Les Brûleurs de Loups ont bien redressé la barre après leur défaite dimanche à Amiens (2-4) en allant s’imposer largement mardi à Anglet (9-0). En faisant le plein de points et de buts, ils ont confirmé leur capacité à réagir après une défaite, une constante depuis le début de saison. Il faudra confirmer ce soir face à Bordeaux, une équipe en forme qui truste les premières places depuis le début de saison. Actuellement troisièmes derrière Angers et au coude à coude avec Rouen, les Boxers font figure d’outsider très sérieux pour la victoire finale. Ils se présentent à Pôle Sud sur une série de six victoires consécutives (Anglet, Gap, Chamonix, Angers, Marseille et Amiens). Après avoir contenu les Ducs (victoire 2-0), ils ont enchaîné avec deux victoires dimanche face à Marseille (6-4) et mardi contre Amiens (4-1).
Un bon test, donc, pour savoir où en sont les Brûleurs de Loups qui ont aligné trois victoires et une défaite depuis leur défaite en finale de la Coupe Continentale. Pour cette rencontre importante pour maintenir l’écart avec Angers en tête du classement, les Grenoblois récupèrent Jarod Hilderman qui était blessé depuis Cardiff. La rotation continue devant et derrière avec Leclerc, Crinon et Regis laissés au repos ce soir. Pintaric est titularisé dans les cages pour la troisième fois. Du côté bordelais, Samuel Salonen, Tom Guidoux et Julien Guillaume sont absents pour cette rencontre. Lors des trois premiers matchs entre les deux équipes, les Brûleurs de Loups se sont imposés trois fois en Ligue Magnus (5-2, 6-3, 2-1 après prol.) ainsi qu’en coupe de France (2-1).
Il valait mieux ne pas être en retard pour le coup d’envoi. Sur l’engagement gagné par Grenoble, Binner lance le palet en direction de la cage bordelaise, Papillon s’avance pour le récupérer mais il est gêné par Beauchemin au moment de relancer. La rondelle arrive dans la crosse de Mallet qui l’expédie directement dans la cage grande ouverte (1-0, 00’09). Un but gag pour commencer et un coup dur pour les visiteurs qui partent avec un handicap. Poudrier essaie de remettre les Boxers dans le bon sens avec un lancer sur Pintaric. Dans la foulée, une pénalité est appelée contre Gegeris auteur d’un cinglage sur Andersson. Grenoble accroît déjà son avantage sur un lancer de Binner dévié au passage par Mallet positionné juste devant Papillon (2-0, 01’01). Début de match catastrophique pour les Boxers déjà distancés au tableau d’affichage.
La défense bordelaise a du mal et sur un débordement d’Aurélien Dair, Treille est tout près de reprendre au deuxième poteau mais il manque de peu le palet. Au pied du mur, les Bordelais partent à l’attaque avec Bruche qui voit son lancer repoussé par Pintaric. Les Boxers se montrent entreprenants avec plusieurs occasions franches près de la cage de Pintaric. Ils sont même très actifs avec un lancer de Dusseau bloqué par Pintaric. Mais le réalisme grenoblois est impressionnant en ce début de match avec une contre-attaque rapidement jouée par Dair pour Treille qui laisse en retrait à Koudri lequel devance Carry et marque entre les jambières de Papillon (3-0, 04’57).
À la dérive, les Boxers se lancent à l’abordage de la cage grenobloise et investissent la zone d’attaque. Bruche tente sa chance à deux reprises mais il est contré par Pintaric. Les Brûleurs de Loups sont moins fréquemment en zone offensive mais restent dangereux à l’image de Mallet, en grande forme ce soir, qui prend un tir lointain, dévié de la jambière par Papillon. Mallet prend un rebond qui passe de peu à côté alors que Boivin et Prissaint s’accrochent et partent se calmer en prison. Deschamps, seul dans l’axe, prend un tir repoussé de justesse par Papillon. Sacha Treille, à la lutte avec Lamarche, se blesse en retombant sur le poignet. Il regagne les vestiaires et ne reviendra pas du match.
