Cienciala
Jan Mandát – Patrik Poulíček – Matej Paulovič
Défenseurs :
Peter Čerešňák – Tomáš Dvořák
Jan Košťálek – Ondřej Vála
Michal Hrádek – Libor Hájek
Martin Bučko
Gardien :
Milan Klouček (20/23, 86,7%)
Remplaçant : Roman Will (G). Absents : Robert Říčka (surnuméraire).
Team Canada
Attaquants :
Jonathan Hazen – Corban Knight – Christopher DiDomenico
Michael Joly – Derek Grant – John Quenneville
Jonathan Ang – Josh Jooris –Tyler Morley
Daniel Audette – Massimo Rizzo – Colton Sceviour
Défenseurs :
Ty Smith – Dillon Heatherington
Zac Leslie – Nicolas Beaudin
Benn Jordie – Nathan Beaulieu
Eric Gelinas
Gardien :
Aaron Dell (31/35, 88,6%)
Remplaçant : Thomas Milic (G). Absents : Philip-Michael Devos (surnuméraire), Guillaume Asselin (surnuméraire), Joey LaLeggia (surnuméraire), Tyler Beskorowany (surnuméraire)