Getting your Trinity Audio player ready...
|
Les Brûleurs de Loups reprennent les affaires courantes de la Ligue Magnus après un début de saison très chargé où ils ont déjà disputé 4 matchs de CHL. Avec un début timoré face aux Suisses (défaites 0-2 et 1-5 contre Berne et Zoug respectivement) mais une suite beaucoup plus convaincante face aux Allemands (victoires 8-5 et 5-4 aux tirs au but contre Bremerhaven et Eisbären Berlin). Ils sont positionnés à la seizième place du classement général et donc virtuellement qualifiés pour la phase finale avant les deux dernières rencontres en octobre face à Lausanne et au Sparta Prague. Déjà une belle performance et un progrès significatif par rapport à la dernière campagne de CHL où ils avaient perdu leurs 6 matchs. C’est une donc une équipe fatiguée mais en pleine confiance qui débute le championnat national face à un gros morceau, les Boxers de Bordeaux, prétendants au dernier carré après avoir été finalistes puis demi-finalistes les deux dernières saisons.
Les Boxers se sont en effet affirmés comme une puissance de la Ligue Magnus et le recrutement cette saison le confirme avec les arrivées de CV intéressants comme Jakub Kindl (331 matchs de NHL), William Pelletier (125 matchs de AHL), l’international norvégien Adrian Saxrud-Danielsen ou l’ex-Amiénois Pierre-Olivier Morin. Sans oublier l’international Quentin Tomasino, formé à Grenoble, en provenance de Rouen et Loïc Farnier, champion de France la saison dernière avec les Brûleurs de Loups, qui fait son retour à Pôle Sud dès le premier match de la saison !
Pour ce premier choc, Bordeaux se présente sans Maxim Lamarche, Enzo Carry et Julien Guillaume alors que la CHL a laissé des traces avec les blessures d’Adel Koudri et Nicolas Deschamps côté grenoblois. Valentin Grossetête et Théo Gueurif sont pour leur part suspendus ce qui fait que le staff grenoblois continue de faire appel aux jeunes Hugo Raveaud, Sacha De Smitt et Nathan Riu pour compléter l’effectif.
Les Brûleurs de Loups débutent tambour battant avec un premier lancer non cadré de Englund dès les premières secondes de jeu. Bordeaux parvient tout de même à porter le palet en zone offensive sans toutefois arriver à inquiéter Pintaric. La première grosse opportunité est pour Grenoble sur une contre-attaque de Weigel qui décale en retrait Englund mais son tir est bloqué par Papillon. Sur une accélération, Boivin prend un tir non cadré. Les Boxers ne sont pas en reste avec Poudrier qui oblige Pintaric à effectuer un arrêt en deux temps sur une bonne incursion en zone offensive. Mais Bordeaux laisse des espaces derrière et sur une bonne entrée en zone de Leclerc, Prissaint prend un lancer dans l’axe, le palet est repoussé par Papillon mais Bachelet qui avait bien suivi marque sur le rebond (1-0, 04’32).
Ce but donne le momentum aux Brûleurs de Loups qui accentuent leur domination dans le jeu. La défense bordelaise souffre, Papillon détourne un lancer de Beauchemin qui débordait côté droit. Dair est devancé de justesse par Dusseau suite à un tour de cage de Bachelet puis prend un tir dans l’axe sur un service de Leclerc. La pression est intense sur la cage bordelaise : Papillon repousse des lancers de Weigel puis Binner. Les affaires bordelaises ne s’arrangent pas lorsque Tournier se fait contrer à la ligne bleue offensive par Bachelet qui part en breakaway et remporte son duel en un contre un contre Papillon (2-0, 07’45). Le jeune attaquant grenoblois s’offre un doublé et son équipe continue de dérouler : sur une contre-attaque rapidement jouée, Boivin décale sur la gauche Rautanen qui marque dans la cage grande ouverte (3-0, 08’05). En huit minutes, Bordeaux a déjà pris l’eau et Olivier Dimet demande un temps mort pour remobiliser ses joueurs.