Beauchemin fait trébucher Lemaître le long de la bande. Première supériorité numérique pour Bordeaux qui a une chance de se relancer. Spinozzi prend un tir dans l’axe mais Dair bloque le tir avec son corps. Finalement Pintaric gèle le palet sur un nouveau lancer lointain de Spinozzi. À 5 contre 5, une belle passe en aveugle de Bachelet pour Hardy aurait pu permettre à Grenoble d’inscrire un quatrième but mais le palet est bloqué par Papillon.
Les Boxers essaient de reprendre la possession du palet mais Lamarche fait trébucher Boivin. Les Grenoblois n’arrivent pas à s’installer alors que le boxplay bordelais les fait parfaitement déjouer. Binner prend tout de même un tir du revers en fin de pénalité mais Bordeaux n’aura pas été inquiété pendant deux minutes. En revanche, de retour à 5 contre 5, les Brûleurs de Loups sont plus inspirés : Beauchemin décale Southorn qui met le palet à la cage et trouve Mallet qui surgit devant Papillon pour inscrire un triplé personnel (4-0, 16’59). Le but est validé alors que Bordeaux a demandé la vidéo. Le coach challenge négatif vaut deux minutes de pénalité au Boxers. Mais sur la supériorité numérique, Grenoble se met en danger en laissant Polcs prendre un tir plein axe, repoussé à bout portant par Pintaric. Une accélération de Boivin lui permet de tirer sur Papillon qui dégage le palet. Le portier bordelais bloque de nouveau un lancer du top scorer grenoblois. Cette deuxième pénalité consécutive est tuée par Bordeaux qui sauve les meubles dans ce premier tiers où Grenoble a déjà fait (largement) la différence avec quatre buts d’avance.
Les Boxers sont au pied du mur et réagissent immédiatement au début de la seconde période : suite à l’engagement gagné, Jevpalovs tire, le palet est repoussé par le poteau mais traîne devant le slot. Gegeris tente de prendre le rebond mais il est marqué par Binner, c’est finalement Poudrier qui surgit et le pousse au fond (4-1, 20’09). Comme lors de la première période, un but est marqué au bout de 9 secondes et cette fois il est au crédit des Boxers. Sur un palet perdu devant la cage, Deschamps temporise et sert Bachelet dont le tir est repoussé par Papillon. Bruche lui répond avec un tir en angle fermé, détourné par Pintaric.
Après une bonne présence en zone offensive, les Boxers obtiennent une pénalité de Hilderman qui retient Poudrier. Le jeu de puissance bordelais est très bien installé, Carry manque le cadre sur un one timer alors que Giroux tente sa chance de près mais échoue sur Pintaric. Bruche tente une déviation devant le portier grenoblois qui détourne de la jambière. Giroux puis Spinozzi de loin continuent de bombarder Pintaric qui multiplie les arrêts. Malgré une forte domination, Bordeaux n’arrive pas à concrétiser et Grenoble parvient à tuer la pénalité. À cinq, les Brûleurs de Loups essaient de retrouver la zone offensive avec un tir de Hardy dévié de justesse par Papillon. Schmitt prend sa chance à son tour avec le même résultat. La réaction grenobloise permet de rééquilibrer le jeu. Les Boxers ont aussi leurs opportunités avec Pompei qui dévie un tir de Lamarche. Grenoble maintient ensuite le palet en zone offensive avec des lancers lointains pour mettre la pression sur la cage bordelaise à l’image de celui d’Andersson, bloqué par Papillon.
