Les Brûleurs de Loups se sont qualifiés pour la finale samedi dernier en 5 manches face aux Gothiques d’Amiens après un ultime succès acquis dans la douleur (3-2). Ils retrouvent en finale les Ducs d’Angers qui ont réussi un bel exploit en remportant leurs 4 matches face aux Boxers de Bordeaux à chaque fois par un petit but d’écart. Les deux premiers de la saison régulière se retrouvent donc logiquement en finale alors que les deux avaient raté l’événement la saison dernière après des sorties prématurées (Angers en quart de finale face à Cergy et Grenoble en demi-finale contre Bordeaux). Grenoble chercher à conquérir un neuvième titre alors qu’Angers est toujours à la recherche d’un premier titre après cinq finales perdues, la dernière justement face à Grenoble en 2022.
Les Ducs ont pris un avantage psychologique en remportant à Bercy le premier trophée mis en jeu cette saison, la coupe de France (3-2 en finale contre Grenoble). Avant cela les deux équipes s’étaient partagées très équitablement les quatre matchs joués en saison régulière (5-1 et 5-4 après prolongations pour Angers, 3-1 et 3-2 après prolongations pour Grenoble). Les Brûleurs de Loups ont donc tout à craindre des Ducs qui sont des challengers très sérieux pour la victoire finale. Pour cette rencontre, les Brûleurs de Loups sont privés de Guillaume Leclerc, en protocole commotion après un choc subi lors du match 5 contre Amiens. En revanche les inquiétudes concernant Dair et Boivin sont levées et ils tiendront bien leur place pour le coup d’envoi de la série. De leur côté, les Ducs sont privés des joueurs blessés pour le reste de la saison (Lucien Onno, Jonathan Charbonneau et Jesper Kandergård). On s’attend également à un beau face à face entre les deux meilleurs gardiens des séries : Matt O’Connor et Matija Pintaric.
Les deux équipes débutent avec beaucoup d’intensité et Angers obtient la première opportunité avec un décalage de Prapavessis pour Wilkins seul face à la cage, mais le centre ne parvient pas à déjouer Pintaric qui détourne le palet de l’épaule. Le pressing est angevin au cours des premières minutes avec une équipe grenobloise qui a beaucoup de mal à sortir de sa zone. Les Brûleurs de Loups finissent par réagir avec une remise en retrait de Beauchemin pour Boivin qui ne parvient pas à contrôler le palet mais Hilderman prend tout de même un lancer détourné difficilement par O’Connor. Mais ce sont les Ducs qui se montrent les plus dangereux avec une nouvelle grosse opportunité sur un palet glissé par Shaw pour Tavernier mais Pintaric repousse à bout portant de la jambière avant que Rouhiainen ne vienne tenter sa chance de nouveau de près.
Les Grenoblois ont du mal à s’approcher de la cage angevine mais Fleury, bien lancé par Andersson, parvient tout de même à prendre un bon lancer capté en deux temps par O’Connor. La première ligne grenobloise essaie de déplacer le jeu dans la zone angevine mais la défense des Ducs est bien en place. Dair et Koudri tentent de trouver une ouverture avec un lancer sur O’Connor, signe que les hommes de Per Hånberg arrivent petit à petit à remettre la crosse sur le palet. Boivin prend sa chance mais son tir n’est pas cadré. Suite à une approche de Bachelet, Fleury hérite du palet en bonne position mais son tir est trop écrasé. Mais sur un engagement en zone offensive gagné par Koudri, Treille surprend O’Connor d’un petit tir du poignet bien placé (1-0, 14’24).
Wilkins prend sa chance en one timer mais Pintaric ferme bien la porte. Un tir dans l’axe de Hilderman maintient la pression sur la cage de Matt O’Connor. Treille continue de tenter sa chance sur les engagements en zone offensive avec un lancer repoussé cette fois par O’Connor puis un autre qui passe tout près de la lucarne. Beauchemin prend sa chance sur un one timer. Grenoble prend l’ascendant en cette fin de première période et a un petit but d’avance au retour aux vestiaires.
