Les Brûleurs de Loups ont remporté le premier match de cette série de quarts de finale grâce à un départ canon et une fin de match maîtrisée (5-3). Les Gothiques ont tout de même fait jeu égal pendant la deuxième partie du match et auraient pu faire douter un peu plus les Grenoblois en fin de match. Des motifs de satisfaction pour Mario Richer et son équipe dans l’optique de ramener au moins une victoire du déplacement à Pôle Sud, objectif logique d’Amiens qui recevra lors des matchs 3 et 4.
Pour cette deuxième rencontre, on prend les mêmes (ou presque) et on recommence. Seuls changements notables : le retour de Bastien Maïa dans l’alignement amiénois et un léger turnover grenoblois avec Julien Munoz qui remplace Timothée Quattrone.
Thomas Suire prend le premier lancer mais Stepanek ne se laisse pas surprendre. Avec moins de deux minutes jeu, les Gothiques se retrouvent déjà en infériorité numérique pour une pénalité de Thomas Suire. Un premier lancer de Hardy est détourné par Gilbert. Mais les Grenoblois laissent partir un 2 contre 1 avec Maia et Lehtonen qui auraient pu marquer en infériorité numérique. Le jeu de puissance met du temps à s’installer et Amiens tue cette première pénalité sans grande inquiétude.
Le jeu est très équilibré même si les Brûleurs de Loups sont dans l’ensemble maîtres de la possession du palet. Mais en contre-attaque, les Gothiques sont dangereux à l’image de Simonsen qui passe entre Rouhiainen et Pivtsakin pour prendre un tir détourné de justesse par Stepanek. Le jeu s’arrête lorsque Leclerc percute involontairement Gilbert qui met plusieurs minutes à se relever. Une fois rétabli, les Brûleurs de Loups en profitent pour mettre la pression sur la cage grenobloise : un pressing payant puisque Treille reçoit une magnifique passe du revers de Lavoie pour ouvrir le score dans la cage grande ouverte (1-0, 07’22).
Mais les Grenoblois, un peu trop euphoriques, s’oublient défensivement sur le coup d’envoi : alors que les Gothiques investissent la zone offensive, l’accès à la cage est étrangement facile pour Lehtonen qui s’en va battre Stepanek de près (1-1, 07’44).
Tout est à refaire après ces deux buts coup sur coup. Les Brûleurs de Loups repartent donc à l’offensive avec Deschamps qui tente sa chance mais Gilbert parvient à repousser le palet. Dans les minutes suivantes, les Gothiques ont clairement l’initiative dans le jeu face avec une belle occupation de la zone offensive. À l’inverse les Grenoblois sont plus timides offensivement et n’arrivent pas reprendre l’initiative. Il faut une mauvaise relance de la défense amiénoise directement sur Hardy pour permettre à Grenoble de prendre un gros lancer sur la cage amiénoise mais Gilbert s’en sort.
Une petite friction entre Bachelet et Svanenbergs envoie les deux joueurs en prison. Le jeu continue à être équilibré jusqu’à la fin du tiers sans qu’aucune des deux équipes n’arrive à prendre l’ascendant. Dans les deux dernières minutes, Aubin essaie de trouver la faille dans la défense amiénoise, plus compacte qu’hier, en effectuant plusieurs tours de cage mais il n’arrive pas à trouver d’ouverture. Dans la dernière minute, Simonsen trouve le filet extérieur sans pouvoir marquer. Les deux équipes retournent au vestiaire sur ce score de parité logique même si Grenoble a été dominateur au nombre de tirs.
Tout est à faire en deuxième période mais sur le coup d’envoi : coup de théâtre ! Sur une mauvaise relance de Niskala, Lyubimov récupère le palet dans la zone offensive et le passe à Deschamps, positionné seul à côté de la cage. Il ne se fait pas prier pour marquer à bout portant après seulement neuf secondes de jeu (2-1 à 20’09). Ce but change complètement la donne puisqu’il place les Grenoblois aux commandes alors que les Gothiques se retrouvent comme hier à courir après le score.