Sur une contre-attaque rapidement jouée, un tir non cadré de Christophe Boivin rebondit contre la balustrade et revient sur Boivin qui semble le reprendre sous la barre mais le jeu se poursuit. Boivin décale ensuite Beauchemin qui parvient à se présenter seul face à Papillon qui gèle le palet. Les arbitres profitent de l’arrêt de jeu pour revoir à la vidéo l’action précédente et valident le but, le tir de Boivin étant bien rentré sous la barre (5-1, 30’54). Ce but fait beaucoup de bien aux Brûleurs de Loups qui avaient parfois du mal à contenir la fougue bordelaise depuis le début du deuxième tiers.
Grenoble retrouve de l’énergie alors que le moral bordelais en prend un coup. Pintaric rassure de nouveau sa défense en gelant la rondelle sur un tir de Poudrier qui arrivait en bonne position face à lui. Giroux prend à son tour un bon lancer face à la cage mais Pintaric ne laisse rien passer. Lamarche est accroché par Koudri avec la crosse et les Boxers obtiennent une nouvelle supériorité numérique. Et d’entrée, Pintaric se montre avec un double arrêt face à Spinozzi puis Bruche. Gegeris reprend de volée le palet qui avait rebondit en l’air mais il trouve de nouveau Pintaric sur sa route. Le portier grenoblois sort le grand jeu avec ensuite un double arrêt devant Jevpalovs puis Gegeris. Puis c’est Valtonen qui sert Gegeris juste devant le slot mais Pintaric s’interpose de nouveau.
Alors que la pénalité de Koudri se termine, Hardy est sanctionné à son tour pour un cinglage sur Gegeris. C’est donc quatre minutes de supériorité numériques consécutives dont bénéficient les Boxers. Mais cette deuxième supériorité numérique est moins tranchante pour les Boxers qui prennent nettement moins de tirs. Les Grenoblois reviennent à cinq, un lancer de Grossetête est repoussé par Papillon. Malgré plusieurs infériorités numériques, les Brûleurs de Loups parviennent à maintenir leur avance de quatre buts à la fin de ce deuxième tiers dominé par Bordeaux.
Au début du troisième tiers-temps, Bordeaux a donc toujours quatre buts à remonter. Un handicap qui parait insurmontable mais cela n’empêche pas Grenoble de rester prudent en ce début de tiers avec un quadrillage méthodique de la zone neutre. Les Brûleurs de Loups tentent d’occuper la zone offensive, les réactions bordelaises sont plus sporadiques à l’image Polcs qui prend un rebond mais trouve Pintaric sur la trajectoire. Les Isérois arrivent à maintenir le palet dans les bandes et ne concèdent pas beaucoup d’occasions dans ce troisième où Bordeaux s’essouffle sans trouve la faille. Bachelet prend deux lancers à la suite sur Papillon, histoire de laisser le palet en zone offensive. Grossetête prend un tir qui passe au-dessus de la barre. Les espaces sont peu nombreux, sur un mini-contre Mallet parvient à prendre un tir bloqué de la mitaine de Papillon alors qu’il a Boivin disponible sur sa droite. Une reprise de Beauchemin passe de peu à côté, un palet glissé par Dair à Koudri aurait pu tromper Papillon mais ce dernier bloque la rondelle.
Les Brûleurs de Loups donnent l’impression de dérouler dans cette fin de match alors que les Boxers y croient de moins en moins au fil des minutes. Gueurif n’arrive pas à exploiter un palet qui traîne devant la cage mais obtient une pénalité après avoir été neutralisé par Spinozzi. Un tir de Hardy est repoussé par Papillon sur le power-play. Sur un bon décalage de Mallet, Boivin se présente seul face à Papillon qui resserre bien les jambières. Bachelet fait trébucher Papillon et les Boxers se retrouvent une dernière fois en supériorité numérique. Mais il est trop tard même si Jevpalovs et Spinozzi tentent leur chance de loin. Pintaric se couche sur le palet alors que Jevpalovs semblait avoir fait le plus dur, ouvrant la cage à Gegeris qui met le palet sur le petit filet extérieur. Une faute de Hilderman qui fait trébucher Carry permet à Bordeaux de finir le match à cinq contre quatre, sans conséquence.