Les Brûleurs de Loups ne semblent pas se contenter de cet avantage à l’image de Mallet qui lance dès les premières secondes du deuxième tiers. Mais Tavernier réplique aussitôt avec un tir détourné de la jambière par Pintaric. Et ce sont les Ducs qui mettent la pression en ce début de deuxième période. Prapavessis puis Rouhiainen tentent leur chance dans l’axe mais Pintaric est vigilant. La défense grenobloise est malgré tout sous pression dans ces premières minutes. Et la domination angevine se concrétise quand Hardy fait trébucher Tavernier. Les Ducs ont une belle occasion d’aller chercher l’égalisation en supériorité numérique. Tavernier prend sa chance sur un one timer mais Pintaric bloque le palet sans laisser de rebond. Le boxplay grenoblois aura su repousser régulièrement les Ducs dans leur zone. Sur une contre-attaque grenobloise à cinq contre cinq, Beauchemin prend un tir repoussé bien bloqué par O’Connor.
Le match se tend au fil des minutes avec de plus en plus d’accrochages entre les joueurs après les coups de sifflet. Et suite à une belle remontée de palet de Rouhianen, ce dernier laisse le palet à Wilkins qui trouve Tavernier complètement démarqué pour pousser le palet au fond (1-1, 27’01). Angers obtient une égalisation logique et méritée mais Grenoble réagit tout de suite avec une passe en retrait de Fleury bien placé derrière la cage pour Crinon très bien en place face au slot mais O’Connor repousse le palet. Crinon va chercher son rebond pour servir Deschamps qui prend un tir en angle fermé. O’Connor a bien anticipé mais les Grenoblois maintiennent le palet dans la zone offensive. Bachelet sert Deschamps devant le slot qui temporise pour coucher O’Connor et marquer dans la cage ouverte (2-1, 28’04).
Grenoble reprend immédiatement l’avantage et n’aura pas douté bien longtemps. Angers essaie de reprendre le momentum en maintenant Grenoble dans sa zone. Un tir du revers de Di Dio Balsamo est repoussé par Pintaric. Halley trouve l’extérieur du filet sur une remise dans l’axe de Di Dio Balsamo. Charles Schmitt essaie de mettre la pression sur la cage angevine avec un lancer repoussé par O’Connor mais la perte de palet du défenseur grenoblois offre une belle opportunité à Angers. Néanmoins, Shaw tergiverse trop et se fait reprendre par Crinon au moment de tirer face à la cage. Mais le défenseur grenoblois se fait pénaliser dans la foulée pour une crosse haute sur Shaw. Angers obtient une belle opportunité de revenir à 2-2. Shaw prend tout de suite un tir bloqué par Pintaric sans laisser de rebond. Puis alors que le jeu de puissance est installé, Rouhiainen lance de la ligne bleue au milieu du trafic. Dair intercepte le palet et prend un tir détourné difficilement de la mitaine par O’Connor.
Cette pénalité est tuée mais les Brûleurs de Loups se retrouvent de nouveau en infériorité numérique après une charge un peu trop vigoureuse de Southorn sur Tavernier. Nouvelle opportunité de revenir pour les Ducs qui installent de nouveau le power-play, Shaw prend un tir immédiat repoussé par Pintaric. Encore une fois le boxplay grenoblois s’en sort. Les esprits s’échauffent avec Andersson lorsque Nichols vient s’approcher un peu trop près de Pintaric. Les Brûleurs de Loups maîtrisent la fin du tiers et ont pu préserver leur but d’avance dans ce deuxième tiers-temps malgré trois infériorités numériques.
La différence n’est pas encore faite en début de troisième période. Alors Grenoble investit la zone offensive et après un engagement gagné par Beauchemin, Binner laisse en retrait à Boivin qui temporise avant de s’ouvrir l’angle et marquer un splendide but en lucarne (3-1, 40’13). Au meilleur moment, les Brûleurs de Loups font le break. Grenoble continue d’attaquer avec un tir plein axe de Dair repoussé par O’Connor. Les esprits s’échauffent entre Suire et Binner qui regagnent tous les deux le banc de la prison. Leur absence ouvre des espaces et une belle ouverture de Southorn permet à Farnier de faire la différence mais son tir du poignet passe au-dessus de la cage angevine. Mais les Brûleurs de Loups finissent par enfoncer le clou sur une accélération côté droit d’Aurélien Dair qui feinte le tir mais finalement fait le tour de la cage pour glisser le palet derrière la ligne alors qu’O’Connor n’avait pas encore eu le temps de se replacer (4-1, 43’27). Cette fois les Grenoblois semblent avoir fait définitivement la différence, encore faut-il gérer tranquillement jusqu’au coup de sirène.