Les Gothiques accusent le coup car les minutes suivantes sont clairement grenobloises avec des bonnes opportunités de Latal puis de Hardy dont le revers est détourné de justesse par Gilbert. Et sur un gros lancer de Treille non cadré, Farnier se retrouve idéalement placé pour prendre le rebond et pousser le palet dans la cage vide (3-1, 23’48). Début de deuxième tiers idéal pour Grenoble qui prend désormais sereinement les commandes.
Mario Richer demande un temps mort pour recadrer ses joueurs et arrêter l’hémorragie. La réaction amiénoise est pourtant timide et ce sont les Brûleurs de Loups qui maintiennent la pression en zone offensive avec une possession du palet quasi constante. Mais les Gothiques cherchent les contre-attaques et sur l’une d’entre elles Maia parvient à déborder côté droit pour se présenter face à Stepanek qui bloque le palet. Puis c’est au tour de Freadrich de prendre un lancer qui ne surprend pas Stepanek.
La rencontre s’installe sur un faux rythme alors que les Brûleurs de Loups continuent de mettre la pression en zone offensive avec Aurélien et Flavien Dair notamment. Rouhiainen lance dans le trafic pour solliciter Gilbert alors que le palet tourne autour de la cage. Plagnat fait trébucher Lyubimov derrière la cage, mais dès le début de la supériorité numérique, Rouhiainen perd le palet à la ligne bleue et Lavoie est obligé de commettre une faute en zone défensive pour le récupérer. Les deux équipes se retrouvent à quatre contre quatre. Lamarche et Svanenbergs en viennent brièvement aux mains, signe que la tension entre les deux équipes est toujours vive, et partent en prison se calmer.
Dans la foulée, Latal place une belle accélération pour prendre de vitesse les défenseurs amiénois et se présenter devant Gilbert qui réalise un bel arrêt en se couchant sur la rondelle. Puis c’est Sacha Treille qui arrive jusqu’à la cage pour prendre un lancer du revers. Sur une rapide contre-attaque, Bergeron puis Plagnat prennent leur chance mais Stepanek réalise trois arrêts consécutifs pour empêcher les Gothiques de revenir.
Les deux équipes jouent le tout pour le tout en cette fin de deuxième tiers et à ce petit jeu c’est Aurélien Dair qui trouve une belle lucarne après avoir temporisé dans l’axe de la cage (4-1, 37’31). Amiens essaie de réagir mais se heurte à un Stepanek très inspiré. Dans la dernière minute, Lyubimov aurait pu marquer sur un exploit individuel mais Gilbert parvient à stopper l’attaquant russe. En toute fin de tiers, Molny fait trébucher Treille derrière la cage.
En début de troisième période, Mario Richer fait rentrer Clément Fouquerel à la place d’Antoine Gilbert, pas complètement remis de son choc du premier tiers. Avec trois buts d’avance, les Brûleurs de Loups peuvent voir venir. Ils débutent en supériorité numérique puisque la pénalité de Mony court toujours. Un bon jeu entre Lavoie et Aurélien Dair conduit à un tir de ce dernier, bloqué entre les jambes par Fouquerel. La pénalité est finalement tuée par Amiens sans trop de difficulté.
Bergeron est bien décalé par Gibb pour se présenter face à la cage mais Stepanek ferme la porte. Manque de réalisme pour Amiens car quelques instants plus tard, Lyubimov hérite une belle passe de Deschamps dans l’axe de la cage pour placer directement le palet en lucarne (5-1, 43’05). Avec désormais quatre buts d’avance, les Brûleurs de Loups peuvent entrevoir sereinement la fin de la rencontre.
