« Promouvoir le hockey français et défendre l’intérêt des joueurs » – une ambition du SHP
La longue intersaison au regard de la situation sanitaire ne rend pas les joueurs inactifs, bien au contraire. S’il est un besoin de garder la forme et de s’entretenir face à cette pause allongée, les actions se mènent également dans un tout autre domaine. Ainsi l’Association des Joueurs Professionnels de Hockey sur Glace (AJPH) connait une mutation et devient le Syndicat des Hockeyeurs Professionnels (SHP), l’occasion également de redéfinir les missions de l’organisation.
Nous nous en sommes entretenus avec Pierre-Charles Hordelalay, joueur des Jokers de Cergy-Pontoise et membre du bureau.
Bonjour Pierre-Charles. L’AJPH renaît sous le nom du Syndicat des Hockeyeurs Professionnels (SHP). S’agit-il d’un simple changement de nom ou d’une refonte de l’activité du syndicat ?
Pierre-Charles Hordelalay : Lorsque nous avons créé l’AJPH en 2016, nous avons, par mégarde évidemment, pris le même sigle que l’association des joueurs de handball. Nous nous sommes rendus compte de cela environ six mois après la création du syndicat, et il était rendu compliqué de le changer après avoir consacré du temps et de l’énergie à nous faire connaître auprès des joueurs et reconnaître auprès des clubs et de la fédération.
Voilà deux saisons que l’activité de l’AJPH était un peu au ralenti, car la quasi-totalité de ses membres n’avait plus de temps à lui consacrer. Nous avons mis en stand-by beaucoup de choses pour nous concentrer sur l’essentiel. Cela fait environ un an que je prospecte pour trouver des joueurs qui ont l’envie de s’impliquer avec la même énergie que l’on a pu avoir à l’époque, et je dois dire que les divers évènements de ces deux dernières saisons ont suscité quelques vocations. Nous avons donc profité de ce nouvel élan, pour rectifier notre petite bêtise d’il y a 4 ans et renommer ainsi l’AJPH en SHP (Syndicat des Hockeyeurs Professionnels).
Quel est l’organigramme du syndicat et quelles sont les personnes qui composent le bureau ?

Un syndicat de joueurs, pourquoi faire exactement ?
Du point de vue financier, je pense que les conditions se sont nettement améliorées.
Que représente le professionnalisme dans le hockey français aujourd’hui, en termes de conditions pour les joueurs ?
La situation sanitaire actuelle a considérablement impacté le championnat de France ainsi que l’ensemble des compétitions. La saison sportive n’a pu être conduite à son terme, avec sans doute des conséquences sur les contrats. Êtes vous sollicités par les joueurs pour obtenir de l’aide à ce niveau ?
Aucun joueur ne nous a sollicités depuis l’arrêt. Je pense donc que les clubs ont bien répondu aux attentes de leurs joueurs. Il faut préciser que deux tiers des clubs avaient terminé leur saison et donc que l’impact financier sur les contrats est moindre.
Quel rôle joue le SHP auprès des instances du hockey français ?
Le SHP a la possibilité de communiquer ses idées et ses positions grâce notamment à :
– l’intégration à la commission Magnus.
– l’intégration à la commission D1, D2 et D3.
– l’intégration dans le groupe de travail pour l’homologation des contrats de travail et la qualification du joueur de Synerglace Ligue Magnus.
– l’intégration à la commission des agents sportifs de hockey sur glace.
– une communication constante avec les représentants des arbitres et de la commission arbitrage.
– une collaboration avec la FNASS (Fédération Nationale des Associations et Syndicats sportifs).
À l’horizon 2025, il n’y aura plus de joueurs à temps partiel, et en dessous du SMIC.
Y a t-il des projets phares portés par le syndicat à l’aube de la prochaine saison ?
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