Les Ducs tentent de réinstaller le jeu en zone offensive mais n’arrivent pas à contourner une défense grenobloise bien regroupée autour de Pintaric. Les Brûleurs de Loups repoussent leurs adversaires en zone neutre et font tourner le chronomètre. Pintaric ferme la porte face à Cap arrivé de près. Les attaquants grenoblois ramènent régulièrement le jeu en zone offensive avec des lancers lointains sur Pintaric pour maintenir la pression. Koudri prend un tir plein axe, bloqué entre les jambières par Matt O’Connor. Alors qu’on entre dans les dix dernières minutes, Grenoble est en maîtrise totale du jeu et s’achemine vers son premier succès dans cette finale. Boivin arrive en bonne position face à la cage et prend un tir dévié par O’Connor avec une mitaine incertaine. Les Brûleurs de Loups sont en maîtrise du palet en zone offensive, ce qui complique la tâche des Angevins. Gaborit parvient tout de même à tenter sa chance en deux temps mais Pintaric repousse de la jambière.
Koudri prend sa chance sur une accélération côté droit, Grenoble semble en maîtrise totale et les secondes s’égrènent sans que les Ducs ne trouvent de solution. Les esprits s’échauffent sérieusement entre Bachelet et Colley alors que Binner et Nicholls viennent s’en mêler tout comme O’Connor qui vient donner quelques coups. La tension est palpable à moins de quatre minutes de la fin, les quatre principaux protagonistes se retrouvent en prison. Mais sur le coup d’envoi, un gros cinglage de Nicolas Ritz sur Damien Fleury provoque une réaction de Valentin Grossetête qui vient mettre sa crosse dans la tête de Ritz, lequel saigne du visage suite à cet incident. Grossetête écope logiquement d’une pénalité majeure alors que Ritz, rentré au vestiaire, est sanctionné pour cinglage. Après ces sanctions, les Ducs peuvent évoluer pendant trois minutes en supériorité numérique. Dès le début, Koudri parvient à décaler Treille sur un plateau mais la feinte du capitaine grenoblois ne permet pas de déjouer O’Connor qui laisse encore un petit espoir à son équipe. Sur le power-play, Prapavessis parvient à trouver une belle lucarne, profitant de l’écran devant Pintaric formé par Gaborit et Didio Balsamo (4-2, 57’42).
Les Ducs peuvent de nouveau croire en leurs chances mais sur l’engagement, Halley retient la crosse de Koudri et laisse son équipe en infériorité numérique au plus mauvais moment. Paredes décide de sortir tout de même O’Connor alors que son équipe évolue à 4 contre 4. Rouhiainen tente sa chance de près, Pintaric gèle le palet sur une remise devant la cage de Prapavessis. Un temps mort est demandé par le coach angevin mais une crosse haute de Wilkins sur Dair ne permet plus à Angers de jouer avec un joueur supplémentaire en cette fin de match. Les Brûleurs de Loups terminent en double supériorité numérique et sont tout près de rajouter un but avec Boivin puis Binner mais le score n’évolue plus et Grenoble remporte cette première manche de la finale.
Les Brûleurs de Loups ont réussi leur première manche en prenant les devants dès le premier tiers-temps pour ne plus lâcher leur avance si ce n’est pendant un laps de temps très court d’une minute au deuxième tiers-temps. En faisant la course en tête puis en se détachant au début du troisième tiers-temps, ils se sont montrés réalistes offensivement grâce à quatre attaquants différents (Treille, Boivin, Dair et Deschamps ont marqué) et surtout très solides défensivement, en subissant parfois le jeu mais en se montrant hermétiques, notamment en situation d’infériorité numérique où ils n’ont concédé un but qu’en toute fin de match. En revanche lorsque le score était serré, ils ont su compenser l’indiscipline récurrente par un PK particulièrement efficace alors que Pintaric rentrait bien dans sa finale avec plusieurs arrêts importants. Grenoble a donc rassuré sur sa capacité à contrer cette équipe d’Angers qui lui avait posé beaucoup de problèmes en saison régulière, et aurait pu s’éviter une fin de match sous tension avec une avance confortable de trois buts. L’expulsion de Grossetête lui vaudra certainement une suspension demain, et peut-être pour le reste de la finale. L’excès de nervosité a quelque peu terni cette fin de match même si l’essentiel est sauf avec cette première victoire au compteur.