Malgré tout les Brûleurs de Loups continuent d’attaquer et sont tout près du quatrième but lorsque Bachelet envoie sur Leclerc seul face à Papillon mais cette fois le portier bordelais s’impose. La réaction bordelaise arrive enfin avec un bon temps fort dans le camp grenoblois : Morin puis Giroux tentent leur chance tour à tour face à Pintaric, plus sollicité. Mallet prend un lancer détourné par Papillon au-dessus de la cage. Les Boxers parviennent enfin à se relancer sur une belle action de Bruche qui se joue de Fertin pour prendre un tir qui surprend Pintaric dans un angle fermé (3-1, 13’10).
Ce but redonne de l’allant aux visiteurs qui ne sont pas loin de marquer le deuxième but avec Morin qui se retrouve en bonne position pour prendre un tir bloqué par Pintaric alors que Giroux était seul devant le slot. Englund remet Grenoble dans le bon sens avec un tour de cage suivi d’un tir bloqué par Papillon. Les Brûleurs de Loups laissent venir les Boxers plus souvent en cette fin de tiers, ce qui rend les débats plus équilibrés. Les locaux ont fait le plus dur en début de tiers et rentrent au vestiaire avec deux buts d’avance.
Les Brûleurs de Loups sont sereins en début de deuxième période avec deux buts d’avance et la possession du palet. Sur une attaque de Treille, Dogemont le fait trébucher et l’envoie dans Papillon ce qui provoque une pénalité contre le défenseur bordelais. Le jeu de puissance installé, Binner prend un premier lancer bloqué par Papillon alors que Mallet était présent au rebond. Bordeaux réalise un bon travail en infériorité numérique pour bloquer les tirs, Dair rate une opportunité sur un one-timer. Papillon s’oppose à Boivin sur une incursion devant le slot.
Crinon lance en direction de Weigel qui bute sur Papillon, bien présent. Morin se fait pénaliser pour avoir accroché Weigel en zone neutre et Grenoble peut enchaîner une deuxième supériorité numérique. Cette fois les Brûleurs de Loups sont plus offensifs avec Dair et Bachelet qui prennent leur chance face à Papillon. Sur une belle combinaison initiée par Bachelet pour Dair lequel remet devant à la cage sur Leclerc qui ne se fait pas prier pour conclure ce tic tac toe d’école avec l’aide de Weigel qui pousse derrière la ligne le palet freiné par Papillon (4-1, 26’26). Un but en power-play qui permet à Grenoble de reprendre trois buts d’avance mais Beauchemin fait trébucher Rambelo sur le coup d’envoi. Le power-play bordelais est bien installé, Poudrier prend un lancer bloqué par Pintaric.
Mais alors que Matija Pintaric est allé chercher le palet derrière la cage, il est percuté violemment par Pierre-Olivier Morin. Pintaric, sonné, a du mal à se relever, les esprits s’échauffent entre Crinon et Kindl alors que Morin est renvoyé au vestiaire. Le jeu reprend à quatre contre quatre puis à cinq contre quatre pour Grenoble pendant près de quatre minutes. Un avantage numérique conséquent mais au cours duquel les hommes de Hånberg ont du mal à trouver leur rythme. Beauchemin parvient tout de même à s’avancer pour prendre un tir quasiment à bout portant bloqué par Papillon. Bordeaux n’est même pas loin de marquer en infériorité numérique avec un 2 contre 1 entre Poudrier et Tomasino, laissés libres de leurs mouvements en zone offensive. Papillon repousse un lancer de Treille dans l’axe avant que Mallet et Boivin ne soient tout près de pousser le palet au fond. Finalement Bordeaux parvient à tuer les quatre minutes d’infériorité pour revenir à cinq.