Les Brûleurs de Loups s’imposent largement face à Bordeaux dans ce choc qui peut être une affiche de demi-finale comme l’année dernière. Les hommes de Per Hånberg ont pris le match par le bon bout en marquant deux buts lors de la première minute de jeu. Un avantage qu’ils ont doublé en fin de première période, scellant déjà quasiment le sort du match. Derrière, il a fallu gérer cette avance… et les Brûleurs de Loups l’ont plutôt bien fait malgré un gros coup de pression des Boxers dans le début du deuxième tiers-temps.
Pintaric a sauvé son équipe lorsqu’elle était malmenée et le boxplay a été très efficace ce soir, neutralisant les nombreuses supériorités numériques bordelaises. On retiendra également l’efficacité de Mallet, auteur de trois buts ce soir, qui a illustré l’opportunisme de Grenoble, capable de marquer sur ses temps forts. Un match test donc rassurant et particulièrement réussi. Seule ombre au tableau, la blessure au premier tiers-temps du capitaine Sacha Treille qui n’est pas revenu au jeu. La trêve internationale sera courte pour les Brûleurs de Loups qui ont deux matchs en retard à jouer à Briançon ce dimanche et à Nice dimanche prochain avant d’aborder la dernière ligne droite du championnat.
Bordeaux et Papillon peuvent s’en vouloir d’avoir raté leur entame de match car ils ont par la suite souvent dominé leurs adversaires, en arrivant à occuper la zone offensive et à créer du danger sur la cage grenobloise. Mais l’offensive bordelaise a manqué d’efficacité, en power-play notamment, frustrée par Pintaric qui avait tout d’une muraille ce soir. Son vis-à-vis Papillon a aussi été solide par la suite mais cela faisait longtemps qu’il n’avait pas connu un match aussi compliqué. Les Boxers s’inclinent donc pour la cinquième fois de la saison contre Grenoble en incluant la coupe de France et font une mauvaise affaire dans leur duel à distance avec Rouen pour la troisième place de la saison régulière. Le sprint final de quatre matchs permettra aux deux équipes de se départager, à commencer par le prochain face-à-face entre les deux équipes le 11 février pour le retour de la trêve internationale.
Désignés meilleurs joueurs du match : Alexandre Mallet (Grenoble) et Maxim Lamarche (Bordeaux)
Commentaires d’après-match :
Per Hanberg (entraîneur de Grenoble) : « Nous voulions démarrer fort et dur aujourd’hui, donner directement le ton du match. On a été un peu chanceux au début, le gardien a fait une erreur et Mallet s’en est occupé. Lorsque vous mettez la pression d’entrée, des choses peuvent se produire et il faut être prêt pour cela. La première ligne s’est montrée à son avantage dans la première période aujourd’hui, en marquant ces buts, et cela nous a permis de presque tuer le match assez rapidement mais un match c’est 60 minutes. Mais c’était un bon départ, c’est certain. Les joueurs de hockey sont humains, il faut régulièrement leur rappeler notre façon de jouer, notre niveau d’exigence et on a dû leur rappeler notre style de jeu. Le match à Amiens ne reflétait pas vraiment la façon avec laquelle on souhaite jouer. On a été un peu durs avec les gars mais leur réponse a été plutôt bonne. Nous avons parlé de défense, du fait de travailler dur, du backcheck, de l’effort, du patinage… de n’être sur la glace pas que pour marquer des buts et de ne penser qu’à l’offensive. Quand vous n’avez pas le palet, c’est à la défense qu’il faut penser et parfois quand tout roule, que vous gagnez, on peut perdre ces 