Les Ducs en revanche ont eu du mal à vraiment inquiéter Pintaric ce soir avec des phases de domination parfois stériles et un power-play inefficace. Au final, seul Tavernier et tardivement Prapavessis ont réussi à tromper le portier grenoblois alors que les Angevins ont concédé deux buts après des situations d’engagement en zone défensive sans avoir été réellement dominés auparavant. Avec quatre buts encaissés, O’Connor a passé une soirée difficile même si sa responsabilité n’est pas totalement engagée sur les buts qu’il a encaissés. Le début de troisième tiers a été fatal au Ducs qui n’ont jamais pu refaire leur retard. Il leur reste une opportunité demain s’ils veulent revenir à Angers avec au moins une victoire.
Désignés meilleurs joueurs du match : Adel Koudri (Grenoble) et Jere Rouhiainen (Angers)
Commentaires d’après-match :
Edo Terglav (entraîneur-adjoint de Grenoble) : « On connaît l’histoire des dernières années, c’est souvent l’équipe adverse qui gagne donc c’est important de gagner. C’était chez nous aujourd’hui, c’est nous qui gagnons. En allant chercher ce premier match, on met toute de suite de la pression sur l’équipe adverse demain. Je trouve qu’on a bien géré leur jeu offensif, on se comportait bien sans le palet, c’était un de nos bons matchs cette année de ce côté-là, on était discipliné. À 5 contre 5 sur les play-offs, souvent on est moins bien mais là on marque deux buts. Donc c’est super positif et derrière on a le désavantage numérique qui a été très bon encore. On a vu les sacrifices des play-offs depuis le début, ça continue même en finale et même encore plus. Finir le match comme ça, on donne un peu de momentum à l’équipe adverse. À trois minutes de la fin, c’est sûr qu’ils vont essayer de nous provoquer donc c’est important qu’on reste calme. Je pense qu’on est habitués à l’intensité, en demi-finale contre Amiens c’était tendu, tous les matchs étaient très très physiques. On avait un peu un avantage de ce côté-là parce qu’on était habitués. C’était important pour nous de monter le tempo, d’être physiques sur eux. Je trouve qu’on l’a bien fait au moment où on en avait besoin. C’est ça, les matchs de play-offs, tout le monde veut gagner les duels, être intense, donc c’est beau d’avoir ça et aujourd’hui on a fait les petits détails mieux qu’eux. Quand tu commences, c’est important de bien gagner mais ce n’est que le premier match, on a parlé aux joueurs, on fait le reset le plus vite possible pour préparer le match de demain. On savait qu’Angers était dangereux dans la zone offensive, les gars ont respecté ça, et quand on a eu le palet, on a joué comme on est capable. Des fois en play-offs, tu réfléchis beaucoup trop, tu as un peu peur de faire les erreurs tout seul mais on est assez confiants en nos joueurs, quand c’est le temps de faire la différence ils sont capables de le faire. On parle beaucoup d’être ensemble, d’être une équipe, le talent c’est une chose mais quand on voit les joueurs qui travaillent l’un pour l’autre, qui se sacrifient l’un pour l’autre, c’est la mentalité qu’on a depuis les play-offs et qu’on veut améliorer à chaque match, et encore plus maintenant en finale. On a senti beaucoup d’esprit positif sur le banc à s’encourager. C’est cool de voir que, plus on va vers la fin, plus cette équipe commence à venir ensemble comme on le souhaite. »