Les Boxers essaient de combler l’écart avec Tom Guidoux qui voit son tir repoussé de l’épaule par Pintaric. Le palet va d’une cage à l’autre avec une belle situation à deux contre un entre Bruche et Pompéi mais Pintaric repousse le lancer de ce dernier. De l’autre côté de la glace, Beauchemin parvient à s’approcher tout près de la cage pour servir Mallet qui est contré de justesse par Papillon. Rambelo accroche Englund et permet à Grenoble de finir le tiers en supériorité numérique. Papillon est vigilant face à Bachelet en embuscade devant le slot. Mallet essaie de trouver en retrait Boivin dont le tir n’est pas cadré. Malgré une forte domination en fin de tiers, la pénalité de nouveau est tuée par Bordeaux mais Grenoble a réussi à accroitre son avance d’une unité.
Vu l’avance au score, le staff grenoblois ne prend pas de risque en début de troisième période et laisse Pintaric au repos après le choc qu’il a reçu. C’est donc Cebald Debiak qui a l’opportunité de débuter en Ligue Magnus cette saison. Les Brûleurs de Loups se contentent de faire circuler le palet en zone offensive dans cette dernière période mais ils obtiennent une nouvelle chance en supériorité numérique quand Dusseau accroche Weigel. Grenoble prend tout de suite un tir par Boivin avant que Weigel ne serve Leclerc dans l’axe mais Papillon s’impose face à l’attaquant grenoblois. Une nouvelle fois, Bordeaux parvient à tuer la pénalité et à rester dans le match.
Un palet perdu dans la zone défensive aurait pu coûter cher aux Boxers car Beauchemin peut servir Boivin en deux contre un mais Papillon ne se laisse pas surprendre. Un tir de Leclerc n’est pas cadré alors Debiak, bien protégé par sa défense, effectue un de ses premiers arrêts délicats face à Bruche bien positionné devant le slot. Boivin a du mal à trouver l’ouverture et trouve de nouveau Papillon sur la trajectoire. Debiak gèle le palet suite à une bonne incursion de Guidoux.
Farnier, à la lutte avec Binner, met sa crosse dans le visage de Englund ce qui lui vaut 2’+2’ de pénalité. Grenoble bénéficie de nouveau d’une double supériorité numérique mais Bruche intercepte un palet entre Bachelet et Rautanen avant de buter sur Debiak. Bachelet tente sa chance une fois le power-play installé mais Papillon veille. Poudrier profite d’une hésitation entre Beauchemin et Treille en zone offensive pour envoyer Tomasino partir dans le dos de Binner et battre Debiak de près (4-2, 50’52).
Ce but en infériorité numérique relance les espoirs bordelais mais Grenoble bénéficie encore de trois minutes de supériorité numérique. Sur une passe en retrait, Beauchemin trouve Binner à la ligne bleue, le défenseur grenoblois trouve Boivin en embuscade devant le slot pour pousser le palet derrière la ligne (5-2, 53’34). Les Brûleurs de Loups se rattrapent de leur bévue et remettent trois buts d’écart au tableau d’affichage. Le score semble acquis mais il faut une bonne intervention de Debiak pour se jeter devant Giroux et éviter le troisième but bordelais. En fin de match, Dimet fait sortir Papillon pour faire entrer un attaquant supplémentaire. Une tactique qui ne sera pas payante puisque Binner parvient à clôturer la marque en envoyant le palet dans la cage vide depuis sa zone défensive (6-2, 59’53).
Les Brûleurs s’imposent tranquillement pour leur premier match à domicile en Ligue Magnus cette saison, dans la foulée de leurs deux succès en CHL. C’est grâce à un départ canon (trois buts en huit minutes) que les Grenoblois ont construit leur victoire face à une équipe bordelaise qui ne s’est jamais remise de cette entame de match. En mode CHL, les coéquipiers de Sacha Treille ont imposé leur rythme avant de gérer leur avance au tableau d’affichage pendant le reste de la rencontre. Ils ont pu alourdir encore plus le score grâce à deux buts marqués au cours des nombreuses supériorités numériques concédées par les Boxers. Seule ombre au tableau, la sortie de Pintaric suite au choc reçu, il devra sans doute observer un protocole commotion avant de revenir au jeu. Pas forcément une bonne nouvelle avant le choc prévu mardi à Angers. Parmi les satisfactions, on retiendra le doublé de Bachelet mais aussi les prestations de Boivin, Beauchemin, Leclerc ou Binner qui ont contribué sur les buts grenoblois. Le jeune Debiak a effectué des débuts satisfaisants pour une première rentrée sur la glace en Ligue Magnus avec Grenoble !