1 ou 2% et c’est suffisant pour rendre un match moyen. On en a parlé avec l’équipe et je pense que chacun est sur la même longueur d’onde, on a fait deux gros matchs à la suite ce qui montre le caractère de l’équipe. En deuxième période, nous avons encore pris quelques pénalités qui n’étaient pas nécessaires. Certains joueurs doivent rester assis pendant 4 ou 5 minutes et ils perdent le rythme, et on commençait parfois à un peu trop construire ou essayer d’être trop créatifs alors qu’à certains moments il faut savoir jouer simple. La troisième période aujourd’hui était en revanche un vrai match de hockey en mode play-offs, on a fermé le match, on les a complètement bloqués, ils n’ont rien pu avoir sauf des tirs plutôt faciles, parce qu’on était compacts, qu’on jouait intelligemment en défense et que chacun était prêt à faire cela. Aujourd’hui on a su fermer le match à 5-1, bien sûr parfois les gens veulent voir plus de buts mais on a essayé d’avoir une certaine stabilité pendant 60 minutes et aujourd’hui était ce genre de match où il fallait être en mode play-offs. En tant que coach, on doit voir loin pour se projeter mais d’un autre côté, on doit penser au prochain match. On a Briançon dimanche, on a Nice le dimanche suivant, on est la seule équipe qui va jouer deux matchs cette semaine. On veut bien finir la saison régulière. On est plus concentré sur trouver notre hockey de play-offs à chaque match maintenant jusqu’à la finale. »
Matias Bachelet (attaquant de Grenoble) : « On a attaqué fort, quatre buts dans le premier tiers, je pense que c’est très bien. La deuxième période était un peu plus normale, assez équilibrée et en troisième période, on a été assez solides, on ne leur a pas donné énormément de chances à part sur les infériorités numériques donc c’était un bon match, solide sur 60 minutes. On ne part que mardi avec l’équipe de France donc on jouera à Briançon dimanche. C’est cool, on préfère jouer que s’entraîner. Après, on a des bons matchs avec l’équipe nationale la semaine prochaine, ça va être une super expérience. Je suis content d’avoir été sélectionné après je ne sais pas trop à quoi m’attendre, je vais juste essayer de jouer mon hockey et puis on verra. On se sent bien, après une contre-performance ça peut arriver mais bien sûr on n’est pas satisfait de ça, on s’est fait brasser dans le vestiaire mais tout le groupe s’est remobilisé. Et cette année après les mauvais matchs, on a tendance à faire des très bons matchs, ça veut dire que le groupe est prêt à ça… Un mauvais match, ça peut arriver mais il n’y a pas de panique et quand on joue notre jeu, des bonnes choses arrivent. Après une défaite, on a mal joué, on sait ce qui ne s’est pas bien passé sur la glace et voilà, c’est bien que le groupe réagisse comme ça et j’espère que ça va continuer. Les attaquants ont un rôle à jouer en défense, c’est vrai que le premier tiers à Amiens était catastrophique, quatre buts en un tiers, ce n’est pas acceptable pour une équipe comme la nôtre mais après on n’en a plus pris donc c’est un peu la bonne chose si je puis dire de ce match, il y a des ajustements qui sont faits. Pour la semaine prochaine, je ne sais pas trop quel sera mon rôle donc je verrai là-bas, je n’attends rien pour l’instant, on verra au jour le jour. Il y a des gars que je connais, avec qui on a joué ensemble plus jeune, on est là pour représenter notre pays donc ça se passe forcément bien, il y a des affinités qui se créent donc je n’ai aucun stress par rapport à ça. »
