Le hockey russe est à son tour touché par le scandale du meldonium via son équipe U18. Et ce, une semaine avant le Mondial U18.

Rappelez-vous, c’était une onde de choc. La tenniswoman Maria Sharapova annonçait le 7 mars dernier dans un hôtel de Los Angeles qu’elle avait été contrôlée positif au meldonium, dont l’interdiction est effective depuis le 1er janvier. Depuis, judo, natation, cyclisme, biathlon ou volley, bon nombre de disciplines n’ont pu échapper à ce phénomène. Au 27 mars 2016, c’est une trentaine d’athlètes russes qui ont été contrôlés positifs.
Et le hockey ? Le remplacement des juniors U18 par finalement une sélection U17 n’avait donné lieu à aucune explication de la part de la fédération russe. Évidemment présent lors du match 1 de la finale de la Coupe Gagarine jeudi soir, son président Vladislav Tretiak, forcément assailli par les journalistes, n’avait pas daigné à donner une explication officielle. Des sources des journalistes canadiens de TSN et Allhockey en Russie pointaient déjà du doigt le meldonium.
Finalement, c’est par voie de communiqué que la fédération a avoué ce vendredi que le meldonium était bien à l’origine de cette initiative. Les médecins ont prescrit la substance au centre de formation Viktor Tikhonov jusqu’à l’automne, période à laquelle l’Agence mondiale antidopage, qui a été tardivement informée des effets, s’est décidée à la bannir. Dans son communiqué, la fédération rappelle que le meldonium peut être détectable plusieurs mois après, « ce qui ne peut remettre en cause la culpabilité des joueurs ». La protection des joueurs, c’est sur ce point qu’insiste la fédération pour expliquer le remplacement des U18 par des U17. Le meldonium était prescrit dans le seul but de « protéger le muscle cardiaque en période d’efforts intenses ».
Indisponible en Amérique du nord et en Europe Occidentale, le meldonium, apparu dans les années 70, était couramment utilisé dans les pays d’Europe de l’est où il est facile d’accès. C’est un médicament utilisé dans la prévention des infarctus et, dans un contexte sportif, qui permet notamment une augmentation de l’endurance et de la récupération. TSN déclarait que près de la moitié de l’équipe U18 avait été contrôlée positive. Sera-ce un cas isolé pour le hockey ?









