Les Gothiques connaissent une belle séquence en zone offensive, ponctuée par deux tirs de Bergeron dans l’axe, repoussés par un Stepanek bien en place. Les minutes défilent en faveur de Grenoble et le suspense n’est plus vraiment de mise même si Belharfi n’est pas loin de ramener les siens à trois buts. Une pénalité contre Aurélien Dair donne une supériorité numérique à Amiens mais Grenoble fait un gros travail pour repousser les attaques amiénoises. Munoz et Flavian Dair ont même une opportunité sur la fin de pénalité.
Le jeu revient à cinq contre cinq alors que Freadrich essaie de provoquer Lyubimov devant la cage de Fouquerel. Mais cela se retourne contre le défenseur amiénois qui fait tomber la crosse de Lyubimov et est pénalisé pour un cinglage. Les Grenoblois obtiennent donc une supériorité numérique, qui permet de faire tourner un peu plus le chrono avec quelques bons mouvements sans pour autant marquer. Il ne reste plus qu’à attendre la fin de match pour les deux équipes. Plus rien ne sera marqué malgré une bonne tentative de Schmitt qui passe juste au-dessus de la cage amiénoise et un très bon centre de Grossetête pour Farnier mais Fouquerel fait l’arrêt à bout portant. Grenoble valide finalement tranquillement un deuxième succès dans cette série !
Les Brûleurs de Loups font carton plein à domicile. Un succès plus large que la veille et qui s’est dessiné cette fois au deuxième tiers-temps après un départ relativement lent. Mais en début de deuxième tiers, le but de Deschamps leur a permis de prendre l’ascendant et leur avance s’est accentuée au fil des minutes, en partie grâce à Stepanek qui a su faire les arrêts nécessaires pour éviter un retour d’Amiens. Et ce soir, pas de relâchement défensif, les Brûleurs de Loups ont commis moins d’erreurs défensives dans la deuxième partie du match, ce qui a permis de maintenir l’écart jusqu’au bout. Offensivement les deux premières lignes ont fait le travail en marquant deux buts chacune et la quatrième a été récompensée par le but d’Aurélien Dair en fin de match.
Du côté d’Amiens, l’objectif de ramener au moins une victoire n’aura pas été atteint. Pourtant les Gothiques ont effectué un meilleur départ qu’hier avec un bon premier tiers temps mais certains relâchements défensifs et un manque de profondeur dans l’alignement les ont empêchés de rester au contact pendant 60 minutes. Seule satisfaction, la bonne tenue de l’infériorité numérique qui a réussi à contenir le power-play grenoblois jusqu’à présent. La série se déplace maintenant au Coliseum, Amiens devra impérativement aller chercher une première victoire à domicile.
Désignés meilleurs joueurs du match : Jakub Stepanek (Grenoble) et Matias Lehtonen (Amiens)
(Photos d’Emmanuel Giraudeaux)
Commentaires d’après-match :
Jean-François Dufour (co-entraîneur de Grenoble) : « C’est un bon match, on reprend sur ce qu’on a fait hier en troisième période. Dès le départ ils sont arrivés forts, ils nous ont surpris avec leur échec-avant qui est arrivé très vite. On marque notre but mais derrière ils reviennent. À partir de là, je pense qu’on a fait le boulot. On est à domicile, il faut s’assurer de gagner. C’est loin d’être fini, eux vont vouloir faire la même chose chez eux. Il va falloir aller là-bas et être prêts, c’est jamais évident, chaque fois on a eu de la difficulté cette année. Il va falloir être prêts dès le départ et faire des gros matchs. Le premier tiers était un peu difficile, ils sont arrivés avec un peu plus de vitesse qu’hier. On était un peu surpris, on s’est débarrassé du palet, on n’a pas fait les jeux. Mais par la suite, aux deuxième