Alexandre Mallet (attaquant de Grenoble) : « Le but était de commencer vraiment fort. Et on a marqué rapidement effectivement. On a super bien joué collectivement et on a fait une bonne première période. On ne peut jamais savoir ce qui va arriver en face, on ne peut pas les prendre à la légère surtout qu’ils nous ont donné du fil à retordre cette année. On voulait s’imposer directement en début de match et leur montrer qu’on n’était pas facile à battre. Sur un mauvais rebond, le puck a rebondi deux ou trois fois, on a essayé de la sortir mais elle est toujours restée, des fois c’est la chance mais on ne peut pas contrôler ça. C’est sûr qu’une défaite comme à Amiens fait mal. On essaie d’enlever le goût de la défaite le plus rapidement de notre bouche, on s’est retroussé les manches et on va essayer de faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Quand on est professionnel, il faut être prêt quel que soit le score… Il ne faut pas prendre ça à la légère 4-0, il faut quand même être disciplinés et garder la tête haute. Imaginons qu’ils marquent un deuxième but rapidement, la pression commence à embarquer… On a essayé de garder ça simple, on a essayé de jouer avec le puck et de contrôler le match. Ils ont un super bon power-play, ça fait du bien de pouvoir mettre les clous dans le cercueil. On prend chaque match en essayant d’être le plus imposant possible. La coupe de France, c’est quelque chose qui va être vraiment important, les boys sont très excités, on va avoir la famille là-bas, on va avoir du fun. Le triplé ce soir, je ne l’aurais pas fait tout seul, il faut tirer un coup de chapeau à Beauchemin, Boivin, Southorn, tous les gars qui étaient sur le jeu. »
Grenoble – Bordeaux 5-1 (4-0, 1-1, 0-0)
Vendredi 31 janvier 2025 à 20h15 à Pôle Sud. 4208 spectateurs.
Arbitre : Jérémy Métais et Nicolas Crégut assistés de Quentin Ugolini et Vincent Zede
Pénalités : Grenoble 14’ (4’, 6’, 4’) ; Bordeaux 10’ (8’, 0’, 2’)
Tirs : Grenoble 27 (12, 7, 8) ; Bordeaux 46 (12, 23, 11)
Engagements : Grenoble 34 (13, 12, 9) ; Bordeaux 31 (9, 10, 12)
Évolution du score :
1-0 à 00’09 : Mallet assisté de Beauchemin et Boivin
2-0 à 01’01 : Mallet assisté de Binner et Beauchemin (sup. num.)
3-0 à 04’57 : Koudri assisté de Treille et Dair
4-0 à 16’59 : Mallet assisté de Southorn et Beauchemin
4-1 à 20’09 : Poudrier assisté de Gegeris et Jevpalovs
5-1 à 30’54 : Boivin assisté de Schmitt et Beauchemin
Grenoble
Attaquants :
Christophe Boivin (2’) – François Beauchemin (2’) – Alexandre Mallet
Matias Bachelet (2’) – Nicolas Deschamps (A) – Damien Fleury (A)
Sacha Treille (C) – Adel Koudri (2’) – Aurélien Dair
Valentin Grossetête – Théo Gueurif – Loïc Farnier
Défenseurs :
Kyle Hardy (2’) – Alexis Binner
Jacob Andersson – Jarod Hilderman (4’)
Jordon Southorn – Charles Schmitt
Gardien :
Matija Pintaric
Remplaçant : Cebald Debiak (G). Absents : Jakub Štěpánek, Pierre Crinon, Samuel Régis, Antoine Fertin, Guillaume Leclerc, Hugo Nogaretto.
Bordeaux
Attaquants :
Nikita Jevpalovs – Loik Poudrier (C) – Emils Gegeris (2’)
Tommy Giroux – Mathieu Pompei (A) – Enzo Carry
Baptiste Bruche – Rudolfs Polcs – Julius Valtonen
Aina Rambelo – Kaylian Leborgne – Ulysse Tournier
Défenseurs :
Kévin Spinozzi (2’) – Justin Hamonic
Kévin Dusseau (A) – Maxim Lamarche (2’)
Axel Prissaint (2’) – Bastien Lemaître
Gardien :
Quentin Papillon
Remplaçant : Victor Bodin (G). Absents : Samuel Salonen, Tom Guidoux, Julien Guillaume.