C’est à la mi-septembre qu’a repris le championnat suédois. La pandémie de covid ne semble pas encore s’estomper, quoique a priori moins virulente. Les clubs ont d’ailleurs été épargnés par la crise sanitaire, en grande partie grâce aux subventions gouvernementales comme le précisait récemment dans son rapport le cabinet d’audit EY. Mais c’est une autre crise qui se profile : la crise énergétique, conséquence de la guerre en Ukraine.
Dans ce même rapport, les économistes d’EY ont d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme, la hausse du prix de l’électricité devrait grandement affecter les clubs. L’augmentation des coûts des patinoires serait estimée à 400%, et ce que les clubs soient propriétaires ou locataires de leur enceinte. Pour le mois d’août, les Lakers de Växjö ont par exemple payé une facture d’électricité huit fois plus chère que ce qui était initialement budgétisé. Alarmé par le rapport d’audit comme bon nombre d’équipes en Suède, le club du Småland s’est finalement tourné vers la municipalité qui a accepté de compenser ce surcoût par des subventions. Mais tous les autres clubs de Suède s’en sortiront-ils indemnes ?
Une autre conséquence du conflit initié par la Russie, qui n’est pas pour déplaire cette fois-ci aux clubs de SHL : l’afflux de joueurs de la KHL qui ont fui le territoire russe, dont de nombreux Suédois qui ont préféré retrouver leur ancien club. Y compris des joueurs sous contrat avec leur équipe KHL – dont certains joueurs ayant signé juste avant le début de la guerre en Ukraine – le contrat a été racheté par leur club d’arrivée en Suède. À l’évidence, avec ces renforts de poids, la SHL pourrait bien offrir l’édition la plus spectaculaire de ces dernières années, et la plus indécise.
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