et troisième tiers, on a bien géré le palet. On a bien géré nos temps forts, encore une fois il faut faire attention, c’est une équipe très rapide sur les contres. Il y a quelques moments où on s’est fait peur, dans le deuxième on a donné deux ou trois bonnes occasions et c’est un peu ce qu’il faut éliminer contre eux. Très content de la quatrième ligne même si, quand ils prennent un but, j’étais un peu moins content. Ils font le job, quand on les envoie aujourd’hui on a confiance, on sait le travail qu’ils vont nous apporter. Le but, c’est de bien jouer en zone offensive, qu’ils fatiguent l’équipe adverse, et c’est ce qu’ils font. »
Mario Richer (entraîneur d’Amiens) : « En début de deuxième tiers, on prend un but qui fait mal. Un rebond, un dégagement, tu le laisses à Sacha Treille dans l’enclave, bon… La deuxième période nous a fait très mal parce qu’on a passé beaucoup, beaucoup de temps dans notre zone… Donc nos défenseurs n’avaient plus de jus, cette période a drainé beaucoup d’énergie. Deux matchs en deux jours, ça nous a coûté cher. En revenant à maison, on a deux joueurs qui vont revenir donc ça va aider. On va pouvoir jouer à quatre trios, on va pouvoir avoir sept défenseurs donc on pourra mettre plus d’énergie pendant le match. Le défi physique fait partie du jeu, on ne s’est pas fait défoncer là, c’est un match de hockey. En plus il y a eu des bagarres, vous avez vu ça ? Cinq minutes chacun pour bagarre ! C’était une bagarre incroyable, vous l’avez vue vous autres ? Cinq minutes chacun pour bagarre, pfiou… À Amiens, il faut mieux jouer défensivement. Grenoble a une puissance offensive incroyable, donc il faut donner moins de lancers dans l’enclave. Contre Rouen, c’est la même chose… Ce sont des équipes qui te font payer le prix dès que tu fais une erreur. De notre côté, il faut aller plus à la cage. Parce que là les lancers au but c’est 33/32 mais ça ne semble pas… Tu poses la question à Stepanek : est-ce qu’il a eu 32 lancers ? Oui mais tout a paru facile… Quand il est dans son match, il est difficile à battre et s’il n’y a pas de lancers voilés ou déviés, ça rend sa tâche encore plus facile. À chaque fois qu’on a battu Grenoble, c’était des matchs très serrés avec un nombre de buts très bas, 2-2 ou 1-1, dans le style qu’on doit jouer. Si tu donnes 5 buts à Grenoble, il faut que tu en comptes 6… On n’a pas cette puissance là donc il faut limiter à 1 ou 2 buts pour pouvoir gagner. On se limite presque à 3 nous. Le calcul est assez facile, il faut limiter les chances de compter de Grenoble pendant 60 minutes. J’aime l’intensité, le hockey a changé, il y a un couple d’années c’est moi qui ai amené Max Legault en France. Max défonçait tout le monde, il prenait 5 minutes à chaque fois qu’il y avait une mise en échec. Le style change. Il faut avoir des joueurs qui frappent mais qui respectent le règlement, qui frappent mais doucement. Mais ça a changé depuis un mois et demi, les règlements ont changé. Depuis que les deux arbitres de la Ligue Nationale supervisent les arbitres, ça joue un peu plus viril, il y a plus de petits coups qui se donnent, des mises en échec, c’est mieux pour le hockey parce que c’était rendu très ennuyeux en France. Avant, je ne sais pas qui faisait la supervision des arbitres mais je pense qu’il n’y en avait pas. Là heureusement, il y en a. C’est un bon changement au niveau des arbitres, ils sont supervisés. Ils ont des rapports après chacun des matchs, c’est un boulot qui n’était pas fait avant. Avant, c’était des personnes qui regardaient le match, qui mangeaient du pop corn et qui disaient bon t’as fait un bon match. C’était ça avant mais il était temps que ça change ! »