Les Boxers n’ont eux jamais pu revenir dans la partie après un début de match compliqué, notamment sur le plan défensif, même s’ils se sont accrochés en revenant par deux fois à deux buts (1-3 puis 2-4). Insuffisant pour espérer mieux et combler un retard conséquent. L’indiscipline a été un des points noirs bordelais dans ce match avec plusieurs longues pénalités concédées qui ont obligé les Boxers à rester repliés en défense. Tomasino, Bruche et Poudrier ont été les Bordelais les plus en vue ce soir. Un match à vite oublier pour Olivier Dimet et son équipe qui reçoivent Rouen et Angers la semaine prochaine !
Désignés meilleurs joueurs du match : Matias Bachelet (Grenoble) et Baptiste Bruche (Bordeaux)
(Photos de Philippe Crouzet et Emmanuel Giraudeaux)
Commentaires d’après-match :
Matias Bachelet (attaquant de Grenoble) : « Je pense que c’était un bon match, une belle entrée, on peut être fier de commencer correctement à Pôle Sud avec une belle victoire 6-2. Sur la performance, il y a encore des choses à ajuster mais on est quand même très contents du résultat mais il faut qu’on enchaîne maintenant. On a toujours à cœur de faire un bon premier tiers et c’est une bonne chose. Mais après on sait que si on n’a pas cette réussite au premier tiers, ça vient au fur et à mesure du match. On n’est pas forcément hyper concentrés là-dessus, mais c’est une bonne chose que ça arrive, surtout sur un premier match pour la confiance. On s’attendait à un match engagé, un match physique, après c’est le hockey, on sait qu’il peut y avoir des moments un peu plus physiques que d’autres et on est prêts à ça, je pense qu’on a l’habitude, ça nous donne un peu plus d’énergie mais c’est dommage qu’on perde notre gardien sur un contact un peu dangereux mais on a bien réagi derrière et notre gardien Cebald Debiak qui joue à Chambéry a très bien fait sur la troisième période donc c’est bien de voir qu’on peut s’appuyer aussi sur les jeunes. On était content pour lui, il vient souvent avec nous, en déplacement aussi donc c’est une belle récompense pour lui et on lui a juste dit de s’amuser, pas de pression, on avait un peu d’avance au score mais ça ne change rien, on avait confiance en lui, en tous les joueurs de Chambéry qui nous renforcent très bien depuis le début, même en CHL. J’espère qu’il s’est amusé et que c’était une belle première pour lui. On restait sur une belle dynamique, on a joué des matchs très intenses contre des équipes qui sont sur le papier meilleures que nous et on a dû adapter un peu notre style de jeu en CHL. C’est sûr que ces victoires en Allemagne nous ont fait du bien à la confiance et on est début septembre donc on a de l’énergie et on se devait d’attaquer fort ici à Grenoble et je pense que c’est chose faite. »