Jonathan Paredes (entraîneur d’Angers) : « Je pense qu’il peut y avoir un peu plus d’intensité de la part des deux équipes, j’ai trouvé que ça se regardait un petit peu au début. Après, oui, il y a des bonnes choses des deux côtés, ça reste un bon match de hockey, c’est le premier match d’une série. Maintenant on va voir les petits détails sur lesquels on doit être attentifs pour être meilleurs. Je ne pense pas qu’on manquait de rythme, un match de différence ne fait pas la différence sur le rythme. Je sais qu’il y a de la place à amélioration sur l’exécution et la finition. Ritz, il n’avait pas un beau nez à l’origine donc bon… On attend, il part à l’hôpital faire des examens et on verra ça ce soir ou demain. On doit améliorer notre exécution et les petits détails sur les face-offs, on prend deux buts ce soir sur des face-offs, il y a vraiment des choses qui sont importantes à respecter. On n’était pas trop mal aux face-offs mais on a aussi perdu des face-offs importants sur lesquels on prend deux buts mais surtout sur les power-plays. Ce sont des petites choses mais c’est dans les moments où ça compte qu’il faut être présent. On va parler de tout ça avec les gars demain matin et on va essayer de faire mieux. Place au repos et on analysera calmement demain matin avec eux les petits détails. »
Sacha Treille (capitaine de Grenoble) : « C’était ce qu’on voulait faire, on s’était dit de sortir fort sur ce premier tiers, ça nous a réussi ce soir. Après, on essaie de profiter 10 petites minutes et on passe direct le focus sur demain parce que la série va être encore très longue. Ce sont des gros matchs à émotion et ça fait partie de notre sport. Ce soir on a peut-être été moins discipliné là-dessus donc il va falloir faire attention parce que sur le long terme, ce n’est jamais bon de jouer à un de moins. Donc corriger ça et arriver avec les mêmes intentions demain. On prend un petit but en infériorité mais on a encore fait de bonnes choses, on va étudier ça, voir ce qu’on peut encore mieux faire et revenir demain encore plus fort. Ça fait partie de notre rôle dans l’effectif, on est des joueurs avec l’expérience et on va essayer d’amener ça au sein de l’équipe. Je pense que les matchs impairs sont toujours bons à gagner, après comme je le disais ce sont des séries qui peuvent être très longues. Au final, c’est juste arriver à profiter un court instant pour être prêt demain. Matija [Pintaric] a fait un très gros match, on attend de sa part qu’il joue comme ça, il a répondu présent et même chose pour lui, il est déjà en mode mission pour demain. »
Grenoble – Angers 4-2 (1-0, 1-1, 2-1)
Vendredi 28 mars 2025 à 20h15 à Pôle Sud. 4208 spectateurs.
Arbitres : Julien Peyre et Cyrile Debuche assistés de Joffrey Yssembourg et Nicolas Constantineau
Pénalités : Grenoble 37’ (0’, 6’, 6’+5’+20’), Angers 12’ (0’, 0’, 12’)
Tirs : Grenoble 35 (14, 8, 13), Angers 31 (13, 11, 7)
Engagements : Grenoble 35 (8, 12, 15), Angers 35 (14, 15, 6)
Évolution du score :
1-0 à 14’24” : Treille assisté de Koudri
1-1 à 27’01” : Tavernier assisté de Wilkins et Rouhiainen
2-1 à 28’04” : Deschamps assisté de Bachelet et Fleury
3-1 à 40’13” : Boivin assisté de Binner et Beauchemin
4-1 à 43’27” : Dair assisté de Treille et Hilderman
4-2 à 57’42” : Prapavessis (sup. num.)
Grenoble
Attaquants :
Christophe Boivin – François Beauchemin – Alexandre Mallet
Matias Bachelet (2’) – Nicolas Deschamps (A) – Damien Fleury (A)
Sacha Treille (C) – Adel Koudri – Aurélien Dair
Loïc Farnier – Théo Gueurif – Valentin Grossetête (5’+20’)
Défenseurs :
Kyle Hardy (2’) – Alexis Binner (4’)
Jacob Andersson – Jarod Hilderman
Charles Schmitt – Pierre Crinon (2’)
Jordon Southorn (2’)
Gardien :
Matija Pintaric
Remplaçants : Cebald Debiak (G). Absents : Jakub Štěpánek (G), Samuel Régis, Hugo Nogaretto, Antoine Fertin (surnuméraires), Guillaume Leclerc (commotion).
Angers
Attaquants :
Brady Shaw – Matt Wilkins (2’) – Sami Tavernier
Cédric Di Dio Balsamo – Philippe Halley (2’) – Téo Sarliève
Peter Valier – Nicolas Ritz (2’) – Robin Gaborit (C)
Josh Nicholls (2’) – Parker Colley (2’) – Marius Serer (2’)
Thomas Suire
Défenseurs :
Neil Manning – Vincent Llorca
Ethan Cap – Mathew Prapavessis
Jere Rouhiainen
Gardien :
Matt O’Connor [sorti de 58’16” à 59’30”]
Remplaçants : Élliot Levêque (G), Kylian Fauvel. Absents : Lucien Onno (rupture des ligaments croisés), Jonathan Charbonneau (rupture des ligaments croisés), Jesper Kandergård (genou).