Il n’avait fallu que quelques mois à Alain Vogin pour conquérir l’estime d’une vallée entière. Nous avons souvent écrit de lui qu’il fut le meilleur entraîneur de la Valpe, mais, outre les mérites sportifs, Alain nous a laissé le souvenir d’un homme correct et sensible. On l’appelait « Napoléon » et lui riait de ce surnom comme s’il voulait en dédramatiser l’importance. Il me manquera tant.
Ici, tous me demandent de transmettre à Audrey et Enzo notre tristesse ; à la famille et aux amis je propose deux commentaires qui racontent ce que fut la réputation d’Alain.
Paolo Vola (vice-président du H.C. Valpellice après la victoire sur Cortina, décisive pour l’accès aux play offs) : « En ce moment de joie, un salut et une pensée affectueuse vont à Alain Vogin, vrai artisan de ce résultat ; sans lui, il n’y aurait jamais eu cette équipe, ce groupe, ce spectacle. Merci Napoléon ! »
sur le site www.byisobel.it (commentaire final du championnat) : « Quand Alain Vogin s’en est allé, j’ai espéré qu’il s’agirait d’un exil momentané comme celui de l’île d’Elbe pour l’empereur corse, mais c’était déjà le temps de Sainte-Hélène et notre Napoléon franco-canadien n’est plus revenu. Cela me désole parce que l’artisan de la Valpe que nous avons tous admirée, c’était lui : le meilleur entraîneur de l’histoire de Valpellice. »