Nous avions décidé avec un ami de faire un road trip dans le sud des États-Unis. Ce voyage allait nous mener de la Nouvelle-Orléans à Dallas, avec en bonus une escale de quelques jours à Chicago avant le retour en France.
Nous comptions bien mettre ce voyage à profit pour faire le plein de sports US. Au programme : deux matchs de NFL (Saints-Packers, Cowboys-Cardinals), un match de NBA (Mavs-Celtics) et deux matchs de NHL (Stars-Kings et Blackhawks-Capitals).
En préambule, il convenait d’acheter les billets pour les matchs. Le voyage étant prévu pour fin octobre-début novembre, nous avons acheté les places pour les matchs de NHL peu de temps après la mise en vente en septembre. Quelques recherches sur internet m’avaient indiqué qu’il convenait d’acheter ces tickets en ligne sur ticketmaster, en choisissant l’option e-billet en tant que non résidant américain. Billets en poche, nous pouvions partir sereinement.

Après plus d’une semaine de voyage, ce match de hockey arrivait enfin avec l’occasion de voir briller Antoine Roussel, l’une des stars de l’équipe de France. Il faut dire que j’étais loin d’être rassasié depuis le début du séjour puisque le hockey est totalement absent du paysage médiatique de la Louisiane, tout comme au Texas où le football (professionnel ou universitaire) ne laisse que les miettes aux autres sports. Dallas fut la première ville où je commençais à voir quelques indices de la présence de notre sport favori.
Le match des Mavericks la veille m’avait déjà mis dans l’ambiance puisque la franchise NBA partage sa salle, l’American Airlines Center, avec les Stars. Les diverses boutiques disséminées un peu partout dans l’arena proposent en effet des articles aux couleurs des deux équipes et m’avaient permis de voir que les maillots floqués du #21 trônaient en bonne place aux côtés des Seguin, Benn, et autres Spezza.

Porter les couleurs de son équipe est quelque chose de très ancré dans la culture américaine, au stade bien entendu mais également dans la vie de tous les jours où l’on croise bien souvent des gens porter la casquette ou le t-shirt, ou encore customiser leur voiture avec le logo de leur club favori. C’est vraiment très naturel aux États-Unis alors que le même supporter en France serait vite catalogué socialement.
Le fait de porter ses couleurs attire l’attention sur un second point : les supporters des deux équipes se mélangent, avant, pendant et après le match, et ça se passe très bien, sans la moindre animosité, les rares « chambrages » à l’égard des battus sont pris dans l’ensemble avec le sourire. Si nous connaissons déjà cela dans nos patinoires françaises, il y aurait là une grosse leçon à donner aux supporters de foot français et européens.


Beaucoup de personnel (probablement quelques centaines) est employé les jours de matchs, que ce soit pour la sécurité, pour les commerces et les services, mais aussi pour mettre l’ambiance.

Côté match, défaite 3-1 des Stars avec une prestation plutôt moyenne, tout comme pour leurs adversaires qui ont toutefois fait preuve de plus de réalisme, devant un public relativement clairsemé (peut-être en raison des résultats en demi-teinte de leur équipe). Je ne suis peut-être pas objectif mais j’ai apprécié les présences d’Antoine Roussel qui a fait preuve comme toujours de beaucoup de combativité, tout comme la prestation de Kari Lehtonen qui a longtemps retardé l’échéance.

Partie remise, puisque l’équipe s’entraînait le lendemain à Frisco, au siège du club en banlieue de Dallas. Ce fut l’occasion d’approcher d’un peu plus près les joueurs et d’échanger quelques minutes avec Antoine (très sympa et disponible), de repartir avec mon maillot signé et une photo souvenir.

Une escale de 3 jours à Chicago était l’occasion de voir un second match NHL de manière plus objective (Cristobal Huet étant parti, je n’avais plus de raison de supporter les Blackhawks).
Le rapport de la ville avec le hockey est bien différent de ce que j’ai pu entrevoir à Dallas. La franchise fait partie des « Original Six » et ça se sent, la culture hockey est vraiment présente à Chicago. Le rayon Blackhawks des boutiques de souvenirs de la ville fait jeu égal avec celui des autres franchises que sont les Bears (NFL) et Bulls (NBA) et peut-être mieux que les deux rivaux de la MLB, les Cubs et les White Sox.
Les remarques générales évoquées précédemment peuvent être reprises sans réserve pour ce match à Chicago, hormis le public plus nombreux. Résultat : une défaite 2-3 après avoir mené 2-0, et une fin de match où les Hawks n’ont pas réussi à revenir au score malgré une pression sur la cage de Braden Holtby.

Je rentre donc avec des souvenirs de hockey plein la tête, en espérant pouvoir revivre cette expérience le plus rapidement possible.











