Nicolas Deschamps (attaquant de Grenoble) : « C’est important de jouer des bons matchs à la maison, surtout de gagner. On s’enlève un peu de pression. Oui, notre début de match n’était pas le meilleur mais après on a pris un peu le contrôle du match. C’est une équipe qui ne lâche jamais donc il faut tout le temps être prêts. Et puis ils sont très bons sur les contres donc si on a un troisième attaquant qui reste derrière on limite les dégâts, donc je crois qu’on l’a bien fait ce soir. On savait que c’est une équipe qui a du caractère et qu’ils étaient venus pour répondre. On a essayé de limiter les dégâts en commençant le match et puis on a réussi à marquer les premiers donc ça nous a donné un peu de jus. Sur mon but, on a eu un peu de chance, Damien met la rondelle au fond, elle fait un drôle de rebond et s’est retrouvée sur la palette de Lyubi et puis j’étais tout seul devant la cage. Ça nous a donné de l’énergie et ça leur a donné un petit coup dans le moral donc c’était parfait. Les deux matchs à Amiens cette saison étaient compliqués, on a pris beaucoup de prisons. C’est une équipe qui se crée beaucoup de chances pour avoir des avantages numériques donc c’est à nous de jouer solide et d’entamer du mieux qu’on peut. C’est une patinoire où il y a beaucoup de bruit, il faut rester disciplinés là-bas. Avec la saison qu’on a eue, on sait qu’on peut perdre des matchs. Donc l’équipe est assez humble, on reste sur le travail. C’est un match à la fois, donc mission accomplie ici, maintenant on va là-bas. C’était un peu le message des entraîneurs. Le premier match on n‘a pas été à la cage, on est resté à l’extérieur, on a marqué cinq buts. Ce soir, on a essayé de mettre un peu plus de trafic devant leur gardien et de faire des jeux justement plus près de la cage et ça a porté ses fruits donc il faut écouter les entraîneurs et appliquer tout cela en match. »
Loïc Farnier (attaquant de Grenoble) : « On a plus maîtrisé aujourd’hui qu’hier. Je trouve qu’hier on s’est relâché à des moments. C’est une équipe qui ne lâche rien donc ils nous ont quand même mis dans le rouge. C’était un but important pour nous au début du deuxième tiers, on se l’était dit dans le vestiaire et ça nous a donné du momentum. Ça a bien roulé après, on a été complet dans l’ensemble. Je pense qu’on les a bien contenus, on a fait ce qu’on s’était dit hier. À Amiens, on sait qu’avec leur public, ça aide beaucoup au niveau de l’énergie. Chez eux, ils frappent fort, ils travaillent fort dans les coins, ils attaquent beaucoup la cage, ils envoient les palets… Il va falloir être très très solides défensivement, beaucoup plus que ce qu’on a fait là, je pense qu’on peut faire encore mieux. Et puis continuer à créer ce qu’on crée à l’offensive. Partir là-bas avec deux matchs, c’est quand même plus confortable que s’il y avait eu 1-1 ou même 2-0 peur eux, on ne sait jamais comment ça peut tourner. Mais il ne faut pas non plus s’enflammer. C’est une bonne chose pour l’équipe, pour les fans, le club, tout le monde. On a eu des hauts et des bas pendant la saison mais je trouve qu’on est sur une belle montée, il ne faut pas qu’on lâche, on peut toujours faire mieux. Que ce soit collectif ou individuel, c’est la même chose, chacun doit augmenter son niveau de performance. Moi j’ai toujours faim de plus. Cette fin de saison s’est beaucoup mieux passée pour moi, j’ai eu un peu de mal au début, je ne sais pas trop pourquoi mais je suis bien revenu. Là, ça se passe bien avec Sach et Alex, il ne faut pas qu’on s’arrête et ça devrait bien se passer normalement. »