Cebald Debiak (gardien de Grenoble) : « Je me sentais assez confiant, j’étais sûr de mois sur chaque geste, et j’attendais ça depuis pas mal de temps… J’étais avec eux sur le banc pendant toute la saison dernière, j’ai acquis pas mal d’expérience en étant dans le groupe et en connaissant mes défenseurs, à l’entraînement, que ce soit le matin ou le soir peu importe. Et c’était juste un moment incroyable pour moi, j’ai adoré, et j’ai profité du moment. Je n’avais pas de pression parce que j’ai beaucoup d’aide avec les préparateurs mentaux, tout le staff qu’il y a autour de moi. On travaille beaucoup là-dessus et je n’avais pas de pression, je me sentais confiant. J’attendais ce moment-là en fait et je me suis dit, c’est que du plaisir… rien à perdre, c’est la première fois donc autant tout donner et jouer comme je sais jouer et pas de pression. J’ai beaucoup appris au niveau de la préparation mentale, de la préparation d’avant-match, même au niveau de la récupération d’après-match. Et j’ai beaucoup appris à me préparer mentalement comme physiquement avant le match et même pendant le match pour rentrer dans un match. Comme j’ai déjà vu Jakub, on se rappelle la finale de play-offs l’année dernière au cinquième match qui est arrivé en plein milieu du warm-up. J’ai réussi à apprendre de ces moments-là et vraiment tout donner ce soir. À la maison, ça fait toujours plaisir, surtout avec tous les fans, d’ailleurs on les remercie tous d’être venus et quand on gagne c’est toujours agréable de les avoir. »
Grenoble – Bordeaux 6-2 (3-1, 1-0, 2-1)
Vendredi 12 septembre 2025 à 20h15 à Pôle Sud. 4152 spectateurs.
Arbitres : Geoffrey Barcelo et Maxime Laboulais assistés de Quentin Ugolini et David Tchekachev
Pénalités : Grenoble 27’ (0’, 2’+5’+20’, 0’), Bordeaux 62’ (0’, 6’+5’+20+5’+20’, 6’)
Tirs : Grenoble 46 (17, 14, 15), Bordeaux 26 (8, 10, 8)
Engagements : Grenoble 36 (11, 11, 14), Bordeaux 29 (7, 11, 11)
Évolution du score :
1-0 à 04’32” : Bachelet assisté de Prissaint et Leclerc
2-0 à 07’45” : Bachelet
3-0 à 08’05” : Rautanen assisté de Boivin et Beauchemin
3-1 à 13’10” : Bruche assisté de Farnier et Dusseau
4-1 à 26’26” : Weigel assisté de Leclerc et Dair (sup. num.)
4-2 à 50’52” : Tomasino assisté de Poudrier et Dusseau (inf. num.)
5-2 à 53’34” : Boivin assisté de Binner et Beauchemin (sup. num.)
6-2 à 59’53” : Binner (cage vide)
Grenoble
Attaquants :
Christophe Boivin – François Beauchemin (2’) – Alexandre Mallet
Sacha Treille (C) – Fredric Weigel (A) – Nathan Riu
Guillaume Leclerc – Matias Bachelet – Aurélien Dair
Sacha De Smitt – Hugo Raveaud
Défenseurs :
Pontus Englund – Alexis Binner
Juho Rautanen – Petter Birkheim Andersen
Axel Prissaint – Pierre Crinon (A) (5’+20’)
Antoine Fertin
Gardien :
Matija Pintarič puis Cebald Debiak à 40’00”
Absents : Jakub Štěpánek (surnuméraire), Adel Koudri, Nicolas Deschamps (blessés), Valentin Grossetête et Théo Gueurif (suspendus)
Bordeaux
Attaquants :
Tommy Giroux – Pierre-Olivier Morin (2’+5’+20) – Mathieu Pompei
Quentin Tomasino – Loik Poudrier – William Pelletier
Loïc Farnier (4’) – Baptiste Bruche – Kaylian Leborgne
Aina Rambelo (2’) – Tom Guidoux
Défenseurs :
Kévin Dusseau (2’) – Jérémy Beaudry
Jakub Kindl (5’+20’) – Alexis Dogemont (2’)
Ulysse Tournier – Adrian Saxrud-Danielsen
Gardien :
Quentin Papillon [sorti de 58’18” à 59’53”]
Remplaçant : Antoine Gilbert (G). Absents : Maxim Lamarche, Enzo Carry, Julien Guillaume