Danick Bouchard (capitaine d’Amiens) : « On n’a pas le temps de se sentir malheureux pour nous-mêmes. Dans le vestiaire c’est sûr qu’après le match, il n’y a personne qui était content. C’est important de penser à ce qui s’est passé ce soir mais c’est important de tourner aussi la page rapidement et de penser au match 3. Le passé, c’est terminé, c’est ce qui va se passer mardi l’important. Ce soir on a montré un meilleur visage qu’hier malgré le score. Il y avait plus d’intensité, je pense que Grenoble a été opportuniste sur quelques buts. Le match aurait pu virer de côté sur quelques rebonds favorables. Mais quand tu travailles, normalement les rebonds sont de ton côté. Ce soir on ne les a pas eus. Il faut juste continuer à travailler, y aller match par match, présence par présence, et rester solidaires et positifs entre nous. L’exécution n’était pas là sur certaines phases de jeu, donc on s’est débarrassé du palet assez rapidement. Des fois on avait l’espace et puis on s’est débarrassé du palet trop vite. Et ça a coûté. Grenoble, on ne peut pas leur donner le palet gratuitement comme ça. Chaque fois qu’on a eu du succès, c’est qu’on a patiné avec le palet, qu’on s’est fait confiance. Des fois, quand tu as la confiance dans les talons, tu as envie de te débarrasser plus du palet que de le garder. Et comme j’ai dit plus tôt, il y a quelques rebonds favorables et Grenoble, ça ne leur en prend pas trop pour trouver le fond du filet. Donc ça a fini à 5-1 mais ça aurait pu être un autre match. On a quand même eu beaucoup de chances, beaucoup de lancers avec des gens devant la cage. Les gars ce soir ont été intenses, c’est peut-être plus le côté technique qui a manqué. Il faut ramener cette énergie-là pendant soixante minutes mardi devant nos partisans. »
Grenoble – Amiens 5-1 (1-1, 3-0, 1-0)
Samedi 9 mars 2024 à 20h15 à Pôle Sud. 4208 spectateurs.
Arbitrage de Geoffrey Barcelo et Sébastien Levasseur assistés de Eric Briolat et Joffrey Yssembourg
Pénalités : Grenoble 11’ (2’, 7’, 2’), Amiens 15’ (4’, 9’, 2’)
Tirs : Grenoble 32 (10, 14, 8), Amiens 33 (5, 13, 15)
Engagements : Grenoble 32 (6, 16, 10), Amiens 29 (9, 12, 8)
Évolution du score :
1-0 à 07’22 : Treille assisté de Lavoie et Farnier
1-1 à 07’44 : Lehtonen assisté de Maia et Suire
2-1 à 20’09 : Deschamps assisté de Lyubimov et Fleury
3-1 à 23’48 : Farnier assisté de Crinon et Treille
4-1 à 37’31 : A.Dair assisté de Munoz et Rouhiainen
5-1 à 43’05 : Lyubimov assisté de Deschamps et Lamarche
Grenoble
Attaquants :
Roman Lyubimov – Nicolas Deschamps (A) – Damien Fleury (A)
Sacha Treille (C) – Alexandre Lavoie (2’) – Loïc Farnier
Martin Latal – Matias Bachelet (2’) – Brent Aubin
Flavian Dair – Valentin Grossetête – Aurélien Dair (2’)
Julien Munoz
Défenseurs :
Kyle Hardy – Maxim Lamarche (5’)
Pierre Crinon – Charles Schmitt
Jere Rouhiainen – Nikita Pivtsakin
Gardien :
Jakub Stepanek
Remplaçant : Raphaël Garnier (G). Absents : Timothée Quattrone, Adel Koudri (épaule), Lucien Onno (scaphoïde), Jonathan Racine (poignet – saison terminée).
Amiens
Attaquants :
Ilies Djemel – Kaylian Leborgne – Tomas Simonsen
Danick Bouchard (C) – Janis Svanenbergs (7‘) – Antonin Plagnat (2’)
Bastien Maïa – Matias Lehtonen – Thomas Suire (2’)
Rayan Belharfi – Anatole De Mali
Défenseurs :
Jaakko Niskala – Mathieu Mony (2’)
Dan Gibb (A) – Jared Freadrich (2’)
Justin Bergeron – Nicolas Leclerc (A)
Gardien :
Antoine Gilbert puis Clément Fouquerel [de 40’00 à 60’00]
Remplaçant : Antoine Salomez (G). Absents : Joey West (myocardite), Zachary Lavigne, Romain Bault, Mathieu Boucher, Julien Tessier.
